30 avril 2021
Un 1er mai revendicatif et solidaire :
Communiqué du SNESUP-FSU de l’Université de Strasbourg
Le SNESUP-FSU de l’Université de Strasbourg souhaite à tous les personnels un 1er mai 2021 revendicatif et solidaire (manifestation unitaire à 10h Place de la Bourse à Strasbourg). Nous nous associons à notre fédération qui souligne dans un communiqué national commun avec d’autres organisations syndicales l’importance des droits sociaux et de nos libertés, en particulier dans un contexte où la liberté académique est menacée pendant que nos droits ne cessent de reculer et que la précarité se développe partout. Les politiques nationales ne sont pas seules en cause.
Dans la continuité de notre alerte du 25 mars sur la souffrance au travail et la politique RH de notre université (communiqué à relire ICI et à diffuser largement), nous souhaitons rappeler en ce 1er mai que les agents de notre université, qu’ils soient titulaires ou non, ont des droits qu’il est important de connaitre et de faire appliquer, surtout dans le cadre du travail à distance qui est souvent synonyme de sur-travail et d’épuisement. Nous insistons d’une part sur les durées maximum de travail dans la Fonction publique d’État, d’autre part sur le droit à la déconnexion qui figure dans notre université à l’intérieur d’une charte relative à la qualité de vie numérique. En outre, Le SNESUP-FSU tient à rappeler l’obligation qui est faite à notre président, en vertu du Code de l’Éducation, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous son autorité. A ce sujet il est important de prendre connaissance de l’avis du CHSCT du 12 avril dernier.
Enfin les représentants du SNESUP-FSU ont formulé à plusieurs reprises auprès de la présidence de l’université une demande de versement à tous les personnels d’une prime exceptionnelle de 200 euros au titre de compensation partielle des frais indirects (chauffage, repas …) et des investissement informatiques (abonnements et équipements divers) générés par le télétravail et l’enseignement à distance. Nous formulons à nouveau cette demande avec insistance. Cette compensation doit bénéficier à toutes et tous. « Remettre de l’humain » dans notre université, ainsi que le souhaite Michel Deneken, passe non seulement par une amélioration significative de nos conditions de travail et une sécurisation efficace de notre université contre la pandémie (voir ici et là), mais aussi par une solidarité active et concrète.
La section syndicale SNESUP-FSU de l'Université de Strasbourg