Rappel des points essentiels du projet :
Nous donnons un chiffrage des conséquences du recul des bornes d'âge plus bas
Nous répondrons massivement à l'appel citoyen (lancé par 50 organisations dont la FSU et le SNESUP) :
« Les plus hautes autorités de l'Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d'être des fauteurs de troubles, Français d'origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d'être déchus de leur nationalité, parents d'enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d'une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.
Pour signer l'appel : http://nonalapolitiquedupilori.org
Calcul de la pension Fonction Publique = TT x 75% x (N/DSB) x (décote ou surcote) = TT x % (avec N ≤ DSB)
Né le 1er septembre 1951. Recruté à 23 ans au 1/9/1974 donc 37 annuités à 60 ans (Aucun trimestre dans un autre régime)
Lettre aux retraité(e)s n° 87 du 23 août 2010
Mardi 7 septembre dans toutes les agglomérations avec les appels de FSU, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, Solidaires, UNSA, la FGR-FP et de multiples associations et mouvements :
Manifestations, rassemblements, grèves, pour rejeter le projet gouvernemental de « réforme » des retraites de tous les salariés du privé comme du public.
Samedi 4 septembre
Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité
« Ce qui est à l'œuvre dans cette démarche ne s'inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d'assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l'ordre public n'a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l'indépendance de la justice et à l'individualisation des peines.
« La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ».
« Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n'a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.
« Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.
« Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d'une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle. »
Conséquences du recul des bornes de 60 et 65 ans pour les recrutements tardifs
(DSB = durée exigée pour une pension complète)
Exemple 1 :
2003
Loi Fillon
Woerth-Sarkozy
DSB à 75%
150 T
163 T(AOD)
164 T(AOD)
Départ légal
60 ans
60 ans
60 ans et 4 mois
Age à 75%
60 ans 3 mois
63 ans 9 mois
64 ans
Limite d'âge
65 ans
65 ans
65 ans 4 mois
Age | N | 2003 % |
Loi Fillon % |
Woerth-Sarkozy % |
60 ans | 148 | 74 | 62.48 | 0 |
60 ans 4 mois | 149 et 1 mois | 75 | 63.41 | 60.98 |
62 ans | 156 | 75 | 70.16 | 67.59 |
63 ans 9 mois | 163 | 75 | 75 | 74.54 |
64 ans | 164 | 75 | 75.93 surcote 1T | 75 |
65 ans | 168 | 75 limite d'âge | 79.68 limite d'âge, surcote 5T | 78.79 surcote 4T |
65 ans 4 mois | 169 et 1 mois | retraité | retraité | 79.68 limite d'âge surcote 5T |
Exemple 2 :
Né le 1er septembre 1952. Recruté au 1/9/1978 à 26 ans donc 34 annuités à 60 ans. (Aucun trimestre dans un autre régime)
2003 | Loi Fillon | Woerth-Sarkozy | |
DSB à 75% | 150 T | 164 T | 164 T (ou 165) |
Départ légal | 60 ans | 60 ans | 60 ans 8 mois |
Age à 75% | 63 ans 6 mois | 67 ans | 67 ans |
Limite d'âge | 65 ans | 65 ans | 65 ans 8 mois |
Age | N | 2003 % |
Loi Fillon % |
Woerth-Sarkozy % |
60 ans | 136 | 68 | 55.66 | 0 |
60 ans 8 mois | 138 et 2 mois | 69 | 58 | 55.303 |
63 ans 6 mois | 150 | 75 | 68.59 | 67.91 |
65 | 156 | 75 limite d'âge | 71.34 limite d'âge prolongation article 69 |
71.34 |
65 ans 8 mois | 158 et 2 mois | retraité | 72.71 | 72.71 limite d'âge prolongation article 69 |
67 ans | 164 | retraité | 75 fin de la prolongation | 75 fin de la prolongation |
Exemple 3 :
Né le 1er septembre 1958. Recruté au 1/9/1987 à 29 ans donc 31 annuités à 60 ans (aucun trimestre dans un autre régime)
2003 | Loi Fillon | Woerth-Sarkozy | |
DSB à 75% | 150 T | 166 T | 166 T |
Départ légal | 60 ans | 60 ans | 62 ans |
Age à 75% | Plafond 72% | 69.57 % à 67 ans et 6 mois | 73.19 % à 69 ans et 6 mois |
Limite d'âge | 65 ans | 65 ans | 67 ans |
Age | N | 2003 % |
Loi Fillon % |
Woerth-Sarkozy % |
60 ans | 124 | 62 | 43.41 | 0 |
62 ans | 132 | 66 | 52.18 | 44.72 |
65 ans | 144 | 72 limite d'âge | 65.06 limite d'âge prolongation article 69 |
58.55 |
67 ans | 152 | retraité | 68.67 | 68.67 limite d'âge prolongation article 69 |
67 ans 6 mois | 154 | retraité | 69.57 fin de la prolongation | 69.57 |
69 ans 6 mois | 162 | retraité | retraité | 73.19 fin de la prolongation |
70 ans | 164 | retraité | retraité | Si fin année universitaire 74.09 |
Pour les femmes salariées du privé qui ont eu des durées de cotisations réduites par suite d'obligations familiales ou autres
Premier exemple :
Assurée née le 1er/9/1952, selon le projet gouvernemental : départ possible à 60 a 8 mois, pas de décote à 65 a 8 mois.
