L’évaluation des enseignants-chercheurs doit rester une mission du CNU, instance nationale.
Le texte du décret actuel laisse trop de place à diverses interprétations contradictoires. Les objectifs et les modalités doivent être précisés.
Cette évaluation doit être conçue comme un outil d’aide aux collègues enseignants-chercheurs dans le développement de leur carrière, elle doit prendre en compte l’ensemble des missions dévolues aux enseignants-chercheurs. Dans cet esprit, l’évaluation ne peut se réduire à une évaluation bibliométrique. L’évaluation réalisée doit se traduire par un commentaire écrit et ne peut se réduire à une notation de quelque ordre qu’elle soit.
L’évaluation des enseignants-chercheurs ne peut se concevoir sans la prise en compte de leur environnement professionnel.
Le rapport d’évaluation issu du CNU doit être réalisé à destination de l’enseignant-chercheur.
Nous considérons que l’évaluation périodique tous les 4 ans n’est ni efficace, ni appropriée à la réalité du déroulement de carrière des enseignants chercheurs. Un scénario alternatif plus efficace serait d’évaluer les enseignants-chercheurs 2 ans après leur recrutement, permettant ainsi de vérifier l’intégration dans l’établissement et le laboratoire d’accueil. Au-delà, l’évaluation pourrait se faire à la demande des intéressés et/ou avec une périodicité de 5 ans, par exemple en phase avec les laboratoires ou les établissements.