Publié le : 30/06/2006



CONFERENCE
DES DIRECTEURS D’IUFM


29
et 30 juin 2006


Lieu
de la Conférence : locaux de la MAIF à Niort


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Jeudi
29 juin 2006


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Sont
excusés
: Max Dorville, directeur de l’IUFM de Guadeloupe,
Françoise Fleury, directrice de l’IUFM de Rouen, remplacée
par Monsieur Daniel Horlaville, Serge Goursaud, directeur de l’IUFM de
Versailles, Pierre Jullien, directeur de l’IUFM de Bourgogne, Claudette
Lapersonne, directrice de l’IUFM de Paris, remplacée par Monsieur
Laurent Fourcaut Directeur adjoint, René Lozi, directeur de l’IUFM
de Nice, Antoine Primerose, directeur de l’IUFM de Guyane.



  1. Discours
    de bienvenue de Danièle Houpert, directrice de l’IUFM
    de Poitou-Charentes



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Dans
son allocution de bienvenue, Danièle Houpert adresse tout
d’abord ses remerciements à la MAIF pour l’accueil
de la CDIUFM dans ses locaux de Niort. Elle dresse tout d’abord
une présentation de l’IUFM de Poitou-Charentes :
l’institut accueille en moyenne 2000 étudiants et
stagiaires et se trouve plutôt bien situé pour les
résultats aux concours (en deuxième position pour le
second degré).


Dans
une région à l’identité peu affirmée
(comme le nom lui-même l’indique :
Poitou-Charentes), ses différences se situent dans le
contraste entre le pays rural et le pays maritime, ouvert au
tourisme, et dans le déséquilibre démographique
accentué entre la Charente et la Vienne.


La
forte tradition liée aux Ecoles Normales s’estompe
lentement, l’IUFM apportant à la Charente et aux
Deux-Sèvres une vie universitaire qu’ils n’ont pas
et instaurant avec les universités de Poitiers et La Rochelle
une collaboration étroite.


Parmi
les points forts, le développement des relations
internationales, avec un taux élevé de stagiaires
partant à l’étranger, favorise le brassage entre
formateurs et stagiaires et apporte une plus value culturelle.


En
matière de partenariat, les relations sont bonnes avec les
départements ainsi qu’avec les Conseils Généraux,
qui apportent leur appui financier, mais moins avec la Région.


En conclusion,
l’IUFM est de taille modeste mais bien implanté dans son environnement
social et politique.



  1. Intervention
    de Jacques Durand, président de la CDIUFM



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Jacques
Durand présente tout d’abord l’ordre du jour,
commentant au fur et à mesure les points importants qui ont
marqué la période écoulée depuis la
dernière Conférence des directeurs à Reims.




  • Concernant
    les IUFM « mono-Université » appelés
    à être intégrés prioritairement, Jacques
    Durand précise qu’après un contact avec Pierre Jullien,
    directeur de l’IUFM de Bourgogne, la DGES a pris la décision
    d’inscrire l’intégration de cet institut à une
    date ultérieure. Sur les quatre IUFM sollicités au départ,
    seuls trois entreront donc dans le processus, les IUFM de Reims, Limoges
    et La Réunion.



  • Mentionnant
    la réponse écrite du Ministre, en date du 21 juin 2006, à
    la lettre rédigée en commun lors de la réunion de la
    CD à Reims, Jacques Durand indique que les modalités juridiques
    prévues pour l’intégration des IUFM demeurent inchangées,
    en particulier celles relatives à l’application de l’article
    L.713.9 du Code de l’Education, malgré la position unanimement
    affirmée des directeurs en faveur de l’article L.719.10. Alors
    que des établissements d’enseignement supérieur se voient
    conférés une nouvelle autonomie pour mieux remplir les missions
    qui leur sont dévolues par l’Etat, concernant les IUFM, il
    souligne à nouveau que ce sera la première fois, dans l’histoire
    de la République, que 31 établissements d’enseignement
    supérieur perdront d’un coup leur personnalité juridique
    et morale et leur autonomie financière. Si, au terme du processus
    ainsi engagé, la qualité de la formation professionnelle des
    enseignants y trouve pleinement son compte, ce choix du législateur
    aura été justifié. La nation et le système éducatif
    l’apprécieront, le moment venu.





