SNESUP – Pour réussir l’intégration Quelques questions et Depuis leur création, les Deux scenarii étaient envisageables : Derrière ces deux solutions, Et derrière ces deux L’enjeu est donc de taille. C’est pourquoi nous devons réussir La loi votée en avril 2005 Or, il y a deux mois, rien n’était Dans l’urgence, le ministère La première concerne les C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre, I – Pourquoi Parce que l’IUFM assure Parce que les missions de Parce que le service public de Parce qu’il faut Parce qu’il faut garantir II 1) La 2) * Par exemple, on peut proposer à titre - pour - pour - pour Le même problème se * 3) 4) CPER III Les personnels IATOS des Pour les personnels Même chose pour les Pour ceux qui bénéficient 5) 6) Quels IV Le cahier des charges de la Le conseil de l’IUFM doit De quelle manière vont Les préparations aux 5) V Recherche-action, recherche en Devant les atermoiements du Au delà de la situation Reims le 12 juillet 2006
Document de travail
de l’IUFM Champagne-Ardenne
pistes de réponses
IUFM sont sous le feu de critiques diverses, légitimes de la
part des stagiaires et des formateurs, polémiques de la part
des forces hostiles à l’institution. Leur évolution
était donc nécessaire.
soit l’intégration à l’université
pour mieux adosser la formation des enseignants à la
recherche, intégration qui clôturait le processus
inauguré par le rapport Bancel en 1989 et la création
des IUFM ; soit des écoles professionnelles placées
sous l’autorité des recteurs et de l’inspection.
ce sont deux conceptions des métiers de l’enseignement
qui s’opposent. L’intégration à
l’université permet de développer la conception
de l’enseignant /ingénieur, concepteur de sa
pratique. L’école professionnelle produit un enseignant
applicateur des injonctions ministérielles.
conceptions du métier d’enseignant, ce sont deux
conceptions de l’Ecole de la République et deux
conceptions de la formation du citoyen qui s’affrontent.
l’intégration.
donne un délai de 3 ans pour cette intégration. Il faut
donc, pour des raisons budgétaires, que les IUFM aient rejoint
l’université le 1° janvier 2008.
fait.
a donc décidé de procéder à l’intégration
en deux vagues.
académies de Limoges, La Réunion et Reims. Si le
processus d’intégration n’aboutit pas avant le
printemps 2007 et ses échéances électorales, il
faut craindre un abandon de ce projet et un repli, facile à
mettre en œuvre, sur une école professionnelle.
nous syndiqués du SNESUP, à l’université
et à l’IUFM, pour réussir l’intégration.
l’article 713-9 de l’actuel code de l’éducation
(ex 33), qui va faire de l’IUFM une nouvelle composante à
statut dérogatoire dans l’université ?
des missions de service public et que ces missions doivent être
garanties par un article 33 offensif, afin d’éviter
toute dilution des formations dans l’université. En
outre, la logique de professionnalisation en œuvre au sein des
IUFM, est très différente de la logique d’entreprise
qui gagne aujourd’hui nombre de formations universitaires.
service public nécessitent que l’Etat soit représenté
au sein de l’école qui a pour mission la formation des
enseignants.
formation porté par l’IUFM doit garantir l’unité
de la formation des enseignants sur tout le territoire.
conserver le recrutement par concours, et non, comme en Allemagne,
Grande Bretagne ou ailleurs en Europe, former un « stock »
de gens employables, qui détiennent un diplôme ;
libre ensuite à chaque détenteur de ce diplôme
de trouver un emploi.
les moyens alloués par l’Etat à la formation des
enseignants de même qu’il faut préserver le
budget de l’université du choc de l’intégration
(par exemple le budget de l’université ne pourrait
supporter le paiement des frais de déplacement des
stagiaires, qui relèvent de l’Etat, mais sont honorés
avec une année de retard).
- Côté Université
formation des enseignants devient une mission essentielle et
explicite de l’Université.
