Pas de vacances pour la grève des universités ! La Ronde infinie des obstinés veille

Publié le : 14/04/2009


Pas de vacances pour la grève des universités !
La Ronde infinie des obstinés veille

Malgré les assertions des Ministres Darcos et Pécresse, le mouvement de résistance des universités contre leurs lois et décrets n’a pas cessé. Aucune de nos revendications n’a reçu la moindre réponse satisfaisante. La ronde infinie des obstinés est un témoignage vivant d’une lutte qui n’est pas prête de s’arrêter. Depuis le 23 mars, nous tournons jour et nuit en place de grève pour manifester notre détermination, pour alerter l’opinion de la gravité de la situation. 400h à marcher, ce n’est rien lorsque l’avenir de l’enseignement et de la recherche est à ce point en danger.

Dans la ronde, tournent des enseignants, étudiants, personnels Biatoss des universités parisiennes et des organismes de recherche. Dans plusieurs villes de province, de nouvelles rondes des obstinés ont vu le jour et s’annoncent. Le gouvernement doit savoir que ce mouvement ne fait que commencer. La ronde va tourner pendant toutes les vacances parce que le mouvement de grève des universités sera plus fort encore à la rentrée.

Manifestations régionales du 28 avril, marche des obstinés, grèves administratives, 1er mai… Les universités sont et demeureront dans la grève active tant que notre lutte contre la politique de démantèlement des universités n’aura pas été entendue.

Plus la  ronde infinie des obstinés sera dense, vivante, animée et plus notre parole sera forte. L’engagement de chacun est indispensable. UFR, départements, laboratoires, tous peuvent et doivent contribuer à ce mouvement de résistance, car il y va de notre avenir. Le pouvoir a un tel mépris de nous qu’il nous pense incapable de résister au calendrier qu’il nous a imposé. La ronde infinie des obstinés est pourtant la manifestation permanente d’une vérité que ce pouvoir ne saurait supporter et qui nous engage pour l’avenir.

Rejoignez la ronde et inscrivez-vous sur le nouveau planning.