  • Le
    déplacement en Autriche, le 22 juin 2006, du Ministre de l’Education,
    Gilles de Robien, avait pour objectif de procéder à une étude
    comparative des systèmes éducatifs européens, en particulier
    en matière de formation des enseignants. Le président J. Durand
    et deux vice-présidents, M. Altet et RP Giorgi, ont accompagné
    le Ministre durant cette journée à l’académie
    pédagogique fédérale de Vienne. Ils se sont attachés
    à attirer l’attention du Ministre sur les caractéristiques
    de la formation initiale des enseignants et les conditions de réussite
    de l’intégration des IUFM aux Universités (cf. positions
    de la CDIUFM). De semblables tournées s’ensuivront en Suède
    (août) et en Belgique (septembre). Un compte rendu du président
    de la CDIUFM a été diffusé à ce sujet aux directeurs
    par voie électronique le 26 juin 2006.





  • Concernant
    l’audition du président de la CDIUFM (9 juin 2006) devant le
    Haut Conseil de l’Education, Jacques Durand indique que les principales
    questions ont porté sur le futur cahier des charges, l’amélioration
    attendue de la formation initiale des enseignants, l’intégration
    des instituts dans les universités. Le Haut Conseil de l’Education
    est appelé à remettre son avis sur le cahier des charges national
    de la formation des enseignants à la rentrée universitaire
    2006.





  • Selon
    le président, la nature du futur cahier des charges national est
    difficile à arrêter, deux choix étant possibles :
    un cadre relativement prescriptif (par ex. : contenus de formation
    et modalités d’évaluation arrêtés par une
    instance nationale, s’imposant aux universités), ou une simple
    recommandation d’un référentiel de compétences
    professionnelles attendues chez le futur enseignant (le CEVU de l’université
    arrêtant, dans ce cas, ses propres contenus de formation qui seront
    mis en œuvre par l’IUFM). Sur la question des préparations
    aux concours et de la formation initiale des futurs enseignants, Jacques
    Durand a rappelé que le décret de création de l’IUFM
    pouvait stipuler un article « 33 dur » (les ministres
    compétents pouvant « flécher les moyens »),
    article 33 mieux adapté - selon d’ailleurs les directeurs unanimes
    - au pilotage des dispositifs de formation dans un environnement universitaire
    attaché à son autonomie et souffrant souvent de rivalités
    « facultaires » entre UFR. A cette occasion, Jacques
    Durand rappelle que la force actuelle des propositions de la Conférence
    des Directeurs d’IUFM réside dans les solidarités internes
    qui se sont nouées au fil du temps, dans les analyses qui ont été
    progressivement et communément développées, dans la
    crédibilité des positions de la Conférence régulièrement
    publiées sur le Portail des IUFM. Présentement, il appartient
    au Bureau de maintenir cette unité de la Conférence dans les
    circonstances actuelles et à venir.





  • Le
    Livre Blanc : en cette période où l’éducation
    fait partie des thèmes débattus dans l’opinion publique,
    on peut le considérer comme un document utile vis-à-vis des
    medias et des partenaires. Dans la perspective des futures élections
    présidentielle et législatives, l’équipe permanente
    est chargée de faire un état des lieux de la formation des
    enseignants à l’étranger et d’étudier les
    propositions des différents partis politiques, à partir de
    critères communs : durée du cursus de formation, existence
    ou non de concours, nature de l’institut de formation, etc..).




  1. Interventions
    de Gilles Baillat, directeur de l’IUFM de Reims, Michel
    Pousse, directeur de l’IUFM de La Réunion et Bernard
    Valadas, directeur de l’IUFM de Limoges.