Durée de cotisations 136 trimestres à 60ans au Régime général. La MDA (majoration de DA de 1 à 8 trimestres par enfant pour les femmes mères de famille) compensait la durée des cotisations. Que sera cette MDA dans le projet final ?
Calcul de la pension du RG = SAM x 50% x (décote ou surcote) x (N/durée) = SAM x %, (avec N ≤ durée exigée). S'ajoute la retraite complémentaire (ARCCO, AGIRC) qui initialement représentait environ la moitié de la retraite du RG
Les textes avant Balladur fixaient le SAM sur les 10 meilleures années. Depuis Balladur ce sont 25 meilleures années. Que fera le projet actuel ? Un régime par points ou notionnel pendrait toutes les années bonnes ou mauvaises pour le calcul de la moyenne, d'où une baisse supplémentaire du SAM.
De plus la majoration de la durée d'assurance (de 2,5% par trimestre fait après 65 ans) restera-t-elle dans le nouveau texte ?
Age | Nombre de T | Avant Balladur | Avec Balladur | Avec Fillon | Avec Woerth-Sarkozy |
N | durée = 150 T |
Durée 160 T pour decote, 150 T pour proportion |
durée = 164 T | durée = 164 T | |
60 ans | 136 | 29.46% | 22.67% | 30.06% | 30.72% |
60 ans 8 mois | 138 et 2 mois | 32.2% | 22.99% | 30.72% | 30.72% |
63 ans 6mois | 150 | 50% | 50% (avec majoration) | 47.56% | 40.07% |
65 ans | 156 | 50% | 50% | 49.08% | 45.60% |
65 ans 3 mois | 157 (majoré 161) | 50% | 50% | 49.08% | 46.55% ? |
65 ans 6 mois | 158 (majoré 166) | 50% | 50% | 50% avec majoration | 47.50% ? |
65 ans 8 mois | 159 | 50% | 50% | 50% | 48.47% ??? |
67 ans | 164 | 50% | 50% | 50% | 50% |
Deuxième exemple :
Assurée née le 1er septembre 1958, selon le projet gouvernemental : départ possible à 62 ans, pas de décote à 67 ans. Durée de cotisations 124 trimestres à 60 ans au Régime général. Même remarque sur la MDA.
Age | Nombre de T | Avant Balladur | Avec Balladur | Avec Fillon | Avec Woerth-Sarkozy |
N | durée = 150 T | Durée 160 T pour decote, 150 T pour proportion |
durée = 164 T | durée = 166 T | |
60 ans | 124 | 20.66% | 20.66% | 27.40% | 0% |
62 ans | 132 | 30.80% | 30.26% | 33.60% | 28.82% |
65 ans | 144 | 48% | 48% | 43.32% | 38.60% |
65 ans 3 mois | 145 (majoré 149) | 49.66% avec majoration | 49.66% avec majoration | 45.42% avec majoration | 39.47% ? |
65 ans 6 mois | 146 (majoré 153) | 50% avec majoration | 50% avec majoration | 46.84% avec majoration | 40.34% ? |
66 ans | 148 (majoré 163) | 50% | 50% | 49.69% avec majoration | 42.12% ? |
66 ans 3 mois | 149 (majoré 167) | 50% | 50% | 50% avec majoration | 43.02% ? |
67 ans | 152 | 50% | 50% | 50% | 45.78% ??? |
Conclusion :
Dans ces 5 exemples nous n'avons examiné que ce que provoquerait un recul des « bornes » d'âge. Nous voyons clairement que la loi Fillon de 2003 et son accentuation en 2009 ont déjà eu des conséquences désastreuses, puis le projet Sarkozy-Fillon-Woerth produit une nouvelle détérioration.
