"Manifeste de Rome : Diffuser et signer le Manifeste européen de syndicats de la recherche et de l’enseignement supérieur pour sortir de la crise"

Publié le : 02/04/2012

Pour découvrir et signer le Manifeste de Rome :
http://petizioni.flcgil.it/manifesto-roma?lang=fr&doit=index

Présentation du Manifeste de Rome


Le Manifeste de Rome est issu du séminaire syndical international, Impact de la crise économique sur la recherche et l'enseignement supérieur européens, organisé les 25 et 26 octobre 2011 par la Fédération des travailleurs du savoir, la FLC-CGIL1. Etaient représentés des syndicats d'Espagne, de France, d'Irlande, d'Italie, du Portugal et de Turquie.

Dans un contexte de forte réduction des dépenses publiques et de transformation néolibérale de l'enseignement supérieur et de la recherche, ce manifeste est un appel à l'action pour défendre et améliorer l'enseignement supérieur et la recherche, en tant que composante des sociétés libres et démocratiques, partie intégrante de l'héritage des peuples et secteur essentiel à la construction de l'avenir.

La diversité des histoires, des cultures et des modes d'organisation nationaux est une richesse de l'Europe. Elle donne en particulier lieu à des conceptions différentes de l'État central et de son rôle dans les politiques d'enseignement supérieur et de recherche - question qui pourrait être le sujet d'un futur séminaire.
Le texte promeut une conception de l'autonomie - condition des libertés académiques et de l'ambition sociale et démocratique - qui constitue l'un des axes forts autour duquel se rassemblent les signataires. Cette conception se situe aux antipodes de l'autonomie financière et de gestion et de la présidentialisation, en France mises en œuvre par la loi LRU et accompagnées d'un pilotage gouvernemental autoritaire. Cette « autonomie » là éloigne les universités du service public et les pousse à un mode de fonctionnement proche de celui d'une entreprise privée

Ce Manifeste de Rome se veut un outil pour chacun des syndicats signataires, et au-delà un point d'appui à l'élargissement du syndicalisme combatif, condition pour peser sur les États et sur l'Union européenne.