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La
rencontre du 12 juin 2006 à la DGES :


Les
directeurs des IUFM appelés à être intégrés
au 1er janvier 2007 présentent une synthèse
de la rencontre du 12 juin réunissant les trois directeurs,
les trois recteurs concernés, un président et deux
vice-présidents des trois universités concernées,
un vice-président de l’université de Bourgogne,
ainsi que Jean-Marie Monteil, directeur général de la
DGES et Jean-Pierre Korolytski, son adjoint. (Le document sur
l’intégration accompagné de ses annexes, remis
par le ministère le 12 juin aux trois directeurs, est
distribué en séance aux directeurs).




    • Gilles
      Baillat
      rappelle tout d’abord la ligne directionnelle que
      s’était fixée la CD à Reims :



  • Une
    intégration réussie permettant de répondre
    efficacement aux sollicitations ministérielles doit se faire
    sur la base de l’article 43 ;


  • La
    nécessité de publication de textes réglementaires
    (cahier des charges, contenu du décret de création du
    futur IUFM,…) avant l’enclenchement du processus
    d’intégration ;


  • Le
    respect d’un délai pertinent permettant l’exploration
    et la maîtrise des bonnes conditions techniques de
    l’intégration, c’est-à-dire plutôt
    janvier 2008 et non janvier 2007.



 


Maintenant
cette dernière position, Gilles Baillat, en réaction à
la commande de la DGES en date du 12 mai, avait rédigé
une note argumentaire (voir document joint au dossier), faisant état
des « obstacles à l’intégration 
au 1er janvier 2007». Reprenant ces arguments lors
de la réunion animée par JM Monteil, il a défendu
l’intégration, y compris dans le cadre de l’article
33, mais seulement à partir de janvier 2008, cette échéance
étant pleinement conforme à la loi. Il a également
soulevé la question du rôle indispensable des IUFM dans
la professionnalisation des enseignants et celle de la place du
recteur dans le futur conseil de l’institut (avec la
difficulté, qu’au-dessus, se situe le président
de l’université intégratrice).


Les réponses
de J.M. Monteil aux différentes questions font état
d’un maintien des positions de la DGES sur la date du 1er
janvier 2007. Quelques précisions ont été
néanmoins apportées :




  • Deux
    décrets d’abrogation et un décret d’intégration
    pourraient être pris.



  • Les
    inspecteurs (IA-IPR, IEN) n’auraient pas vocation à rester
    dans le futur IUFM intégré.



  • L’Université
    et sa composante IUFM n’auront pas à délivrer de master
    (alors que la possible délivrance d’un master apparaît,
    jusqu’à ce jour, comme le principal argument positif en faveur
    de l’intégration des IUFM aux universités).



  • Tous
    les emplois resteront à l’IUFM, cette information étant
    à signaler à l’ensemble des personnels.



Arguant
du fait que les principales difficultés : la présence
d’écoles annexes, la récupération des
postes DETU, le contentieux financier avec les universités,
veulent être réglés ou sont en passe d’être
réglés dans les IUFM, G. Baillat pense démontrer,
contrairement aux allégations du directeur de la DGES, qu’on
ne peut accuser les IUFM de tiédeur vis-à-vis de
l’intégration. Au regard de la démocratie
universitaire, il est par ailleurs totalement incongru que la
question de la représentation des usagers et des personnels
dans les trois conseils (CA, CS, CEVU) ne puisse pas être
examinée avec toute l’attention qu’elle mérite.
Peut-on imaginer que les usagers et les personnels des IUFM ne
puissent pas être représentés dans ces conseils
durant plusieurs années ?


 




    • Michel
      Pousse,
      intervenant à son tour, rappelle tout d’abord
      qu’il réfute totalement l’appellation
      d’IUFM « volontaires » utilisée
      dans la lettre du directeur de la DGES et dans les documents
      ministériels. Il évoque ensuite la situation de
      l’IUFM de La Réunion  :



  • les
    syndicats ne sont pas opposés à l’intégration,
    sous réserve que les conditions de l’amélioration
    de la qualité de la formation soient patentes et garanties


  • l’université
    est preneuse de l’intégration pour des raisons
    financières et de moyens en personnel que peut apporter
    l’IUFM et aurait, dans cette perspective, une singulière
    propension à vouloir mutualiser tous les services, en
    récupérant au passage les principaux personnels dont
    elle aurait besoin, au détriment de l’appui aux
    missions de l’institut article 33.