Que vaut le discours sur l' « égalité » ?
Oui, il y avait égalité correcte avant 1994, mais après Balladur, Fillon et Woerth-Sarkozy, il y aurait à nouveau cette « égalité » avec une pension « complète » à 67 ans ou jamais avant 70 ans. Qui dit mieux ?
Il ne s'agit pas d'un glissement des « bornes » qui conserverait le niveau des pensions mais d'une baisse générale soigneusement orchestrée.
Pour la loi Fillon de 2003 le dispositif est intervenu progressivement puis peu à peu il a montré sa gravité avec les allongements des durées, dans le secteur privé comme dans le secteur public : pour les recrutements tardifs, les périodes de précarité, les suppressions de bonifications, et les arrêts pour élever des enfants. On veut nous faire un coup semblable encore plus marqué par le projet gouvernemental actuel.
Les propositions du COR (Conseil d'Orientation des Retraites) au gouvernement en novembre 2007 (rapport officiel fiche 11-§2) ont été scrupuleusement retenues puisqu'il conseillait le recul des bornes :
« Un relèvement de ces bornes d'âge (...) aurait pour effet de retarder les départs en retraite. Selon les simulations, l'effet serait plus important à long terme dans le cas d'un relèvement de la borne de 65 ans ; en revanche, plus l'horizon est proche et plus l'impact d'un relèvement de la borne de 60 ans sur le recul de l'âge moyen de départ en retraite devrait être élevé, en raison de la plus grande proportion de personnes ayant validé la durée cible dès 60 ans. »
Et dans l'annexe 3 du même rapport il expliquait au gouvernement comment il fallait procéder :
« Prévoir sur le long terme et de manière graduelle les relèvements des âges légaux de la retraite peut permettre de rendre plus acceptable, politiquement et socialement, ce type de réforme. Ces délais peuvent être nécessaires pour que les différents acteurs puissent adapter leurs comportements aux nouveaux paramètres :.... » ( !!!)
D'où notre protestation depuis 2007 et notre dénonciation dans notre Lettre aux retraité(e)s de janvier 2008 !!
D'autant que dans son rapport de 2010 le COR reprend ses propositions de 2007 et s'en félicite.
Le projet est venu fin juillet devant la Commission de l'Assemblée Nationale. La majorité UMP a approuvé les points essentiels du texte Woerth-Sarkozy dont le déplacement des bornes à 62 et 67 ans. Les amendements avancés qui ont été retenus par la majorité gouvernementale ne jouent que sur des modalités d'application de certaines clauses. C'est le cas de la suppression des départs des fonctionnaires parents de 3 enfants bloqués fin 2011, et le flou concernant les polypensionnés de plus en plus nombreux et victimes du refus de proratisation, etc....... Rien de correct quant au financement
Avec raison nous avons plusieurs fois dénoncé la déclaration de Kessler du Médef pour que soient détruites les avancées sociales venues du programme du CNR, et la volonté de l'équipe Sarkozy d'appliquer une telle politique.
Notre ami retraité Jean-Marc GABAUDE de Toulouse dans un texte envoyé à la FGR met en lumière cette même politique qui vise la Fonction Publique et il rappelle les fondements de statuts fondamentaux tels le Statut Général et le Code des Pensions.
Voici ce qu'écrit très justement notre ami. Nous sommes heureux de publier ce texte :
« Combattons le passéisme rétrograde
Pire que conservateur, le gouvernement Sarkozy fait montre d'une cohérence réactionnaire passéiste tous azimuts, ainsi en détricotant le statut de la fonction publique et le code des pensions qui avaient été préfigurés sous le Consulat et l'Empire avant leur établissement dans la suite du XIXème siècle. Sous Napoléon Bonaparte, les fonctionnaires jouissaient d'une sécurité de l'emploi. Moyennant une retenue sur leur traitement, ils bénéficiaient, de même que leurs veuves, d'une pension de retraite. La création du Conseil d'Etat et de la Cour des comptes garantissait ce commencement de fonction publique. Le gouvernement Sarkozy rétroagit pour retourner en deçà de Napoléons 1er et de la Révolution, au temps du monarque et des seigneurs »
Le 4 septembre et le 7 septembre nous penserons à ce rappel.
Quelques informations
- 1) Validations :
Ces derniers mois beaucoup de collègues ont reçu les réponses à des demandes de validation de services de non titulaire. Voir chapitre 04 du Mémento Retraites du SNESUP.
