Grenoble III: Le collectif initié par le SNESUP-FSU remporte le CA

Publié le : 15/05/2008

Communiqué de presse

Paris, le 15 mai 2008

Grenoble III confirme la contestation des orientations gouvernementales

Les élections aux conseils de l?Université Stendhal Grenoble 3 ont eu
lieu le 13 mai.

La section SNESUP de cette université a pris l'initiative et a choisi
d'impulser un processus de discussion en vue de l'élaboration collective
d'une plateforme sur la base des valeurs suivantes : démocratie, service
public, laïcité, liberté académique, et du rejet des dispositions de la
LRU.
Des groupes de travail thématiques, composés de syndiqués et de non
syndiqués, ont fait émerger des propositions concrètes qui ont été
discutées largement.
Ensuite, les listes se sont constituées avec des
collègues qui se sont engagés sur la base de ce projet (avec la volonté
de ne pas reconduire l'actuel président et de rompre avec ses pratiques
autocratiques ce qui constituait un préalable).

Le collectif ainsi créé
a annoncé, dès le début, son souhait de porter Lise Dumasy (SNESUP) à la
présidence de l'Université.

La liste « Agir pour l?Université Stendhal, Démocratie, Service public,
Laïcité, Liberté académique » composée de collègues syndiqués (SNESUP,
Sgen-Cfdt, Sup?Recherche-Unsa,Solidaires-Sud Éducation, SNPREES-FO), de
collègues non syndiqués, et de membres de SLU, est arrivée en tête dans
les 3 conseils et dispose d'une majorité en sièges confortable.

    Conseil d'Administration :
  • Collège A : 6 sièges sur 7
  • Collège B : 6 sièges sur 7

Ce résultat vient s'ajouter à bien d'autres : Paris IV, Paris XIII,
Montpellier III, Rennes II, Amiens, Besançon, Valenciennes, Le Havre,
Lille III, ... comme aussi à Dijon, Paris X et Orléans.

Il s'inscrit comme un démenti supplémentaire à l'auto-satisfaction de
la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et du
gouvernement. Les grèves et manifestations dans l'éducation,
l'enseignement supérieur, comme les consultations électorales à venir
qui concerneront Paris XI, Caen, Rouen, Lille I, Paris VIII, etc.,
amplifieront, à l'appel en particulier du SNESUP, la contestation des
orientations gouvernementales pour imposer le renouveau nécessaire du
service public d'enseignement supérieur et de recherche
.