Le SNESUP-FSU, première organisation syndicale des enseignants du supérieur, est en première ligne dans le combat contre cette vision du service public. Lors de la modification du décret enseignants-chercheurs, en 2009, avec les collègues il a contraint le gouvernement à reculer notamment sur les promotions et CRCT uniquement locaux, sur sa conception et l'application de la modulation des services. Fort de ses résultats aux élections au CNU en 2011, il a obtenu également un moratoire sine die sur l'évaluation quadriennale.
Le SNESUP-FSU a exprimé dans son appel de janvier 2012 et dans les textes de son congrès de mai dernier son exigence de rupture avec l'esprit actuel du décret. Cette rupture doit se traduire par une politique de gestion nationale des carrières, revenant sur les pouvoirs exorbitants des présidents d'université et l'individualisation renforcée des carrières. Il ne s'agit pas de revenir au statu-quo ante ; rappelons ici notre opposition à l'agrégation du supérieur des groupes 1 et 2, au droit de veto, à un simple retour aux recrutements par les commissions de spécialistes ...). Une négociation doit s'engager notamment pour :
Le SNESUP appelle dès à présent tous les collègues à se mobiliser et à participer massivement aux débats pour se faire entendre et faire aboutir nos revendications.
(1)Congé de Recherche et de Conversion Thématique
Montréal/Paris, le 28 juin 2012 - La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) et le Syndicat national de l'enseignement supérieur en France (SNESUP-FSU) unissent leurs forces pour défendre l'université publique.
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ABROGER LE DÉCRET STATUTAIRE
Les dispositions statutaires applicables aux enseignants-chercheurs et fixées par le décret 84-431 ont été profondément modifiées en 2008 et 2009 par V. Pécresse à la suite de la loi LRU. Elles sont marquées par une logique de mise en concurrence, de classement et de soumission hiérarchique, à laquelle les enseignants-chercheurs se sont fortement opposés. Combinées au pilotage gouvernemental, elles génèrent une inflation des tâches bureaucratiques, de temps passé en réunions, des réponses aux appels à projets, des rapports d'évaluation, que subissent les enseignants-chercheurs au détriment de leurs missions fondamentales d'enseignement et de recherche.
Depuis des années, les universités françaises et québécoises subissent de grandes transformations de leur mission fondamentale de service public d'enseignement et de recherche. Elles sont de plus en plus soumises à des influences externes qui les écartent de l‘intérêt général et qui fragilisent la liberté académique et l'indépendance de la recherche, lesquelles sont pourtant essentielles à la mission universitaire...(lire la suite... : Presse-et-documentation?aid=6306&ptid=5&cid=240)
Lettre Flash n°42 : abroger le décret statutaire
Publié le : 29/06/2012