Flash n°38 (html)

Publié le : 11/03/2008

Numéro 38


11 mars 2008


CHERCHEURS ET ENSEIGNANTS DU SUPÉRIEUR MÉCONTENTS VOUS ETES
COMPTÉS….

COMPTEZ-VOUS !

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)


 

Balayant avec mépris l’expression des scientifiques, des assemblées
collégiales et représentatives (CNU, CP-CNU, Comité national,
CNESER,…), le président de la République a déclaré
: "J'ai vu que l'on m'accusait de vouloir modifier l'organisation de la
recherche en France, c'est vrai ….Pas de réforme, pas d'argent
public en plus".

"Mettre un terme" à un système "invraisemblable",
où un "vieux statut mité fait que [les] meilleurs chercheurs
sont trop vieux pour chercher [en France] et assez jeunes pour être rémunérés
à prix d'or chez les autres", est l’objectif annoncé
du président qui semble ne voir la réussite d’orientations
scientifiques que dans les gains financiers individuels des acteurs de la recherche,
avec, selon lui, la "bizarrerie qui consiste à ce que [les] meilleurs
chercheurs, les plus jeunes, soient débauchés par les autres parce
qu'ils sont payés trois fois plus cher ailleurs".

Nicolas Sarkozy, dans ce discours le 5 mars 2008 au Sénat, livre des
décomptes très approximatifs :"J'étais très
heureux d'ailleurs de voir qu'il y avait en tout et pour tout 200 personnes
dans la rue". Il évoquait, à sa façon, la manifestation
organisée par l'intersyndicale de l'enseignement supérieur et
de la recherche, SLR et SLU, mardi 4 mars à Paris devant le ministère.
Nous étions plus de 500 à Paris, plusieurs centaines en province
et, au même moment, plus de 600 responsables d’unités de
recherche, des membres d’instances locales ou nationales de prospectives
scientifiques lançaient un appel pour une autre politique de recherche.(voir
lettre flash 37)

Il a une nouvelle fois vanté le crédit impôt recherche
: "c'est le plus puissant levier dans le monde pour soutenir l'investissement
dans la recherche de nos entreprises". Il ne dit pas que sur les dépenses
salariales qui bénéficient de cette opération fiscale,
moins de 14% relèvent de l’emploi effectif d’un nouveau salarié
titulaire a minima d’une thèse.

Ce mépris pour la longueur des cortèges revendicatifs (et le
nombre de manifestants) ne peut durer. La combinaison des initiatives nationales
(une autre est prévue le 27 mars, jour de vote sur l’organisation
de la recherche à l’INSERM et de discussions sur le plan stratégique
au CNRS) et des bons résultats électoraux dans les scrutins pour
les CA+CS+CEVU, doit s’amplifier comme la pression sur tous les présidents
sortants et les élus pour que soient respectées les orientations
retenues par les collègues. Des scrutins tenus à se jour se dégage
une forte solidarité combative pour contester la loi LRU et faire discuter,
émerger et mettre en œuvre des alternatives.

Au-delà des enjeux locaux, c’est bien le sens des votes qu’il
faudra compter dans les universités de Toulon, Avignon, Bordeaux 2, Bretagne
Occidentale, Paris 7, Bretagne Sud, qui se tiennent ce mardi 11 mars, et des
universités de Nantes (le 17) , Littoral, Lille 2, Nancy 1, Paris 3,
La Rochelle, Clermont-Ferrand 2, Cergy-Pontoise le 18 mars.

Le SNESUP appelle à construire les meilleurs résultats pour les
listes qui contestent la LRU et sur lesquelles se trouvent ses militants et
à faire entendre la voix des universitaires dans les cortèges
FSU du 19 mars prochain. Le SNESUP, ses sections locales, ses adhérents
porteront partout sur la place publique les enjeux pour l’université
des premiers votes du CA, en particulier lorsqu’un président en
exercice demande sa confirmation. L’expression du vote des collègues,
des BIATOSS et des étudiants doit être entendue ; il est inconcevable
d’envisager diriger une université en ignorant le vote majoritaire,
en jouant de manœuvres ou de pressions. Les présidents désavoués
par le vote des collègues ne sauraient être confirmés. (voir
« Que faire pour le 1er CA » sur www.snesup.fr)



Elections 2008 au Comité national de la recherche scientifique Voter
et faire voter pour les candidats SNESUP-SNCS

Le début du scrutin aura lieu le 17 mars 2008, la clôture du scrutin
(date limite de réception des votes) 14 avril 2008.

Les matériels de vote sont envoyés à l'adresse professionnelle
des électeurs extérieurs au CNRS.

En cas de non réception du matériel de vote : contactez l'UPS2299
« Organisation des élections » par courriel ([email protected])
pour qu’un nouveau matériel vous soit adressé.

Le matériel électoral pour les collèges A et B est composé
de : un porte adresse personnalisé avec les instructions de vote, un
bulletin de vote, détachable du porte adresse, portant la liste des candidats
associés à une case à noircir, des professions de foi,
une enveloppe réponse T déjà affranchie (sauf pour les
envois depuis l'étranger) pour insérer et renvoyer le bulletin
de vote.



Si vous constatez un oubli dans le matériel électoral, envoyez
un courriel à [email protected]
et doublez-le vers : [email protected]

style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : [email protected]
Site web : www.snesup.fr


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]