Face aux revendications les plus élémentaires, le pouvoir tunisien oppose
Ces événements nous rappellent la nature du pouvoir tunisien : népotisme,
Avec le peuple tunisien, nous réclamons la levée des fermetures des
Il est temps que le gouvernement français dénonce la répression et cesse
Avec nos collègues de la FGESRS*, avec l'Union générale des travailleurs
Le 12 janvier 2011
* : FGESRS: Fédération générale de l'enseignement supérieur et de laTunisie :
Le gouvernement français doit sortir de sa réserve
la violence : des dizaines de morts déjà, la presse muselée, les
internautes pourchassés.
corruption, répression et totalitarisme.
Le régime économique, celui d'un bon élève du FMI, marqué par un manque
d'investissement public, favorise l'enrichissement d'une minorité et ne
permet pas de répondre aux besoins de la population. Il s'accompagne d'un
abandon de certaines régions et laisse de nombreux diplômés sans emploi.
universités et des écoles, la libération des manifestants et des
opposants incarcérés et l'arrêt des mauvais traitements, le respect des
droits et libertés élémentaires (grève, liberté de la presse…), la
satisfaction des revendications des syndicats. Les responsables des
massacres doivent être identifiés et condamnés.
un silence complice. Le SNESUP entretient des relations suivies avec ses
homologues du Maghreb Il rencontrera prochainement la FGESRS à Tunis et
soutiendra sa revendication d’une université libre, démocratique au
service du développement humain, social et économique.
tunisiens (UGTT), nous dénonçons la politique répressive du gouvernement
tunisien. Nous exprimons notre pleine solidarité aux familles des
victimes et notre soutien aux mouvements spontanés des populations et aux
actions de la société civile, comme le rassemblement massif des avocats.
recherche scientifique
Tunisie : Le gouvernement français doit sortir de sa réserve
Publié le : 13/01/2011