Commision administrative nationale du SNESUP du 24/11/2005 adopté à l'unanimité |
Une activité syndicale au niveau régional, Pour quoi faire ?
Les coordinations régionales ou académiques du SNESUP ont aujourd’hui une raison d’être qui croît avec le développement des politiques de recherche et d’enseignement supérieur des conseils régionaux, mais aussi avec la réorganisation de la recherche en réseau ou autour de pôle : Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), pôles de compétitivité, campus de recherche… Le développement de ces coordinations est un mandat du congrès 2005.
Ces coordinations sont le lieu où les sections syndicales et/ou les structures SNESUP d’établissement peuvent se rencontrer de façon suivie et débattre afin de dégager des positions communes et les porter auprès du Conseil régional, auprès du Recteur, auprès des médias, et auprès (ou avec) des partenaires syndicaux, particulièrement la FSU. Plus généralement, auprès de tout acteur (syndical, politique, associatif, culturel, économique) et de toute instance de l’espace régional ou académique.
Les coordinations régionales et éventuellement départementales du SNESUP participent à la vie des sections départementales et aux coordinations régionales de la FSU. Des collectifs FSU « Enseignement supérieur – recherche » mis en place dans ces cadres trouveront leur utilité.
Ces coordinations peuvent assurer des fonctions essentielles au sein même de notre syndicat. Leur existence doit à la fois favoriser l’activité et l’expression des sections et des structures syndicales d’établissement, de ville ou d’agglomération, et faciliter les convergences.
Tout d’abord, ce sont des lieux de rencontres, d’enrichissements interactifs et de liens, entre les SNESUP des différents établissements d’une académie ou d’une région. A cet effet un site régional ou académique peut être mis en place, voire des forums de débat.
Ensuite, la participation de membres régionaux de la Commission administrative nationale (CAN) peut permettre à ceux-ci de mieux saisir la diversité des expériences syndicales et professionnelles au sein de leur région, ce qui est évidemment utile pour le travail de la direction nationale. Réciproquement, des camarades régionaux de la CAN peuvent apporter une connaissance des dossiers et des débats nationaux. Dans tous les cas, ces coordinations ont la vocation de développer la connaissance, le lien et l’articulation entre le local, le régional et le national.
Enfin, là où des militants souffrent d’isolement, faute de camarades pour partager avec eux l’activité syndicale dans leur établissement, la coordination peut offrir un support humain, moral, voire matériel, extrêmement précieux. Aussi, dans les établissements où le syndicat n’est pas organisé, la coordination régionale peut contribuer au (re)lancement de l’activité des sections syndicales.
Une coordination définit démocratiquement et en fonction de ses possibilités militantes, ainsi que des spécificité de la région ou de l’académie :
- son propre mode de fonctionnement collectif et démocratique ;
- ses priorités et stratégies ;
- les sujets qu’elle porte ;
- ses interlocuteurs.
Des coordinations de ville, d’agglomération, de département peuvent répondre à des besoins propres à ces différents niveaux.
NDLR : retrouver également sur snesup.fr le texte voté par la Commission Administrative Nationale portant sur l'organisation du syndicat au niveau des établissements