Violences policières à l'encontre des étudiant.e.s à Bordeaux

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Publié le : 09/03/2018

 

 

 

Le SNESUP-FSU, alerté par le communiqué de sa section locale, condamne les violences verbales et physiques exercées à l'encontre des étudiant.e.s qui occupaient un amphithéâtre de l'université de Bordeaux, place de la Victoire, dans le cadre du mouvement national de protestation contre la loi ORE.

 

La présidence de l'université a justifié cet appel aux forces de l'ordre par la crainte « d’éventuelles dégradations nocturnes si les étudiants étaient restés sur place »...

 

Plusieurs témoignages font état d'injures à caractère raciste, sexiste et homophobe de la part des policier.e.s et de coups de matraque portés au visage.

 

De plus, selon le journal Sud-Ouest, un étudiant a été placé en garde à vue pour « outrage et violences sur dépositaire de l’autorité publique » et sera renvoyé à la rentrée devant le tribunal correctionnel. Cette intervention s'est effectuée sans dialogue préalable avec la présidence et sans que les CRS aient recours aux sommations d'usage.

 

Le SNESUP-FSU demande l'abandon immédiat des poursuites judiciaires. Il rappelle que tout doit être fait pour éviter de mettre en danger l'intégrité physique des étudiant.e.s dans le cadre d'un mouvement de protestation légitime et auquel sont associé.e.s de nombreu.x/ses enseignant.e.s et personnels des universités.

 

Paris, le 9 mars 2018