Motion Vie syndicale

Publié le : 08/06/2007

Congrès Paris 2007 - commission 3 : Vie syndicale

du

8/06/2007

Mandats et rapports commission vie syndicale


Mandats Vie syndicale

Mandat « Responsables de section »

Le rôle de l'assemblée des responsables de section, qui a un pouvoir délibératif, doit être renforcé :
en la dotant de moyens d'échanges et de débat : liste de diffusion, espace Web collaboratif ?
en la réunissant au moins une fois dans l'année universitaire, conjointement à la CA.

Mandat « Travail des secteurs »

Le congrès mandate la direction du SNESUP pour lancer un appel à candidatures vers l'ensemble des syndiqués pour participer au travail national des différents secteurs du syndicat. intersyndicalisme -

Mandat « Formation syndicale »

Le SNESUP organisera au moins une session de formation par an, notamment en direction des responsables de section, éventuellement décentralisée.
A cet effet, la direction syndicale constituera un groupe de travail chargé de recenser les besoins, proposer les contenus et assurer la diffusion dans les médias du syndicat des outils de cette formation.

Rapport Commission 3 « VIE SYNDICALE »

La commission, réunie mercredi 6 juin de 17h à 19h30, a rassemblé une petite quarantaine de camarades, sous la présidence de séance de Philippe Enclos (BN sortant), rédacteur du présent rapport.
Les travaux étaient introduits par un texte de Gérard Lauton (SN sortant) intitulé « Une vie syndicale rythmée par l'implication dans le métier » inclus dans le dossier du congrès.
24 camarades se sont exprimés, parfois longuement (moyenne de six minutes par intervention). De ce fait, bien qu'il ait été rappelé en ouverture de séance que l'objectif souhaité était de proposer des mandats au congrès, du temps a manqué pour traduire des propositions sous cette forme. Toutefois, certains résultats des travaux semblent susceptibles d'être actés par le congrès en tant que mandats. Le présent rapport ne constitue donc pas un compte-rendu exhaustif des débats, mais une synthèse des contributions qui ont paru consensuelles.

  1. La communication
    • Mise en place d'un comité de rédaction des publications du syndicat : Anne Mesliand a rappelé ce mandat du précédent congrès et a demandé que le présent congrès engage le syndicat à le finaliser.
  2. La production des textes
    • La lettre-flash a été considérée comme parfois difficile à lire ; une camarade était mandatée spécifiquement à ce sujet par sa section pour demander qu'un effort soit réalisé pour produire des textes courts et plus aisément compréhensibles par les collègues (une remarque semblable a été adressée au texte introductif de la commission). Un autre camarade a souhaité que les textes de fond soient plus « concrets ». Une demande de mise à disposition de littérature « grise » a été formulée, par exemple dans des « espaces collaboratifs » électroniques.
      Il semble donc émerger le souhait que le syndicat accorde une plus grande attention à sa production de textes, tant en ce qui concerne leur forme, leur contenu que leur disponibilité.
  3. La participation des adhérents à la vie des sections
    • Plusieurs camarades ont pointé les difficultés de nature diverse qu'il y a à inciter les adhérents à participer au fonctionnement (réunions) et aux activités des sections. Les adhérents se comportent parfois comme de simples sympathisants. Cette préoccupation pourrait inciter le congrès à mandater la CA pour réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre afin d'impulser le militantisme : dans la période qui s'ouvre, le SNESUP a besoin d'un plus grand nombre de militants.
      Un débat s'est déroulé sur le difficile problème des présidents syndiqués : faut-il exiger qu'ils restent des militants ? Le point de vue qui a semblé prévaloir consiste plutôt à les laisser exercer leurs fonctions et à maintenir l'autonomie de la section, libre de critiquer cet exercice.
  4. Les responsabilités envers les collègues certifiés et agrégés
    • Une camarade était porteuse d'un mandat spécifique de sa section pour appeler le syndicat à améliorer la coordination nationale de l'action en direction de ces collègues des sections, particulièrement des commissaires académiques, entre eux et avec leurs homologues des autres syndicats FSU (SNES notamment), par exemple en instituant des correspondants académiques ; les résultats des élections au CNESER doivent inciter le syndicat à porter une attention accrue à cette question
      Cette demande a été reprise, sous des formes diverses, par d'autres intervenants : l'organisation d'une « journée nationale des adhérents certifiés et agrégés » a été suggérée.
  5. La syndicalisation
    • Les relations des sections avec les sympathisants ont fait l'objet de quelques observations ; aujourd'hui, l'adhésion est un geste très fort, et le développement de la précarité y fait obstacle : ne faudrait-il pas imaginer un statut intermédiaire d'adhésion entre celui de simple sympathisant et celui d'adhérent à part entière ?
      Le « recrutement » des jeunes collègues a été jugé nécessaire mais difficile, et il a été proposé de mettre en place à leur destination une cotisation réduite pendant les deux premières années
      Une part croissante des adhésions est motivée par des demandes d'aide personnelle, ce qui traduit l'aggravation des conditions de travail et l'accroissement des situations de souffrance au travail et l'accroissement du nombre de cas de harcèlement ; il a été rappelé que la défense individuelle des collègues reste l'une des missions fondamentales du syndicat
      Un camarade a souhaité que les responsables de section aient accès au fichier des adhérents
      Un adhérent récent (Paris Assas) a conté ses déboires pour parvenir à adhérer au syndicat (trouver le bon contact).
  6. La vie syndicale académique
    • Plusieurs interventions ont souligné l'intérêt qu'il y aurait à développer les relations entre les sections de même académie. Dans certaines régions, il existe des structures académiques utiles. Les notions de « réseaux de sections » et de coopération local-local » ont paru pertinentes.
      Dans le même sens, l'utilité de « coordinateurs académiques » a été relevée, en regrettant que, faute de statut, la fonction soit parfois difficile à exercer. La plupart des autres syndicats disposent d'un « secrétaire académique ».
  7. L'intersyndicalisme
    • Plusieurs camarades ont évoqué la nécessité pour nos sections de développer et de pérenniser dans les établissements des relations avec celles des autres syndicats FSU. Dans certains cas, la section SNESUP a dû aider directement des adhérents de ces derniers à se structurer. Une politique nationale d'impulsion des coopérations intersyndicales d'établissement est ainsi souhaitée.
  8. Les relations local-national
    • Plusieurs camarades ont souhaité qu'une place plus importante soit faite aux responsables de sections sur le plan national ; ainsi, il a été rappelé que les statuts du syndicat confèrent un pouvoir délibératif à l'assemblée annuelle des responsables de sections
      Dans le même esprit, on a demandé plus de transparence quant aux modalités selon lesquelles les décisions nationales sont prises (où, quand, comment?) : il y va de la démocratie syndicale. Cette demande pourrait commencer à être satisfaite par la pratique systématique du compte-rendu, ou, à défaut, du relevé de décisions.
  9. La vie syndicale nationale
    • Cet aspect de la problématique n'a quasiment pas été évoqué par la commission, sous réserve des propositions d'un camarade du BN de développer les coopérations entre les « secteurs » du syndicat, d'associer à leur activité un plus grand nombre de camarades de la « base », voire d'organiser une « journée annuelle des secteurs du SNESUP ».
  10. La formation syndicale
    • Votre rapporteur, qui milite depuis longtemps au sein de la direction du syndicat en faveur de la mise en place d'un dispositif de formation syndicale, est ravi de conclure son rapport sur le constat qu'une forte demande en la matière a été exprimée, spontanément, dans de multiples interventions.
      C'est l'une des principales propositions de mandat qui ressortent des travaux de la commission.