Flash n°25 (html)

Publié le : 27/03/2007

Numéro 25

26 mois 2007


CHOISIR LA FSU, LE SNESUP POUR VOUS FAIRE ENTENDRE

Réussir l’intégration des IUFM et vote du 27 mars pour le
CTPMESR

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)


 

1. IUFM :

Nous sommes amenés à distinguer

• la visée universitaire, éducative de l’intégration
: asseoir plus fortement les formations sur la recherche en éducation
(à développer), faire évoluer les recrutements, articuler
formations académiques, pratiques et réflexion sur celles-ci,
etc.,

• de la brutalité des dispositifs arrêtés par le gouvernement
pour précipiter certains IUFM (9 aujourd’hui) dans des universités
« intégratrices ».

Nous tenons au SNESUP à développer, au sein de l’ «
IUFM intégré », le potentiel de formation dans sa richesse
et sa diversité, dans ses implantations équilibrées sur
le territoire national. Ainsi, une mission nouvelle et d’importance s’inscrit
dans celles de certaines universités. C’est une ambition importante
pour laquelle il convient de rassembler toutes les compétences, sans
pour autant fragiliser les filières de formation, en particulier en L,
les filières de recherche (et pas seulement dans les sciences de l’éducation)
des universités « non intégratrices ».

Dans les IUFM, dans les Universités, le SNESUP, ses sections interviennent
avec force pour le respect des missions, des droits des personnels et la signature
de conventions équitables entre tous les partenaires. Les statuts de
l’IUFM, devenu Ecole interne, doivent faire toute leur place aux personnels,
aux étudiants en formation, aux organisations syndicales.

Le SNESUP intervient partout avec le SNES, le SNUIPP, le SNEP,
le SNASUB, pour rassembler les collègues et leurs revendications.



2. CTPMESR :

Le Comité Technique Ministériel Paritaire de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche est consulté sur les statuts des
établissements, les statuts des personnels, à l’exception
de ceux (PU, MCF, Assistants de l’Enseignement Supérieur) qui relèvent
du CTPU, les décrets concernant les personnels précaires, les
textes relatifs au Comité Hygiène et Sécurité.

Tous les personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
en particulier tous les enseignants du supérieur, sont donc concernés
par les questions traitées au CTPMESR, et sont susceptibles d’y
siéger, comme représentants désignés par les organisations
syndicales. La répartition des sièges se fait
sur la base des résultats des élections du CTPU
(pour les enseignants-chercheurs de statut universitaire), des CAP
des corps de fonctionnaires de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur
(chercheurs, ITA, ITARF, enseignants ENSAM, …) et, pour les autres
catégories
, de ce scrutin de représentativité.

Qui vote ?

- les personnels titulaires qui ne sont pas représentés
dans des CAP propres à l’Enseignement Supérieur et
à la Recherche : ASU, TOS, enseignants du second degré affectés
dans le Supérieur, enseignants-chercheurs relevant des corps spécifiques
des Grands Etablissements et des ENS, astronomes et physiciens du Globe,
enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (PU-PH, MCU-PH),

- les élèves fonctionnaires stagiaires
des ENS, ENSIB et Ecole Nationale des Chartes,

- tous les agents non titulaires de droit public en fonction dans les
EPCSCP et les EPST, notamment ATER, moniteurs, lecteurs, maîtres
de langues, associés, invités, contractuels, vacataires
(sauf vacations occasionnelles)…

 

Enseignants du second degré affectés dans
le supérieur


Votre participation au scrutin du 27 mars est nécessaire pour
la revalorisation des carrières et des salaires, le rétablissement
du barème national, l’amélioration des conditions
de travail, l’allègement du service d’enseignement,
droit à la recherche, un véritable droit à mutation
dans l’Enseignement Supérieur, la transparence des procédures
d’affectation et des mutations

Enseignants non-titulaires, ATER, jeunes chercheurs

Les enseignants du Supérieur ont été délibérément
écartés des mesures de « résorption de l’emploi
précaire » de 1995

et 2000 (plans Perben et Sapin).

 

Le SNESUP et la FSU revendiquent la mise en place d’un vrai
plan de résorption de l’emploi précaire, adapté
au niveau des diplômes et des qualifications de l’Enseignement
Supérieur et préconisent un dispositif de pré-recrutement
et de formation des enseignants-chercheurs dans un statut de fonctionnaire
stagiaire
.

Dans l’immédiat le SNESUP et la FSU revendiquent la revalorisation
des salaires et des allocations, le maintien de leur indice à titre
personnel pour ATER détachés, un service d’enseignement
réduit de moitié, avec un salaire à temps plein,
pour tous les ATER.





.

 

 

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– Site web : www.snesup.fr


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]