  • Le
    C.A de l’IUFM de la Réunion a mis en avant, dès
    la date d’intégration de l’institut, le principe
    de la nécessité absolue de sa représentation au
    sein des trois conseils de l’Université de l’île
    de La Réunion.


  • A
    la rentrée, le successeur de Michel Pousse sera probablement
    nommé administrateur provisoire.


  • Le
    budget IUFM est toujours établi pour 2007 et le recteur ne
    semble vouloir une intégration au 1er janvier 2007
    que si les conditions du bon fonctionnement du futur institut sont
    réunies.



 





    • Bernard
      Valadas,
      de l’IUFM de Limoges, en complément aux informations
      déjà fournies, insiste sur les raisons, semble-t-il, d’abord
      politiques du calendrier du processus d’intégration (décision
      en mai 2006 du directeur de la DGES – intégration impérieuse
      de trois IUFM au 1er janvier 2007), raisons méconnaissant
      totalement les fortes contraintes techniques de réalisation qui,
      si elles ne sont pas maîtrisées, mettront à mal la
      qualité de la formation initiale des enseignants à travers
      l’affaiblissement notable de la gouvernance, l’absence de
      représentations dans les conseils, etc. Il envisage d’écrire
      une lettre au DGES pour rappeler tous ces obstacles qui relèvent
      du bon sens. Selon lui, une rencontre avec les secrétaires généraux
      et les agents comptables des IUFM s’impose pour éviter de
      plonger la formation des enseignants dans les plus grandes difficultés
      .





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Débat :


Dans
le débat qui s’ensuit et qui se continuera l’après-midi
se pose tout d’abord la question de la représentativité
des trois IUFM intégrés
en priorité, et celle de leur
statut
 : IUFM expérimentateurs ou premiers IUFM supprimés
et intégrés à l’université de rattachement ?


Les
rapports entre l’université et sa future composantes
article 33,
article « dur » ou « mou »,
restent encore à régler par le Ministère. On
attend de connaître le champ d’application du décret
de création


Concernant
la marge de mutualisation des services, des directeurs se
montrent confiants dans l’intérêt protecteur de
l’université pour ses composantes et s’opposent
ainsi à ceux qui sont partisans, à l’image des
IUT, d’une autonomie structurelle plus forte des IUFM (article
33 « dur » avec notamment des moyens fléchés).


S’agissant
du processus lui-même, P. Demougin avance l’idée
d’une intégration par étapes en fixant une
chronologie dans les domaines fonctionnels, pédagogiques ou de
pilotage


Norbert
Fleury est pour la diffusion d’un texte de principes fort
portant sur la représentation, les problèmes de
gouvernance, le maillage territorial et la mastérisation.
Selon lui, chaque université étant différente,
les solutions techniques sur, par exemple, la mutualisation ou non
des services de scolarité ou de documentation différeront
ensuite d’un IUFM à l’autre. Une proposition plus
concrète, de l’ordre du décret (moyens fléchés),
pourrait, selon les souhaits de G. Baillat, garantir ainsi le
maintien des services de l’IUFM en appui adapté aux
missions de formation.


Gilles
Baillat souligne les menaces qui pèsent sur la continuité
du service public de l’Etat si on ne pense qu’à
publier un décret d’abrogation des IUFM avant de
s’interroger sur les conditions de réussite de la future
école interne (donnant lieu au décret de création
du futur IUFM intégré). Il estime qu’une
intégration réussie passe par une logique pragmatique,
avec un examen attentif des problèmes et un respect des
situations des personnels. Pour garantir l’amélioration
attendue de la formation initiale des enseignants, il faudrait
probablement conserver et adapter les modes de fonctionnement
actuels, en s’appuyant sur le principe de subsidiarité.


