Communiqué de la section SNESUP-FSU de l'université Montpellier 3 Paul-Valéry
Le 16 avril 2018
Le SNESUP UPVM3 condamne, inconditionnellement et avec la plus grande fermeté, les brutalités policières contre les étudiants revenant paisiblement de manifestation vers le campus principal de l'université Paul-Valéry, samedi 14 avril.
Nous distinguons clairement les auteurs des débordements et des provocations survenus plus tôt en centre-ville, des étudiants piégés par les forces de l'ordre au niveau du carrefour de l'avenue de la justice de Castelnau et de la route de Mende, au moment où ils remontaient vers l'université pour s'y réunir pacifiquement. Certains ont été matraqués alors qu'ils gisaient déjà sans défense au sol, comme le montrent les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Ces images de violences policières sont indignes d'une démocratie et de notre république. Ni les coups de matraque, ni le mépris, ni la provocation ne constituent des réponses aux revendications de la jeunesse, et ce n'est ni par les amalgames cherchant à discréditer les étudiants, ni par la répression que le gouvernement parviendra à faire taire la contestation contre ses projets.
Le Snesup s'emploie à éviter toute escalade dans le contexte présent, des plus tendus, et appelle l'ensemble de la communauté universitaire à renouer le dialogue qui avait été à nouveau rendu possible en fin de semaine dernière. Au niveau local il n'y a pas et il n'y aura pas d'autre voie de résolution de la crise actuelle.
Le Snesup appelle la Ministre de l'enseignement et de la recherche à retirer la loi ORE et Parcoursup.
Au niveau national, il n'y aura pas d'autre voie de résolution de la crise actuelle.