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23 septembre 2005
RENTREE REELLE
La lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
Quoiqu'en disent les ministres de Robien et Goulard, convoquant la presse en catimini (voir ci-dessous) pour Au coeur des difficultés d'ampleurs inégales selon les établissements et les filières : les dispositifs LMD conçus Sont mis en péril la dynamique des connaissances, nos métiers (l'articulation enseignement recherche), la
s'auto féliciter des conditions de la rentrée universitaire, les personnels et les étudiants vivent une toute autre
réalité.
et mis en oeuvre sans augmentation des moyens. L'accroissement de toutes les tâches d'enseignement, de suivi
des étudiants, de liens avec les milieux professionnels, d'organisation...alors que les postes de personnels IATOS
manquent en grand nombre partout, engendre des situations inacceptables.
réussite des étudiants.Toutes ces raisons militent pour une forte mobilisation des personnels du supérieur dans
les actions de rentrée décidées au plan local comme à Rouen (voir ci-dessous), Paris 7,... et dans l'action
nationale -grève et manifestation ? du 4 octobre.
DES INFOS EN DIRECT DE ROUEN
Parti de l?UFR des sciences depuis le 12 septembre, le report
de la rentrée s?étend à d?autres composantes. La question du
non paiement des heures d?encadrement réalisées en 04-05
est en principe résolue, grâce à l?action déterminée des
personnels en ce début septembre.
De toutes façons, l?essentiel est ailleurs et concerne
l?asphyxie des universités. Le versement immédiat à 100 %
de la DGF à l?université de Rouen et un plan de rattrapage
des postes IATOS (157 postes) et d?enseignants (40 postes)
sont les premières mesures à prendre.
A ce jour, les UFR de droit-sciences économiques, à une
faible majorité, et les UFR staps et médecine ne sont pas
encore jointes au mouvement. Par contre, à la suite des
sciences, les lettres, la psycho et la socio sont dans l?action.
De fait, il n?y aura pas de rentrée lundi 26.
La mobilisation est donc fortement ascendante. Il est clair
que les résultats de l?entrevue entre le président et les
représentants du ministre le mardi 27 auront un rôle
déterminant sur l?évolution du conflit.
La situation de l?université de Rouen est une illustration des
méfaits d?une politique de restriction budgétaire aggravée par
la mise en ?uvre contrainte et précipitée du LMD.
Rouen, le 23 septembre 2003
LETTRE ADRESSEE LE 23 SEPTEMBRE
A DOMINIQUE DE VILLEPIN
PAR LA FSU, LE SNESUP ET LE SNCS
Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons le regret de vous alerter sur ce qui nous apparaît un
dysfonctionnement démocratique grave de nos institutions
républicaines.
En tant qu'organisations syndicales, de plus largement les plus
représentatives dans nos secteurs éducation nationale y compris
l'enseignement supérieur et la recherche, nous sommes une nouvelle
fois non seulement exclus de toute concertation quant aux mesures
préparées et mises en oeuvre par les pouvoirs publics pour ce qui
relève de nos champs d'activité, mais, de plus, exclus des
informations-mêmes diffusées à la presse.
La situation est flagrante dans le cadre de la préparation de la LOP
Recherche pour laquelle nos demandes de concertation sont restées
sans réponse depuis le 27 juillet. Elle l'est également sur les
questions de rentrée universitaire ces derniers jours (conférence de
presse de G. de Robien et F. Goulard du 21 septembre).
Nous avions cru entendre dans votre discours de politique générale
une tout autre attention aux "partenaires sociaux".
.....
Gérard ASCHIERI Secrétaire Général de la FSU |
Jean FABBRI Secrétaire Général du SNESUP-FSU |
Jacques FOSSEY Secrétaire Général du SNCS-FSU |
Communiqué de presse du 23 septembre
FAEN - FERC-CGT - FSU ? SGEN-CFDT- UNSA Education
Réussir le 4 octobre
Les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA
Éducation appellent l?ensemble des personnels de l?Éducation, de la
Jeunesse et des Sports et de la Recherche publique à se mobiliser
avec les salariés du privé et du public le 4 octobre par une journée
nationale de grève et de manifestations.
Elles revendiquent une autre politique éducative qui, à l?inverse de
la loi Fillon, permette la réussite scolaire de tous les jeunes.
- Cette politique nécessite :
- une véritable politique de l?emploi public, en particulier un budget
2006 qui réponde aux besoins et qui restitue les moyens supprimés
(postes, options, remplacements, scolarisation en maternelle,
TPE, ?) ; - une programmation de moyens pour répondre à l?ensemble des
besoins et de la démocratisation du service public, sans aggraver les
conditions de travail ni imposer d?heures supplémentaires ; - la fin de la précarité qui ne cesse de croître ;
- des mesures salariales pour tous permettant d?assurer le maintien
et une progression du pouvoir d?achat et des mesures spécifiques
pour les bas salaires.
Les fédérations rappellent que seule une politique ambitieuse pour le
service public d?Éducation et pour la Recherche permettra de
répondre aux besoins de la société. L?avenir passe par cette
ambition.
Pour la FAEN, la FERC-CGT, la FSU, le SGEN-CFDT et l?UNSA
Éducation il faut tout faire pour réussir le 4 octobre.
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués (fichier pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir, de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier, ? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation à : [email protected]