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Lettre Flash n°3, 14 septembre 2011
Un peu plus d'une heure pour balayer l'ensemble du champ de l'enseignement supérieur et de la recherche, à pointer les bouleversements imposés aux personnels des établissements et des laboratoires, à faire la preuve de l'absence de réponses gouvernementales aux attentes des enseignants-chercheurs, des enseignants de statut second degré, des chercheurs... C'est le temps pendant lequel la délégation du SNESUP et du SNCS (Stéphane Tassel, Marc Champesme, Patrick Monfort et Philippe Büttgen) a été reçue par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez.
Ouvrant ce premier échange depuis le passage en force du ministre sur la licence lors du CNESER du 12 juillet dernier, le SNESUP a dénoncé tant la méthode -en rupture avec toute forme de dialogue social- que le fond de l'arrêté licence publié en août. Dans la droite ligne de ces interventions à la « 4eme rencontre Université et Entreprises » organisée lors de l'université d'été du MEDEF, et de sa conférence de presse organisée le jour même de notre entrevue dans les locaux de l'UPMC, il a pleinement assumé l'inscription de cette réforme dans un projet global (loi LRU, pacte pour la recherche, grand emprunt...) très largement rejeté par la communauté universitaire.
Aux conditions de travail particulièrement difficiles en cette rentrée universitaire, dans une période ou l'austérité laisse poindre un budget 2012 de plus en plus contraint, c'est l'absence de réponse concrète aux attentes des collègues, notamment celles massivement exprimées en 2009, qui a marqué nos échanges avec le Ministre. Où sont les locaux flambant neufs ? Où sont la revalorisation des carrières, la reconnaissance de la thèse dans les grilles salariales ?
Alors que nous dénoncions le temps qui fait cruellement défaut pour exercer nos missions, en raison notamment du temps gaspillé à produire des dossiers IDEX toujours plus formatés, le ministre a annoncé une possible troisième vague IDEX ! Ces « vagues » successives exténuent et divisent des équipes de collègues qui attendent les moyens de pouvoir poursuivre leurs travaux.
Seuls sujets ouverts à de nouvelles concertations (sic) : la formation des enseignants et la situation des PRAG/PRCE. Faisant suite à des déclarations du ministre le matin-même dans les médias, évoquant des mesures nouvelles, nos interpellations à propos de la formation des enseignants (CLES, reçus-collés, maintien des antennes IUFM...) et une rentrée 2011 catastrophique n'ont suscité aucune réponse concrète. Concernant le second point, après deux années gaspillées par le MESR à produire une circulaire emploi (voir communiqué du SNESUP, à l'adresse : Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=5818&ptid=5 ), les collègues attendent des réponses à la hauteur des attentes.
La liste des contentieux avec le pouvoir en place, reprise par la délégation sous forme de questions au ministre à l'occasion de cette entrevue, est longue : pulvérisation du tissu universitaire, désengagement de l'Etat, opacité budgétaire, absence d'une réelle revalorisation des carrières pour tous, précarité endémique, dégradation des conditions de travail, mise en œuvre indigente des élections dans les établissements, pulvérisation de la formation des enseignants...
Avec le SNESUP, la communauté universitaire attend des réponses concrètes et immédiates sur l'ensemble de ces sujets. Le SNESUP s'activera sans compter pour les obtenir.
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Monsieur le ministre, la liste est longue ...
DES MAINTENANT ET JUSQU'AU 11 OCTOBRE, VOTEZ, FAITES VOTER POUR LES LISTES SOUTENUES ET PRÉSENTÉES PAR LE SNESUP-FSU
Combat pour un CNU réaffirmé, pluraliste et collégial
Supérieur
diffusée sans réserves dans les départements d'enseignement et
laboratoires, comme les lettres flash à venir, de façon à maintenir le
lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour
nous faire entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique,
diffusion papier, … pour faire part de vos d'observations à: [email protected]
Monsieur le ministre, la liste est longue ...
Publié le : 14/09/2011