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Numéro 28
18 nov 2008
DERNIERS JOURS ?
La
lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
Passé la réunion du CTPU (*) du 24 novembre, le statut national
des enseignants-chercheurs aura vécu si rien n’est fait pour empêcher
sa dislocation en autant de pseudo-statuts régis localement par des présidents
d’université transformés en managers aux pouvoirs étendus.
Porter atteinte aux libertés scientifiques, considérer l’enseignement
comme une punition (par des services alourdis) est une politique qui ruine l’enseignement
supérieur et la recherche. Au-delà de la colère, l’inquiétude,
le désarroi sont de vaines attitudes, le chacun pour soi n’est
jamais gagnant. Tous les enseignants du supérieur, et pas seulement les
enseignants-chercheurs, premiers visés dans ce dispositif qui veut mettre
fin à leur statut national, doivent intervenir et, additionnant leurs
signatures sur la pétition nationale – http://recherche-enseignement-superieur.fr
-, additionnant leurs présences actives dans la grève du 20 novembre
et les manifestations, mettre en échec la révision du décret
statutaire de 1984.
C’est dans l’action collective construite dans les universités,
élaborée en résonance avec les autres secteurs de l’éducation,
solidairement bouleversés par la dégradation des dispositifs de
formation des enseignants, qu’il convient d’engager un à
un tous les personnels et tous les étudiants dans tous les établissements
d’enseignement supérieur. L’opposition, artificiellement
construite par le ministère, entre les personnels, entre les établissements,
entre les filières de formation, ne vise qu’à affaiblir
les possibilités de riposte solidaire.
Les organisations syndicales, tant dans l’enseignement supérieur,
avec les collectifs et associations, que dans le premier et le second degrés,
dans une unité peu commune associant les organisations étudiantes
et lycéennes, appellent à faire du jeudi 20 novembre une journée
de grève qui comptera. Les manifestations organisées ce 20 novembre,
à l’appel de toutes les organisations dans la quasi-totalité
des villes de France, doivent conduire le gouvernement à inverser les
logiques qui maltraitent les services publics, à réorienter les
choix budgétaires désastreux pour notre pays, pour ses services
publics, pour la jeunesse, pour la recherche, pour ses personnels.
Penser qu’on peut construire un rapport de forces sans grève ni
manifestations est une illusion. Le SNESUP, avec ses élus dans toutes
les instances locales et nationales, appelle solennellement tous les universitaires
à l’action pour l’ensemble de nos revendications.
Tous en grève le 20 novembre !
(*) Comité Technique Paritaire des Personnels enseignants titulaires
et stagiaires de statut Universitaire.
Pour mettre en échec l’explosion des statuts, appel intersyndical
et associatif
http://www.recherche-enseignement-superieur.fr
« L'éducation nationale en danger : pour une vraie formation
des enseignants »
http://appeldu8novembre.fr
Au-delà du 20 novembre, des actions en perspective pour nos revendications,
pour le service public
Lundi 24 novembre : réunion du CTPU
; appel à soutenir les élus SNESUP qui s’opposeront
au décret statutaire
Mardi 25 novembre : Journée d’action dans les
IUT pour défendre leurs missions, les budgets et les postes
Jeudi 27 novembre : au CNRS , à
Paris, pour empêcher le démantèlement de cet
organisme, …
style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : [email protected]
Site web : www.snesup.fr
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]