Statuts de l’université : l'intégration de
l’IUFM dans l’université nécessite un
changement de statut (majorité des 2/3) en particulier sur les
points suivants :
dans les instances universitaires : les personnels et usagers de
l’IUFM doivent être représentés, avec une
place accrue au CEVU.
transitoire, de compléter les 3 conseils centraux à
partir de scrutins partiels (ne concernant que les personnels et
usagers de l’IUFM) dans les collèges électoraux
existants après création d’un nouveau secteur :
le CA : 1 PU, 2 sièges « autres »
et 2 sièges usagers (collège assimilé étudiant),
le CS : 1 PU, 1 HDR, 1 docteur, 1 usager,
le CEVU : 1 PU, 2 « autres », 3 usagers.
pose pour la CPE.
représentativité au niveau national au CNESER
(élections à l'automne).
Compatibilité des outils de gestion. La LOLF
prévoit que les budgets des universités sont calculés
sur des indicateurs précis. Les outils logiciels différents
doivent donc être rendus compatibles. Le ministère doit
s’engager à financer les coûts afférents à
cette opération.
(Projet Etat Région). Les projets communs doivent être
re-dynamisés dans le cadre de l’intégration.
- Côté IUFM
IUFM sont, pour une bonne partie, détachés du
secondaire. Quel sera leur futur statut ?
enseignants du secondaire affectés à l’IUFM,
prévoir des dispositifs de type « carte scolaire »
pour ceux qui le souhaitent, puisque l’établissement
IUFM va disparaître de fait (cette mesure permet aux collègues
l’attribution de points supplémentaires pour une
mutation conforme à leurs souhaits).
personnels enseignants du premier degré affectés à
l’IUFM.
de décharge ou affectés statutairement en temps
partagés, le ministère doit équilibrer, dans le
cadre de la LOLF, la part correspondante des financements qui
revient au recteur (le recteur met à la disposition de l’IUFM
des personnels à temps partiels. Dans le cadre de la LOLF ce
ne sera plus possible, en dehors d’un financement spécifique).
Quelle assurance a-t-on du maintien des sites départementaux
? Le ministère doit garantir ce maintien, dans une annexe au
contrat d’établissement.
seront les nouveaux modes de relation entre rectorat, inspections
académiques et conseil de l’IUFM ? Cela suppose
l’adoption de statuts nouveaux côté IUFM avec
nouvelle répartition des sièges dans ce conseil.
- Côté formations
formation ne sera officiellement connu qu'à l'automne.
Nous avons demandé au ministre que nous soit transmis le
projet, qui a finalement été communiqué ce 12
juillet au SNESUP. Nous avons également demandé à
être auditionnés par le HCE (Haut conseil de
l’éducation).
conserver la maîtrise des formations (votées au CA de
l’université), notamment du calendrier des stages
(illustration du lien inspection/rectorat/iufm, en fait pour éviter
toute ingérence du rectorat ou des inspections académiques
dans des formations universitaires).
s'insérer les étudiants et stagiaires de l'IUFM dans
le schéma LMD ? Quelles seront les passerelles ?
concours et la formation professionnelle doivent aboutir à
l’obtention d’ECTS s’inscrivant dans un cursus
master.
L’intégration devrait faciliter la mastérisation
de la formation.
- Côté recherche
didactique, en épistémologie, doivent pouvoir se
déployer en symbiose avec les autres recherches de
l’université.Conclusion
provisoire
ministère, le SNESUP doit être le moteur d’une
intégration réussie surtout après le vote des
motions de défiance des personnels des trois IUFM concernés.
champardennaise, l’urgence d’un cadrage national est
évidente tant pour les statuts que pour la régulation
ultérieure du dispositif. Le ministère doit donc
assumer ses responsabilités et rédiger dans l’été
les textes nécessaires à l’application de la loi.
IUFM Reims
Publié le : 12/07/2006