Parmi
les problèmes évoqués, la sélection à
l’entrée (en fonction notamment des capacités
d’accueil et du nombre de places au concours), dans l’optique
de la possible délivrance d’un master, entre en conflit
avec l’idée même de concours, idée selon
laquelle tous les candidats devraient être acceptés. Il
est rappelé que, d’après les processus de Bologne
et de Lisbonne, tous les Etats membres de la Communauté
devront en 2010 recruter leurs fonctionnaires à l’issue
de la formation.


Dans
les universités multi-sites, les directeurs soulignent le
grave déficit en étudiants auquel devront faire face
les universités qui n’intègreront pas l’IUFM.
Cette dérégulation des flux des étudiants serait
particulièrement marquée à Paris, mais concerne
dans des proportions variées un certain nombre d’académies.


 


Suite
à cette discussion et à la réunion menée
la veille avec les secrétaires généraux sur ces
mêmes sujets, le président fait la synthèse
des points les plus importants
qui sont toujours les mêmes
à rappeler :



  • les
    moyens : attribution dans le cadre de l’art L.713.9, des
    crédits et des ressources humaines correspondants (y compris
    la question des DETU)




  • la
    gouvernance : directeur, directeurs adjoints, SGASU (la
    question du devenir des responsables de sites et des agents
    comptables doit également être posée.


  • la
    représentation des personnels et des usagers dans les
    conseils de l’université.


  • le
    maillage territorial, essentiel, à garantir au regard du
    premier degré (stage en responsabilité filé
    PE2, formation continue).



 


Ces
points seront mis en avant dans une lettre ou une note au Ministre.
Il sera également rappelé que les conditions d’une
bonne réussite de l’intégration ne sont pas
réunies, à savoir, la publication préalable du
cahier des charges (prescriptif ou simplement indicatif) et le
contenu du décret d’application.


 



  1. Projet
    de création d’un « groupe de
    travail-conseil » auprès des trois IUFM



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  • Compte-rendu
    de la réunion du 28 juin avec les bureaux respectifs des
    Secrétaires Généraux et de la CDIUFM :




Les secrétaires généraux,
représentés lors de la réunion du 28 juin, par
trois personnes, Dominique Boitout de l’IUFM de Rennes,
Dominique Ropital de l’IUFM d’Orléans Tours,
Jean-Louis Fourcaud de l’IUFM de Poitou-Charentes, se sont
déclarés prêt à oeuvrer avec la CDIUFM
dans le cadre d’un groupe de travail dédié à
l’intégration. Il a été décidé
de créer un groupe de coordination restreint avec les
représentants de chacun des bureaux de la CDIUFM, des SG et
peut-être des agents comptables (le bureau recevra les AC des
IUFM d’Aquitaine et du Limousin le 12 juillet 2006 ;
Thérèse Lagarde, de l’IUFM d’Aquitaine,
remplacant l’actuelle présidente, Corinne Brun-Wilhelm
de l’IUFM de Lorraine). Ce groupe pourra s’appuyer sur
des commissions compétentes traitant des thèmes de
travail prioritaires définis à la rentrée.



Un calendrier de travail sera arrêté,
de septembre à décembre 2006 et des comptes-rendus
portés à la connaissance des directeurs par voie de
liste de diffusion
.


 



  1. Intervention
    de M. Caillon, premier Directeur de l’IUFM de
    Poitou-Charentes, sur la formation et l’éducation à
    la « gestion des risques ».



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Niort
est connu pour sa spécialisation autour des mutuelles de
l’assurance et propose même une formation universitaire
dispensée par l’IRIAF : « Institut des
Risques Industriels et Financiers ».


Au
titre de son expérience dans la formation des enseignants et
dans le cadre de son association, Monsieur Caillon, ex-directeur de
l’IUFM de Poitou-Charentes, s’engage fortement dans
l’organisation d’un pôle « d’éducation
à la gestion des risques », qui va au-delà
de la seule prévention des risques et complète les
missions existantes de l’IRIAF. Constatant les difficultés
de mise en synergie des différentes commissions mises en place
par l’Education Nationale, cette association se fixe pour
objectif de constituer une plateforme regroupant les différents
acteurs : des assurances, des chercheurs, des formateurs, des
éducateurs… Ce pôle se verrait confier un
programme de recherche sur l’éducation à la
prévention et à la gestion des risques, mais aussi une
mission documentaire de recensement des actions de formation en
France et à l’étranger.


