Lettre Flash n°56 à télécharger ( 34.89 kb)
A 17 h, le SNESUP enregistrait, venus des 83 universités de France, une participation remarquable à la grève lancée sous forme continue depuis ce matin par le SNESUP et la coordination nationale.
De la plus grande université, Strasbourg, au centre universitaire d'Albi, tous les établissements connaissent en nombre des cours non assurés, des Assemblées générales. La grève touche également et de manière forte les centres IUFM, les IEP et plusieurs IUT. On note des participations remarquables aux AG universitaires à Toulouse, au Littoral, à Strasbourg, à Tours, à Paris 13, à l’ENS-LSH, etc.
Les revendications unitaires, balayées d'un revers de main par la ministre vendredi dernier, rassemblent maintenant également des personnels BIATOSS et des centaines d'étudiants. A côté de l'exigence de retrait tant du projet de décret sur les enseignants-chercheurs que des dispositifs démembrant la formation des enseignants et les concours, l'annulation des 1030 suppressions d'emplois du budget 2009 et du démantèlement du CNRS et des organismes rassemblent la communauté universitaire et celle de la recherche.
Le SNESUP peut affirmer qu'au moins 45 % des activités d'enseignement sont touchées par la grève. Celle-ci prolonge les dispositions de grève administrative engagée depuis plusieurs semaines, les motions votées dans les conseils centraux des établissements, dans les sections du CNU et par l'AG de la CP-CNU que la ministre se refuse à prendre en compte.
C'est fort de ces premiers éléments que le SNESUP est intervenu dans la deuxième coordination nationale, ce lundi, à partir de 14 h, pour amplifier encore la mobilisation dans la grève des universitaires.
La coordination nationale de ce lundi, rassemblant environ 320 personnes dont 200 mandatées, a confirmé les termes et les objectifs des mobilisations. Elle appelle les personnels universitaires et de la recherche à entrer dans une lutte active :
Le SNESUP a porté avec force la solidarité des revendications et l’unité de tous les personnels et des étudiants.
Le SNESUP appelle à s’appuyer sur les résolutions de la coordination nationale pour voter au plus près des lieux d’enseignement et de recherche (départements, laboratoires, UFR) la poursuite de la grève incluant le maintien de la grève administrative et le boycott des expertises de l’ANR et de l’AERES.
Pour nos revendications, tous dans l’action :
1)Retrait du décret statutaire concocté par V. Pécresse, maintien du CNU dans son rôle de gestion nationale des carrières.
2)Retrait des lourdes modifications envisagées pour la formation et le recrutement des enseignants du premier et du second degré, maintien des concours actuels en 2010, ouverture d’un vaste débat national public.
3)Suspension immédiate des 1030 suppressions d’emplois prévues au budget 2009 dans les universités et la recherche, lancement d’un plan pluriannuel de recrutement au cœur d’un vrai « plan de relance ».
4)Défense de la recherche publique, de ses structures, des statuts de ses personnels odieusement dénigrés et démolis par le président de la République.
Syndicat National de l'Enseignement Supérieur 78, rue
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués, peut être diffusée sans réserves dans
Une grève généralisée puissante dans tous les établissements du supérieur
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syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
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Lettre Flash n°56 : une grève généralisée puissants dans tous les établissements du supérieur
Publié le : 02/02/2009