

Numéro 35
22 février2008
ENSEIGNANTS-CHERCHEURS OPPOSITION AUX « COMITES DE SÉLECTION
» DISCRÉTIONNAIRES dans le respect des disciplines, pour une égalité
de traitement des candidats dans toutes les universités, le SNESUP s’adresse
à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
La
lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
Madame la Ministre,
Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat (CSFPE) dans
sa dimension statutaire, convoqué le 20 février, a pris acte du
report de l'examen par cette instance du projet de décret sur les comités
de sélection. Ce dispositif, inscrit dans la loi LRU, visant à
la suppression des commissions de spécialistes et à leur remplacement
par de petits comités ad hoc non fondés sur les sections du CNU
rencontre l'hostilité d'une large part de la communauté universitaire.
Avec le SNESUP, le vote de 2/3 de la parité syndicale lors du CTPU,
s'est d'ailleurs significativement exprimé en "contre".
Le report vers un CSFPE se tenant au mieux le 18 mars, rend plus pertinente
encore la proposition que nous avons déjà formulée. Nous
vous demandons de faire en sorte que dans tous les établissements les
procédures de recrutements d'enseignants-chercheurs pour la vague du
printemps s'opèrent selon les dispositions antérieures avec les
commissions de spécialistes telles qu’élues jusqu’ici
et auxquelles les collègues sont particulièrement attachés.
Il s'agit tout à la fois de prendre acte des contestations qui s'expriment
(dont les votes dans les établissements universitaires donnent la mesure)
et d'une mesure d'équité et d'égalité pour des recrutements
sur un statut national. Les dispositifs doivent être comparables d'un
établissement à l'autre. Il ne serait pas acceptable que l'absence
de décret, et une loi bâclée, suscitant outre des oppositions
de fond, des contestations de forme (la manière d'exclure les membres
"locaux" du comité de sélection lorsqu’ils sont
plus nombreux à vouloir siéger que les extérieurs, par
exemple) conduisent à des recrutements contestés ou retardés.
Par ailleurs, nous venons d’apprendre les dispositions que vous venez
d’arrêter, sans concertation préalable authentique ni consultation
des instances qualifiées comme le CNESER, pour le plan licence et le
plan campus. Sur ces deux questions, nous vous demandons de convoquer le CNESER.
……
Dernière minute : Succès des listes de contestation de la loi
LRU
à Rennes 2, collèges A et B, à Nanterre, collège
B. Continuons !
Dans l’action le 4 mars !
Les syndicats et organisations soussignés appellent les personnels à
agir le 4 mars sur la base de leurs revendications, en convergence avec les
directeurs d’unités et membres d’instances scientifiques.
Ils proposent que soient organisés des AG (partout dans les établissements
et les universités) et des rassemblements, pour informer les collègues
et les amener à se mobiliser.
A Paris, un rassemblement « créatif » aura lieu à
12 heures, 1 rue Descartes, devant le Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche.
à l’appel de : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNETAP, SNEP) - CGT
(SNTRS, FERC-SUP) –
UNSA (Sup’Recherche, SNPTES, A&I) - CFTC-INRA – SOLIDAIRES (Sud-Recherche-EPST,
Sud-Education) - SLR – SLU – UNEF
style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : [email protected]
Site web : www.snesup.fr
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]