Son
ambition est d’impliquer également les IUFM, l’ESEN
et le CNED. L’association a élaboré un projet qui
sera transmis à la rentrée aux directeurs des IUFM
afin qu’ils puissent monter un réseau intra et inter
IUFM sur la formation à l’éducation aux risques,
avec un correspondant dans chaque établissement.





Les
directeurs, faisant part des sollicitations diverses auxquelles ils
sont exposés à la suite des instructions ministérielles
sur les priorités nationales, s’interrogent sur la part
de formation initiale ou plutôt de formation continue à
réserver à ce projet. Pour sa part, Danièle
Houpert souligne l’intérêt de ce travail sur
l’éducation au comportement, qui peut être
transféré d’un risque à l’autre et
donc déboucher sur une approche transversale efficace.









  1. Dossier
    Formation initiale et continue des enseignants (M. Altet)



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  • Réorganisation
    du plan de formation des PE2
    (circulaire du 11 mai 2006, mise en
    place du stage en responsabilité, filé sur 30 jours)



Marguerite
Altet rappelle sa proposition de charte nationale relative à
la mise en œuvre de la circulaire, à partir des grandes
lignes élaborées le 8 juin 2006 par le groupe de
travail des D.A. en charge de la formation. Un tour de table est
proposé.


De
l’avis de certains directeurs, c’est la question de
l’accueil qui est actuellement la plus préoccupante, en
raison en particulier du problème des décharges et de
l’organisation des remplacements. Une charte locale sur
l’accueil des stagiaires entre les directeurs d’école
et les stagiaires, permettrait de mieux fixer les modalités de
fonctionnement.


Danièle
Houpert précise qu’une discussion avec les IA n’a
pas laissé d’espoir d’une souplesse possible dans
le début de la mise en place de ce stage (c’est bien dès
la rentrée qu’il doit débuter). D’après
Patrick Mendelsohn, la mobilité des stagiaires, y compris dans
le cadre d’Erasmus, devrait au contraire continuer à
être favorisée, pour répondre à la volonté
politique du Ministre de développer les compétences
linguistiques des futurs enseignants.


Il
est proposé de reprendre ultérieurement (après
la rentrée 2006) la discussion sur l’organisation et les
effets du stage en responsabilité filé pour pouvoir
disposer d’un « retour du terrain » de la
part des 31 IUFM.



  • Apprentissage
    de la lecture
     : conformément aux injonctions
    ministérielles,
    mise en
    place généralisée d’un module de 50
    heures.


  • Formation
    aux mentions complémentaires (CAPES- CAPEPS)
     :
    Afin
    de mieux prévoir les dispositifs à mettre en place, il
    est demandé à chaque institut de s’informer du
    nombre de candidats PLC2 reçus aux mentions complémentaires.
    Une mise au point sera faite à la prochaine rentrée.


  • Mise
    en œuvre d’une FOAD dans la préparation du
    CA-PASH
     :
    la DESCO
    demande de préparer au CAPA-SH et attend des propositions
    pour la rentrée. Certains directeurs signalent que la mise
    en œuvre d’une formation à distance s’oppose
    au principe de l’alternance et soulève la question de
    la délivrance des diplômes. Un groupe de travail est
    chargé de traiter ces questions, sous la conduite de
    Dominique-Guy Brassart  et d’un D.A. de l’IUFM
    du Nord-Pas-de-Calais : les IUFM de Grenoble, Lyon, Limoges,
    Aquitaine, Poitou-Charentes, Auvergne, Amiens se proposent d’y
    participer également.







