Les cinq années de présidence Sarkozy ont été caractérisées - sous prétexte de réduire les déficits - par des attaques sans précédent contre les retraites, l'accès aux soins, l'emploi (plans de licenciement dans le privé et suppressions d'emploi dans le public), les salaires, les garanties collectives des salariés, les libertés publiques ... Les revendications des étudiants, et plus généralement des jeunes, pour sortir de la précarité et avoir les mêmes droits d'accéder à un diplôme, n'ont pas été entendues. Cette politique a été condamnée par les citoyens au premier tour des élections présidentielles. Le score inquiétant de l'extrême droite, la diffusion de ses thèses - qui n'apportent aucune solution à la crise économique, sociale et environnementale - imposent à nos organisations d'universitaires, de travailleurs scientifiques et d'étudiants, de prendre position contre l'exclusion, le rejet de l'autre et la stigmatisation des étrangers. Le président-candidat, qui porte en la matière une lourde responsabilité, veut maintenant détourner la journée du 1er Mai de ses objectifs de mobilisation sociale pour l'amélioration des conditions de travail sous prétexte de distinguer le « vrai travail », en organisant un contre-rassemblement de ses partisans.
Dans cette période de crise économique, sociale et environnementale, le 1er Mai, journée de solidarité du monde du travail, doit être une forte journée d'expression des revendications des personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ainsi que des étudiants, aux côtés des autres travailleurs, des retraités et des jeunes. C'est le moment - comme le dit le communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA - de converger pour :
Les personnels, les étudiants et les usagers de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ont toutes les raisons de manifester le 1er Mai avec les autres salariés, et notamment avec ceux de l'ensemble de la Fonction Publique :
Pour le service public d'enseignement supérieur et de recherche, comme pour l'ensemble des travailleurs, des sans emploi, des retraités et des jeunes, l'urgence est de rompre avec les politiques menées depuis une dizaine d'années. Cela passe par des mobilisations.
Dès maintenant, les organisations signataires appellent les personnels et les étudiants à se joindre aux cortèges du 1er mai organisés par les centrales syndicales.
Manifestations : Amiens (Maison de la Culture - 10 h 30), Besançon (place de la Révolution - 10 h 30), Bordeaux (Place de la République - 10 h 30), Clermont-Ferrand (place du 1er mai - 10 h 00), Dijon (place Wilson - 10 h 00), Grenoble (Gare SNCF - 10 h 00), Lille (Porte des Postes -10 h 30), Lyon (Place Jean Jaurès - 10 h 30), Marseille (Vieux Port - 10 h 30), Montpellier (Peyrou - 10 h 00), Nancy (place Dombasle - 10 h 30), Nantes (place du Commerce - 10 h 30), Paris (Denfert-Rochereau - 15 h 00), Reims (Maison des Syndicats - 10 h 00), Rennes (Place de la Mairie - 11 h 00), Rouen (Théâtre des Arts -10 h 30), Poitiers (Place du Centre Commercial Clos-Gaultier -11 h 00), Strasbourg (Place De Lattre de Tassigny - 10 h 00), Toulouse (Place Saint-Cyprien - 10 h 00).
RENDEZ-VOUS SNESUP ILE DE FRANCE SOUS LE BALLON SNESUP-SNCS-SNEP
Sur le site du SNESUP : Le SNESUP soutient la mobilisation des étudiants québécois et dénonce la répression
1er Mai 2012 : tous mobilisés avec les syndicats
Signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP) - CGT (SNTRS - FERC Sup)
Solidaires (Sud Recherche EPST - Sud Etudiant) - UNEF - SLR - SLU
dans le cortège FSU
/Presse-et-documentation?aid=6190&ptid=5&cid=240
Courrier aux Présidents d'Université sur l'application de la loi dite d'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels de la FP :
/Presse-et-documentation?aid=6194&ptid=5&cid=240
Lettre Flash n°34 : 1er Mai 2012 : tous mobilisés avec les syndicats
Publié le : 30/04/2012