Lettre Flash n°33 : Agenda social

Publié le : 14/12/2015

            

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AGENDA SOCIAL

Carrières des PRAG/PRCE, compte-rendu de la 1ère rencontre ministère-syndicats le 2 décembre
Dans le cadre de l’agenda social en amont des négociations PPCR (Parcours Professionnels, Carrières,
Rémunérations) internes à la fonction publique, s'est tenue le 2 décembre dernier une première réunion du groupe de
travail N°4 ministère-syndicats concernant les missions et perspectives de carrières dans l'enseignement supérieur et la
recherche et notamment, les PRAG/PRCE et assimilés.

Le SNESUP a été le porte-parole essentiel des collègues, notamment en transmettant la motion adoptée lors de
l’Assemblée générale nationale du 6 novembre et les documents revendicatifs détaillés votés lors de notre dernier
congrès du SNESUP.

Nous avons insisté dès notre déclaration liminaire (voir extrait : Le-Snesup/L-actualite-du-
SUP?aid=7415&ptid=5
) sur le retard de carrière anormal des PRAG/PRCE par rapport à nos homologues du post-bac
des lycées, ce que le ministère ignorait ou a feint d'ignorer, et sur les solutions pour y remédier. Nous avons montré que
la plus efficace des solutions était l'avancement d'échelon à un rythme unique, comme pour les enseignants-chercheurs,
la note administrative devenant alors obsolète. Cette méthode a en outre l'énorme avantage de simplifier la gestion
administrative, permettant ainsi de se concentrer sur une évaluation qui peut dès lors être plus collective et formative.
Notons que sur cette revendication le ministère a pu constater l’unanimité des organisations syndicales présentes (FSU,
SGEN, UNSA, SNPTES, Solidaire), la FERCsup-CGT et FO-supAutonome n’étaient pas représentées.

Le ministère a été très à l'écoute de nos arguments même si, bien sûr, cette (r)évolution ne peut pas se faire
indépendamment du secondaire (à noter que le SNES est sur les mêmes positions que le SNESUP en la matière).

L'application officielle du tableau d'équivalence des tâches aux PRAG/PRCE a été demandée mais le SNESUP a
dénoncé les dérives actuelles, avec "glissement de fonction vers l'administratif", et la nécessité de recruter les BIATSS
pour ce travail souvent assez éloigné de la pédagogie. Et dans un courrier additionnel, nous avons lourdement insisté
pour qu'aucune modification statutaire n'ait lieu sur cet aspect, ces responsabilités annexes ne devant en aucun cas
relever d'une obligation de service mais continuer de reposer comme actuellement sur le volontariat.

Enfin, faute de temps, les autres revendications (pourtant importantes) ont été (trop) rapidement abordées (salaires,
services, accès à la recherche, plan spécifique d'intégration des PRCE dans le corps des agrégés...) mais un autre
rendez-vous a été pris en janvier.

Le SNESUP, avec les collègues fera tout pour que le ministère soit contraint d'écouter et de prendre en considération le
vécu et les revendications des collègues. Pour cela, il est important de nous faire entendre, notamment à travers la
poursuite et l'amplification de nos rencontres locales de tous les collègues PRAG-PRCE, syndiqués ou non, en
prolongement de notre AG nationale. Ce n'est que par l'action que nous ferons bouger les lignes !

Enfin, la séance s'est terminée non sans que nous ayons émis une ferme protestation concernant le dangereux
concours spécial d’agrégation réservé aux docteurs (voir nos analyses antérieures sur le sujet et sur notre site :
Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=7416&ptid=5 ) et sur le passage en force du gouvernement
contre l'avis unanime des syndicats (sauf l’abstention bienveillante de l'UNSA qui a permis au ministère que son texte ne
soit pas bloqué), ce qui dénote une conception bien particulière du "dialogue social" !