Motion CNESER du 28 mars 2011 sur PERSÉE

Publié le : 30/03/2011


 Motion CNESER du 28 mars 2011 sur PERSÉE

 

PERSÉE - le programme national de numérisation, de traitement documentaire, de diffusion et de valorisation scientifique - est aujourd'hui suspendu à une décision de la direction de l'université Lumière Lyon 2 qui a décidé le 7 février 2011 de mettre fin à la convention-cadre soutenant l'existence du programme. Cette décision prend effet le 10 mai 2011.

L'ensemble des personnels du programme PERSÉE et l'immense majorité des utilisateurs ne comprend pas la précipitation de cette décision. Le CNESER du 28 mars 2011 se saisit de cette double inquiétude : pour l'avenir d'un programme scientifique original et reconnu et pour le devenir des personnels dont de nombreux non titulaires.

Même si le Conseil d'administration de l'Université Lyon 2 réuni le 18 mars 2011 a pris acte des interrogations et des préoccupations des personnels de Persée sur leur devenir et sur l'avenir du programme Persée, la reprise (ou le portage) par le PRES de Lyon de ce programme - sa forme juridique - et les engagements du CNRS et/ou du ministère restent opaques.

Le CNESER soutien le vote du CA de Lyon 2 dans sa demande de mesures transitoires permettant le fonctionnement global du programme pour une durée d'un an. Il demande le maintien des engagements financiers du ministère à la hauteur actuelle, et demande :

  • la prolongation des contrats actuels des personnels (mensualisés et vacataires) et la garantie du niveau actuel de quotité de travail pour l'ensemble d'entre eux ;
  • la mise en place d'un calendrier de négociations ayant comme finalité un document écrit des accords trouvés entre les différents acteurs (présidence de Lyon 2, ministère, PRES, CNRS) en association étroite avec les personnels de Persée ;
  • la formalisation des engagements de l'Université Lyon 2, du PRES-UdL, du CNRS et du MESR. Cet accord doit préfigurer la future assise institutionnelle de Persée afin de trouver un cadre juridique clair ;
  • le maintien dans les locaux actuels avec la prise en compte des charges locatives le temps de la période transitoire ;
  • une négociation avec la direction générale de l'enseignement supérieur sur le financement des postes de titulaires.

Motion adoptée par 17 oui et 2 non