Le dépôt d’une proposition de loi concernant le vote électronique
Tout est fait pour dissimuler les champs d’application de ce projet
Ce n’est pas en niant l’attachement des personnels à la vie
De plus, le vote à distance par voie électronique ne garantit
Le SNESUP exige du gouvernement, et en particulier de la ministre
Stéphane TASSEL, secrétaire général
Michelle LAUTON, secrétaire générale adjointe
VOTE ELECTRONIQUE : PROCES D’INTENTION A LA DEMOCRATIE.
dans l’enseignement supérieur s’accompagne d’une campagne de
dénigrement de la démocratie interne dans les universités. Déformant
le peu d’exemples de fraudes constatées chez les étudiants, elle
généralise et porte le discrédit sur la communauté universitaire, à
laquelle aucune réponse satisfaisante n’a été apportée suite au
mouvement de l’hiver et du printemps.
de loi : tous les personnels sont concernés !
démocratique des établissements et à la collégialité que l’on
masquera la représentativité avérée des organisations syndicales
des étudiants et des personnels, dont le SNESUP conforté dans les
scrutins tant locaux (participation très largement majoritaire pour
les conseils centraux des universités en 2007-2008) que nationaux
(Conseil National des Universités).
aucunement ni contre les fraudes, ni contre les pressions. Il pose
aussi le problème de la sureté et de la confidentialité des votes,
sans parler du risque de bugs électroniques.
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qu’il renonce à
soutenir ce qui s’apparente à un passage en force en cette rentrée sous tension.
Vote électronique : procès d'intention à la démocratie
Publié le : 25/09/2009