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26 janvier 2006
VERS DES MANIFESTATIONS D’AMPLEUR
JEUDI 2 FEVRIER – MARDI 7 FEVRIER
La
lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
La logique d’affaiblissement des services publics, de déréglementation,
appelle des ripostes d’ampleur dans le monde du travail dans son ensemble
comme chez les étudiants, futurs salariés. Dans le monde de l’enseignement
supérieur et de la recherche, l’opposition aux dispositifs brutaux
de fragilisation des laboratoires et des enseignements prévus par le
« pacte recherche » doit conduire à amplifier les mobilisations
avant le vote à l’Assemblée pour imposer le retrait du pacte.
La brutalité du gouvernement, tant pour les mesures salariales, puisqu’il
veut imposer une baisse du pouvoir d’achat aux fonctionnaires, comme pour
l’emploi public, avec plus de 3000 suppressions de postes aux concours
de l’enseignement et encore avec le Contrat de Première Embauche,
appelle les ripostes les plus larges et les plus unitaires. Elles se dessinent.
Le SNESUP appelle tous les collègues à y contribuer
JOURNEE NATIONALE D'ACTION DU 2 FEVRIER
SALAIRES, EMPLOI, QUALIFICATIONS
LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA FONCTION PUBLIQUE
(CGT, FO, FSU, CFDT, UNSA, SOLIDAIRES, ...)
APPELLENT A UNE JOURNEE NATIONALE D'ACTIONS,
AVEC GREVE ET MANIFESTATIONS,
LE JEUDI 2 FEVRIER 2006
POUR LA DEFENSE DU POUVOIR D'ACHAT ET DES SERVICES PUBLICS,
POUR LA REFONTE DE LA GRILLE INDICIAIRE
ET LA RECONNAISSANCE DES QUALIFICATIONS.
Dans leur ensemble, les syndicats de l'enseignement supérieur et de
la recherche invitent les personnels à participer aux actions unitaires
du 2 février, et à se mobiliser dans leur secteur :
- pour la défense du service public d'enseignement supérieur et
de la recherche ;
- contre le projet de "pacte pour la recherche".
Contre la perspective de la seule précarité pour toute la jeunesse
via le "contrat de première embauche" que le gouvernement souhaite
faire passer en force à l'Assemblée nationale, une action nationale
est prévue le 7 février 2006 à l'appel des confédérations
syndicales et associations de jeunes (voir déclaration du 24 janvier
ci-dessous).
SNESUP-FSU
Pour la région parisienne :
MANIFESTATION JEUDI 2 février 2006
à Paris
14h de République à Opéra
Pour les régions :
voir sur le site de la FSU
*
* * *
Imposer le retrait
du Contrat de Première Embauche
Le gouvernement poursuit et aggrave le démantèlement du Code
du Travail et des droits sociaux : la loi Fillon sur les retraites restreint
les possibilités d’embauche des jeunes en retardant les départs
à la retraite et dévalorise les droits à pension ; dans
la foulée du contrat nouvelle embauche (CNE), l’entrée dans
la vie active est maintenant globalement précarisée par le contrat
première embauche (CPE), les stages, les petits boulots…
Les jeunes voient reculer une nouvelle fois la perspective d’un emploi
stable et des droits qui y sont attachés.
Avec le nouveau dispositif CPE que le gouvernement souhaite faire adopter à
la hussarde, c’est ainsi la reconnaissance des formations et qualifications
–notamment celles délivrées dans l’enseignement Supérieur-
qui se trouve considérablement fragilisée. C’est aussi l’abandon
de l’objectif d’élévation du niveau des qualifications
qui est signifié (vers 50% d’une génération ayant
une qualification supérieure et 3 millions d’étudiants en
formation initiale et continue). Abandon qui est aussi à l’œuvre
dans le projet de loi de programme pour la recherche qui est discuté
en urgence à l’assemblée nationale. Projet qui augmentera
la précarité dans l’enseignement supérieur et la
recherche.
Le SNESUP se félicite de l’unité des organisations syndicales
et étudiantes pour la journée du 7 février et de son lancement
dés le 31 Janvier. Leur appel à l’action est dans le prolongement
de la déclaration UNEF-SNESUP du 20 janvier « le gouvernement
instaure et fige une véritable « double peine » pour les
étudiants : déjà précaires dans leurs conditions
de ressources durant leurs études, ils se voient « précarisés
» à nouveau et pour 2 ans lors de leur entrée dans la vie
active. Le CPE pèsera sur les conditions de travail,
les garanties statutaires de tous les salariés. Il propose un avenir
bouché ! Nous en demandons le retrait ».
Le SNESUP prendra toutes les dispositions pour assurer le succès, y
compris par la grève, de cette journée du 7 Février. Il
invite les personnels à y participer massivement.
Il appelle à reporter les examens et les enseignements prévus
ce jour-là. Dans tous les établissements, il invite les universitaires
à participer pleinement aux assemblées générales,
manifestations unitaires prévues ce 7 février.
Dès à présent, il prend tous les contacts avec les organisations
syndicales de l’enseignement supérieur et de la recherche pour
donner toute l’ampleur nécessaire au mouvement unitaire en cours.
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : [email protected]