Numéro 30
21 nov2008
Plus de 10 000 universitaires et chercheurs
dans l'action et dans les rues ce jeudi 20 novembre
La
lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
La journée de grève et de manifestation pour le service public
d'éducation, d'enseignement supérieur et de recherche a connu
un très fort succès.
Dans la quasi-totalité des universités des Assemblées Générales
(parfois sur plusieurs sites), des débats passionnés avec beaucoup
d'enseignants-chercheurs, d'enseignants, de collègues des IUT et des
IUFM.
Une participation inégale des étudiants aux AG unitaires, mais
une réelle présence dans les cortèges de manifestants.
Revendications unificatrices affirmées :
* Retrait du décret qui démantèle le statut des enseignants-chercheurs
de 1984 et organise l'alourdissement des services d'enseignement, qui place
entre les mains des présidents d'université les recrutements,
avancements et primes. Décret qui dénature et affaiblit le rôle
du CNU et des instances élues.
* Refus du dispositif et du calendrier masterisation/concours tels qu'avancés
par les 2 ministères. Exigence d'une large et approfondie négociation
sur l'amélioration de la formation des enseignants.
* Exigence de créations d'emplois (annulation des 1000 suppressions
et emplois nouveaux!), d'une revalorisation de tous les salaires.
* Refus de l'éclatement du CNRS et de l'affaiblissement des organismes
de recherche.
A Paris : Dans le cortège plus de 4000 personnels "Enseignement
Supérieur-Recherche", certains n'avaient jamais participé
à une manifestation ou n'y étaient pas venus depuis longtemps.
De nombreux collègues avec drapeaux ou badges SNESUP ou SNCS, les étudiants
défilant avec les lycéens plus en tête de cortège.
Des banderoles de Paris 1, Paris 8, Paris 13, ENS Ulm, celles du SNESUP, de
SLU, de SLR.
A Tours : Une AG unitaire de 200, une centaine de collègues
dans la manifestation (3500)
A Marne-la-Vallée : une Assemblée Générale des
personnels (enseignants-chercheurs, enseignants et BIATOSS) et étudiants
avec 200 participants. L'ambiance générale était dynamique
et combative.
Les participants sont ensuite partis de Marne pour grossir les rangs de la puissante
manifestation parisienne.
A Toulon : 6000 dans les rues avec une présence sonore
mais non sonorisée remarquée des étudiants et personnels
de l'IUFM : "IUFM en colère, Darcos dans la galère".
A Toulouse : 12.000 manifestants à Toulouse, plusieurs
centaines d’universitaires, plus de 2000 étudiants et lycéens.
700 personnels à l'AG de Toulouse le Mirail.
A Marseille : AG denses sur « mastérisation », statut d’enseignant-chercheur
et politique de recherche. 11 000 manifestants. Plusieurs centaines de collègues.
Etudiants des IUFM très représentés.
A Lille : Plus de 5000 manifestants avec plusieurs centaines
d’universitaires à Lille et dans la région.
Au Mans : une participation des personnels, surtout enseignants,
(une soixantaine de collègues, un fort groupe étudiant, tous ensemble
derrière la banderole « non à la privatisation de l’université
».
A Rouen : plus de 100 universitaires dans une manifestation
de 5000 environ.
A Lyon : 10000 personnes dans la manif. Nombreuses AG universitaires.
Plusieurs centaines de collègues, de BIATOSS dans la manifestation.
A Reims : 2500 manifestants, avec une bonne représentation
de l’université.
A Pau : 400 présents dans une AG mercredi et beaucoup
de collègues Lettres, langues et SH en grève et à la manifestation
peu de collègues de l'UFR Sciences.
Des messages venus de l'Europe apporter le soutien des syndicalistes
universitaires confrontés aux mêmes orientations politiques.
D'Italie "CGIL, UIL et CSIL et Social movements La scuola
siamo noi (Parma), Retescuole (Milano) and Comitati Buona Scuola Italia support
SNESUP mobilisation against the atomisation of contracts for university lecturers,
arbitrary decisions about their work load, their pay, their careers, for a revaluation
of the careers of all workers in higher education and research."
Du Portugal "You have all our support! No Future without
University, Fenprof ".
De Belgique " face aux difficultés que vous rencontrez
dans la restructuration imposée de votre enseignement, le SLFP (Syndicat
Libre de la Fonction Publique)-Enseignement-Unterricht vous apporte tout son
soutien dans les actions nationales que vous menez ce jeudi 20 novembre. Le
SLFP-Enseignement-Unterricht, tout comme vous, soutient la politique qui assurera
les conditions les plus optimales pour les membres des personnels de l’enseignement
et, avant tout, la défense de l’enseignement public. Il dénonce
fermement toute action gouvernementale visant à réduire les budgets
alloués à l’enseignement ou à la recherche."
Nous vous souhaitons une réussite optimale dans l’action entreprise,
et que cette importante mobilisation vous permette d’amorcer de nouvelles
concertations et négociations nettement plus constructives.
Nous sommes de tout cœur avec vous. »
Signer d'urgence la pétition refus du
décret qui atomise le statut d'enseignant-chercheur
http://www.recherche-enseignement-superieur.fr
Le SNESUP appelle à construire
avec les collègues, avec l'intersyndicale et les étudiants, avec
les autres
syndicats de la FSU, dès la semaine prochaine, une amplification des
ripostes les 24, 25 et 27 novembre.
style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : [email protected]
Site web : www.snesup.fr
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]