  1. Dossier
    espace européen et relations internationales (R.-P. Giorgi)
     



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  • PESI :
    pour pouvoir leur
    attribuer le reliquat de la bourse PESI, Solidarité Laïque
    attend un compte-rendu de la part des IUFM dont les projets ont été
    retenus.


  • Le
    dossier du Chili
     :
    suite à la
    demande de l’Ambassade du Chili,

    une formatrice de
    l’IUFM Nord-Pas-de-Calais a été sélectionnée
    pour une mission en FLE d’un mois auprès
    d’établissements du réseau français.


  • Bilan
    des journées de formation des 12 et 13 juin 2006

    :
    La signature d’une
    convention cadre, formalisant le partenariat de l’Agence
    Socrates-Leonardo et de la CDIUFM, a eu lieu le 12 juin, dans le
    cadre d’une journée organisée par les deux
    partenaires sur les dispositifs européens. La deuxième
    journée de ce séminaire (13 juin) consistait en une
    formation assurée par FCI sur la réponse aux appels
    d’offres internationaux. Plus de 65 participants de 29 IUFM
    ont assisté à ces journées. Les documents
    distribués lors de ce séminaire seront bientôt
    disponibles en ligne.


  • La
    base de données d’expertises
     :

    Pour procéder aux ultimes rectifications permettant la mise
    en route du dispositif informatique il a été demandé
    de tester les formulaires proposés. Roger-Pierre Giorgi
    remercie les acteurs de l’équipe technique du Portail
    qui ont permis la mise en œuvre rapide de ce projet.


  • Le
    Dossier USA
     

    est coordonné par Claudette Lapersonne, qui adressera
    ultérieurement une note d’information. Il faudrait
    réunir un comité de pilotage qui permettrait aux
    directeurs des IUFM concernés et à leurs chargés
    de RI d’avancer sur le protocole. Lors de la réunion
    entre la DRIC, la commission Fullbright, l’Ambassade des USA,
    la DES et la CDIUFM qui s’est tenue 1er juin, la question du
    décret du 25 août 2005, qui ne prévoit pas la
    question des stages hors d’Europe, a été à
    nouveau soulevée. Un accord de principe est donné par
    la DPE, à condition d’obtenir les garanties nécessaires
    concernant les modalités. Un compte rendu détaillé
    de cette réunion sera adressé aux IUFM concernés.




Le programme permettra à
une trentaine de stagiaires PLC2 d’effectuer un stage de 3 mois
aux USA. Dans un premier temps, le programme sera ouvert seulement
aux PLC2 histoire-géographie, de manière à
faciliter cette première expérimentation. Les IUFM
communiqueront à la rentrée à la CDIUFM la liste
de PLC2 potentiellement intéressés.



  • Le
    dossier franco-britannique
     : La journée du 2 juin
    entre chargés de RI et formateurs impliqués dans le
    programme a été une journée de travail et
    d’évaluation du cadre commun de références
    considéré globalement comme utile et positif. Une
    rencontre similaire avait eu lieu à la fin du mois de juin à
    Londres et arrivait aux mêmes conclusions que celles de la
    réunion de Paris.


  • Renouvellement
    des accords du Touquet
     :
    le 9 juin 2006, Jim Knight, Ministre délégué à
    l’enseignement scolaire, a été reçu par
    Gilles de Robien afin de signer un nouveau texte renouvelant les
    accords du Touquet. Il consacre, dans l’article 3, le
    partenariat entre les deux pays en matière de formation. Le
    succès de ce principe d’échanges croisés
    courts selon un cadre commun de références a été
    unanimement salué. En outre, il est fait mention dans ce
    texte d’une extension aux DNL.











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Vendredi
30 juin 2006


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Sont
excusés
: Max Dorville, directeur de l’IUFM de
Guadeloupe, Françoise Fleury, directrice de l’IUFM de
Rouen, remplacée par Monsieur Daniel Horlaville, Serge
Goursaud, directeur de l’IUFM de Versailles, Pierre Jullien,
directeur de l’IUFM de Bourgogne, Claudette Lapersonne,
directrice de l’IUFM de Paris, remplacée par Monsieur
Laurent Fourcaut Directeur adjoint, René Lozi, directeur de
l’IUFM de Nice, Antoine Primerose, directeur de l’IUFM de
Guyane.