A la réception de cette réponse l'intéressé a 2 mois pour contester une erreur ou un refus (par lettre recommandée avec accusé de réception, en fournissant des justificatifs). Puis il dispose de un an pour accepter ou refuser la pré-décision. Le Code des Pensions précise :
« Le silence gardé par le fonctionnaire pendant le délai... (un an prévu par article L5 du Code) vaut refus. L'acceptation ou le refus sont irrévocables. »
Si après réflexion l'intéressé accepte la pré-décision il subira la retenue rétroactive par versements mensuels. Le calcul de la somme se fait selon le traitement brut de titulaire au moment de la demande. Le taux de retenue sera celui qui était appliqué au moment où ces services auxiliaires étaient effectués.
- 2) Études :
Les conditions de rachat des années d'études fixées par la loi Fillon sont plus que scandaleuses. Nous les avons dénoncées dans le Mémento chapitre 07. La Fonction Publique les applique, mais l'acceptation finale est presque toujours IMPOSSIBLE compte tenu du coût.
Pour les fonctionnaires des collectivités territoriales par une délibération du CA de la caisse CNRACL du 31 mars 2004 les études faites pour être infirmier(e), sage femme ou assistant(e) social(e) sont validées comme services de non titulaire, donc abordables. Il est inadmissible que la Fonction Publique d'Etat refuse un tel dispositif.
Barème des cotisations des retraité(e)s pour 2010-2011
Nous demandons à tous les nouveaux et nouvelles retraité(e)s de signaler eux-mêmes, sans attendre, leur nouvelle situation à la direction nationale du syndicat pour bénéficier de la cotisation réduite et pour donner leur adresse postale pour recevoir normalement la « Lettre aux retraité(e)s » à chaque envoi.
Ce barème correspond sensiblement à 40% de la cotisation d'actif si vous êtes parti avec une pension à 75% avec tous vos trimestres et sans décote. Mais il tient compte des pensions plus faibles du fait d'un nombre insuffisant d'annuités, de carrières incomplètes, et des conséquences d'une décote qui est de plus en plus sensible. Il faut donc vous situer dans ce barème.
Si vous êtes nouveau(lle) retraité(e) et en prélèvement automatique, il ne faut pas stopper le prélèvement, il faut informez sans attendre le syndicat du montant de votre nouvelle cotisation d'après votre position dans ce barème, car vous êtes seul(e) à connaître le montant de votre pension compte tenu des dispositifs actuels. Votre cotisation prélevée sera ajustée par la trésorerie nationale.
Sinon, ancien(ne) ou nouveau(lle) retraité(e) adressez votre chèque, sur la base du barème, à la Trésorerie Nationale : SNESUP, 78 rue du Faubourg St Denis 75010 PARIS (ou CCP 754466 C. Paris) ou au trésorier de votre ancienne section syndicale si vous êtes encore en relation avec lui.
Si la loi des finances n'est pas modifiée, 66% de votre cotisation seront déduits de vos impôts sur le revenu.
D'une année sur l'autre, les montants des tranches évoluent selon l'évolution des pensions, mais le montant de la cotisation reste le même pour la 3ème année consécutive.
Pension mensuelle brute (principal) |
Cotisation syndicale |
|||
égale | ou inférieure | à | 1181 € | 41€ |
entre | 1182 | et | 1404€ | 48€ |
entre | 1405 | et | 1582€ | 58€ |
entre | 1583 | et | 1750€ | 66€ |
entre | 1751 | et | 1928€ | 71€ |
entre | 1929 | et | 2194€ | 80€ |
entre | 2195 | et | 2383€ | 90€ |
entre | 2384 | et | 2632€ | 99€ |
entre | 2633 | et | 2832€ | 113€ |
entre | 2833 | et | 3056€ | 118€ |
entre | 3057 | et | 3311€ | 131€ |
entre | 3312 | et | 3818€ | 141€ |
entre | 3819 | et | 3973€ | 161€ |
entre | 3974 | et | 4374€ | 173€ |
supérieure | ou égale | à | 4375€ | 192€ |
Faites connaître le travail du SNESUP, diffusez le Mémento-Retraites à vos collègues et aux services des personnels
Syndicat National de l'Enseignement Supérieur - 78, rue du Faubourg Saint-Denis - 75010 - Paris
Tél. : 0144799610 - Fax : 0142462656 - Courriel : [email protected] - Site web : www.snesup.fr