Communiqué de presse : texte intersyndical avant rencontre ce jour au ministère sur la recherche

Publié le : 31/03/2009

CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP)
FSU (SNCS, SNESUP, SNASUB)
SOLIDAIRES (SUD RECHERCHE EPST, SUD ÉDUCATION)
SNPREES-FO
SLR
SLU

Communiqué intersyndical du 30 mars 2009

Les organisations syndicales, porteuses de l'unité du mouvement, ont
associé à l'élaboration du texte ci-dessous et à sa défense devant la
ministre les organisations "oubliées" : SNASUB, Sud-éducation, SLR, SLU.
C'est bien cette détermination unitaire présente dans les AG, les
manifestations, les coordinations qui fera entendre raison au
gouvernement.
Ensemble les organisations soussignées en rendront compte aux personnels
et en tireront toutes les conséquence.



Paris le 30 mars 2009,

Depuis plus de huit semaines, les personnels des universités et des
organismes de recherche et les étudiants ont engagé un exceptionnel
mouvement revendicatif de grève et de manifestations puissantes,
marquant le rejet du Pacte pour la Recherche et de la LRU et de leurs
conséquences ainsi que de la politique d’austérité mise en place par le
gouvernement. Le ministère de la recherche et de l’enseignement
supérieur invite aujourd’hui à une réunion dont la thématique affichée
est la recherche. Le seul fait nouveau est que cette fois l’invitation
concerne presque la totalité des organisations syndicales tant de la
recherche que de l’enseignement supérieur.

Les organisations signataires entendent se saisir de ce moment pour
faire avancer les revendications de l’ensemble des personnels dans
l’intérêt des organismes et des universités. Elles rappellent leur
attachement à la prise en compte des revendications qui fédèrent
l’ensemble des personnes dans l’action.

Elles ne sont pas venues aujourd’hui pour négocier, mais pour avoir des
réponses immédiates et des engagements précis du gouvernement sur les
points suivants.

  • 1. Mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois
    statutaires, notamment pour résorber la précarité. Suppression des
    chaires. Restitution des 1030 emplois supprimés en 2009.
  • 2. Retrait du projet de décret sur les enseignants-chercheurs et du
    projet de décret sur le contrat doctoral.
  • 3. Retrait du projet de réforme actuelle de formation des enseignants
    et des concours de recrutement.
  • 4. Arrêt du démantèlement des organismes et réouverture des discussions
    sur les contrats Etat-Organismes. L’Etat doit s’engager sur les moyens
    nécessaires, notamment les postes et les crédits de base, pour chaque
    contrat. C’est notamment le cas pour le projet actuel de contrat
    Etat-CNRS. Le contrat Etat-CEMAGREF doit être revu. L’Inserm ne doit pas
    se transformer en en agence de financement mais rester un EPST de plein
    exercice. Le projet de consortium de l’agroalimentaire doit être
    abandonné et retiré de l’ordre du jour du prochain CA de l’INRA.
  • 5. Arrêt du processus de « déUMRisation ». Statut unique des UMR dans le
    cadre d’un partenariat équilibré entre leurs tutelles scientifiques. Les
    organismes et les universités doivent être co-opérateurs de recherche
    pour les unités auxquelles participent leurs personnels. Les UMR doivent
    être libres de choisir leurs gestionnaires.
  • 6. Evaluation des unités de recherche par les instances scientifiques
    représentatives existantes (Comité national, etc.) comme le permet la loi.
  • 7. Reversement aux organismes et aux universités au profit du soutien de
    base des laboratoires et pour la transformation des emplois sur CDD en
    postes statutaires des financements de l’ANR.
  • 8. Un engagement à reprendre les discussions sur la revalorisation des
    salaires et des carrières, sur des bases indiciaires et statutaires mais
    non indemnitaires.

CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP)
FSU (SNCS, SNESUP, SNASUB),
SOLIDAIRES (SUD RECHERCHE EPST, SUD EDUCATION)
SNPREES-FO
SLR
SLU