Le SNESUP appelle à maintenir et faire aboutir les mobilisations actuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche sous toutes les formes déterminées par les assemblées générales. Il agit avec force pour que soit entendue la dynamique des luttes actuelles. Son texte rendu public à destination des ministres jeudi soir (26 février) et les analyses qui ont suivi ont un réel impact. Le cabinet du premier ministre et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche nous font savoir par courrier qu’il conviendrait de mettre tout sur la table sans que soit pré-écrite l’issue d’échanges voire de négociations.
« Vous m’avez adressé le 26 février ainsi qu’au Premier Ministre et au Ministre de l’éducation nationale, un courrier assorti d’éléments qui ont fait également l’objet d’un communiqué de presse.
C’est aussi l’aveu du caractère caduc du processus engagé vendredi dernier autour de la réécriture encore très problématique du décret statutaire – dans le périmètre étroit du CTPU et de la CPU – auquel le SNESUP refuse de s’associer.
Le SNESUP va mettre à l’épreuve le gouvernement sur sa volonté de sortir de la crise qu’il a lui-même déclenchée. Sur la base des quatre dossiers revendicatifs qui fédèrent le monde des universités et des organismes de recherche et de leur déclinaison non exhaustive rendue publique dans notre message du 26 février, et avec la même détermination qu’il emploie à organiser et conforter encore dans tous les établissements la grève et les formes variées de mobilisation, le SNESUP est prêt à rencontrer le gouvernement tant de manière bilatérale qu’avec les organisations et collectifs qui animent l’action. Paris, le 3 mars 2009
Communiqué SNESUP-FSU du 3 mars 2009
Détermination du snesup dans l'action et discussions publiques
Je sais à quel point l’ensemble des sujets que vous évoquez sont au cœur des évolutions du service public d’enseignement supérieur et des attentes de la communauté universitaire, et tout comme vous, je les prends en grande considération.
C’est pourquoi, je souhaite vivement que nous les évoquions directement ensemble, avec toute l’ouverture nécessaire.
Ainsi, les modifications apportées au décret statutaire de 1984 et la réforme de la formation des enseignants, sont parmi d’autres, des sujets qui réclament naturellement une concertation et une négociation pour lesquelles votre organisation a une légitimité totale.
C’est aussi vrai, par exemple, comme vous le soulignez, des congés pour recherche et conversion thématique ou encore du rôle du conseil national des universités.
Comme vous le voyez, Monsieur le Secrétaire Général, je suis totalement disposée à une discussion approfondie avec votre organisation.
On ne saurait, à ce moment de la réflexion sur l’évolution de notre université, avancer avec toute l’efficacité nécessaire sans votre participation pleine et entière.
Valérie Pécresse – le 2 mars 2009 »
Le bureau national du SNESUP
Communiqué de presse : Détermination du snesup dans l'action et discussions publiques
Publié le : 03/03/2009