PARIS, 12 janvier 2011 (AFP)
- Un des civils tués mercredi par balles
"Ce décès, qui s'ajoute à d'autres, est insupportable et intolérable", a
Selon un témoin interrogé à Douz (550 km au sud de Tunis) par l'AFP, M.
Selon ce témoin, un ancien syndicaliste, des manifestants s'étaientUn des tués de Douz (Tunisie) mercredi était enseignant en France
dans la ville tunisienne de Douz, Hatem Bettahar, était professeur
d'informatique à l'Université de Technologie de Compiègne, a indiqué
mercredi soir à l'AFP un syndicaliste enseignant.
Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, premier syndicat de
l'enseignement supérieur, a précisé que M. Bettahar, 38 ans, était
depuis plus de dix ans enseignant-chercheur à Unité Mixte de Recherche
Heuristique et Diagnostic des Systèmes Complexes (Heudiasyc) de l'UTC de
Compiègne.
déclaré M. Tassel. "Je dénonce avec véhémence la politique répressive du
pouvoir tunisien, je suis solidaire et j'assure de notre soutien les
luttes en cours sur le territoire tunisien".
Bettahar a été l'une des deux personnes tuées par des tirs de la police
à Douz mercredi.
rassemblés mercredi matin devant le siège de la sous-préfecture quand la
police a utilisé du gaz lacrymogène "avant de tirer à balles réelles",
faisant deux morts et quatre ou cinq blessés.
Un cousin de Hatem Bettahar, vivant en France, a assuré à l'AFP avoir vu
des photos qui lui ont été envoyées de Douz, sur lesquelles il est
clairement visible qu'Hattem Bettahar a été atteint d'une balle en
pleine tête.
Dépèche AFP du 13 janvier
Publié le : 13/01/2011