Plus de 50000 personnes, essentiellement universitaires, chercheurs,
Paris : 30000
Amiens : environ 400
Avignon : 1000
Bordeaux : 6000
Dijon : entre 800 et 1000
La Réunion : 1000
Lille : 3500
Littoral : environ 800
Lyon : 2000
Marseille : plus de 5000
Nice : plus de 1000
Orléans : 1200
Reims : entre 1500 et 2000
Rouen : 1500
Toulouse : 1500
Tours : 1000
...
(dans un contexte de vacances universitaires !)
Communiqué SNESUP-FSU du 19 février 2009
UNE DÉTERMINATION INTACTE
personnels, étudiants, rejoints par des enseignants du premier et du
second degrés, ont défilé partout en France, solidaires de l'ensemble
des revendications portées depuis janvier par le SNESUP,
l'Intersyndicale et les coordinations nationales.
Pour nos revendications :
- Retrait du projet de décret modifiant le statut des
enseignants-chercheurs ;
- Retrait du dispositif gouvernemental de démantèlement de la formation
des enseignants et des concours ;
- Exigence du rétablissement des emplois supprimés au budget 2009 et
d’un plan pluriannuel de création d’emplois, refus de la précarité ;
- Refus de la casse du CNRS et des organismes de recherche.
Les interventions du président de la République, centrées sur la crise
économique, la petite part des propos dans le domaine universitaire et
de la recherche confirmant là aussi des orientations contestées par
l'immense majorité des salariés, ont renforcé la détermination des
manifestants.
Le soutien apporté par le premier ministre à la loi LRU et aux textes et
dispositifs qui l'aggravent (aujourd'hui dans Libération), atteste à la
fois d'un embarras sur le fond et d'une volonté provocatrice de
pourrissement du conflit.
Ces manoeuvres publiques, comme celles opérées en coulisses, doivent
cesser. Les assemblées générales tenues dans les départements et les
sites universitaires confirment toutes l'engagement des collègues et des
étudiants. La dynamique de ces mobilisations a conduit nombre de
présidents d'université (appel de la Sorbonne) et, maintenant, la CPU à
exiger de notables inflexions des choix gouvernementaux.
Le SNESUP exige le rétablissement des 1030 emplois supprimés, un plan
pluriannuel de créations d'emplois statutaires, comme l'abandon du
démantèlement des organismes de recherche. La ministre Valérie Pécresse,
qui vient d'évoquer aujourd'hui au Sénat qu'elle va présenter un nouveau
texte dissipant les malentendus, refuse encore l'évidence. Le SNESUP
récuse les principes actuels du décret statutaire (et de ses divers
avatars). Il récuse l'hypocrite médiation dans laquelle la ministre
entend s'exonérer de ses responsabilités.
Le SNESUP a mis sur la table
des principes de nature à améliorer réellement l'exercice de toutes les
missions des enseignants-chercheurs. Les dizaines de milliers de
manifestants exigent avec force une claire annonce par le gouvernement
du retrait de tous les textes et dispositifs contestés. Les tentatives
du gouvernement pour contourner les luttes, pour contourner les
positions et la présence des organisations syndicales les plus
représentatives, en premier lieu le SNESUP, y compris par une médiation
factice, doivent être disqualifiées. La forte présence, au coeur de
toutes les actions, des adhérents du SNESUP de plus en plus nombreux,
doit peser pour faire aboutir nos revendications dans le cadre unitaire
le plus large de la coordination nationale. L'exclusion, organisée par
la plupart des médias, du SNESUP, seule organisation syndicale présente
partout et qui fédère les luttes, doit être mise en échec, elle aussi,
par l'ensemble du monde universitaire.
Le SNESUP appelle à poursuivre et à enraciner la mobilisation. Il
appelle les personnels à tenir partout dès lundi des assemblées
générales pour décider des modalités de poursuite de l'action.
Paris, le 19 février 2009