  • L’ordre
    du jour de la CD des 11 et 12 mai à Reims est adopté
    sous réserve de rectification, page 2 du compte-rendu §
    4, (tour de table) :....Au lieu de :" fait état de la
    motion proposée par son institut ", lire " fait
    état de la demande émanant de son institut".


  • En
    remplacement de la réunion prévue initialement en
    octobre / novembre dans le Pacifique, la CDIUFM est fixée les
    19 et 20 octobre à Clermont-Ferrand.



















  1. Procédure
    et calendrier de renouvellement du bureau :
    Président
    et vice-présidents



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Reprenant
les différentes discussions et hypothèses émises
par les directeurs depuis la dernière CDIUFM de Reims, le
président, en s’appuyant sur le règlement
intérieur de la Conférence, résume l’état
des possibilités concernant la procédure, les
possibles modifications envisagées et le calendrier de
renouvellement du bureau
.


Dans
le cadre du débat qui s’installe et considérant,
au regard du quorum requis, que l’assemblée est
souveraine, deux opinions émergent clairement. Comme cela
avait déjà été évoqué à
Reims, la première met en avant le souhait de modifier les
statuts en supprimant, au terme du mandat de deux ans, la clause de
« non renouvellement du président ». La
seconde souhaite que les statuts soient conservés en l’état,
mais que les élections du futur président soient
déplacées à la fin de l’année
universitaire 2006-2007.


Chacun
s’étant exprimé, le président met aux voix
la première proposition : « suppression de
la deuxième partie de l’article 4 du règlement
intérieur stipulant le non renouvellement du mandat du
président
 ».






Votants :
26 Pour : 23
Contre : 3 Abstention : 0






L’article
4 est donc modifié à la majorité des deux tiers
(seule la majorité absolue était requise).


Dans
la perspective de l’élection du futur président
de la CDIUFM et conformément aux dispositions du règlement
intérieur, tout directeur souhaitant déposer sa
candidature peut le faire dès maintenant : sa
candidature, accompagnée d’une profession de foi, devra
être déclarée avant le premier tour de scrutin.
Une fois élu, le président soumettra à
l’approbation de la Conférence son équipe de
vice-présidents.









  1. Dossier
    Recherche et Développement (P. Mendelsohn)



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  • Comité
    de pilotage CDIUFM / SDTICE
    : l
    es
    deux représentant de la CDIUFM,
    Gilles
    Baillat et Pierre Jullien,
    jusqu’ici
    sollicités, n’étant pas en mesure d’assister
    à toutes les réunions,

    Didier Geiger et
    Paul Busuttil proposent leur candidature pour étoffer
    l’équipe.


  • Séminaire
    C2i 2e
     :
    pour répondre
    à la demande de la SDTICE, Marguerite Altet propose l’IUFM
    de Nantes comme lieu d’accueil du prochain séminaire
    sur l’évaluation des compétences, les 16 et 17
    novembre 2006




Concernant le C2i2e, le
prolongement de la période de généralisation de
l’expérimentation du C2I niveau 2 nécessite de
fixer les règles de la certification.



  • Séminaire
    « Enseigner pour le futur »
     :
    Jeannine Caplet
    représente la CDIUFM au comité de pilotage .


  • L’opération
    « dotation en ressources numériques »,

    pilotée par Gilles Braun, de la SDTICE,  
    consiste
    à fournir aux nouveaux titulaires une clé USB
    contenant des ressources numériques: Didier Geiger se propose
    de représenter les IUFM dans cette opération.


  • Comité
    de pilotage du portail des IUFM
     :
    L’IUFM
    de Rennes étant surreprésenté, Norbert Fleury
    demande à être remplacé. Didier Geiger et Paul
    Busuttil proposent leur participation. Un compte rendu de la
    dernière réunion du 9 juin a été
    diffusé par voie électronique aux directeurs le 7
    juillet.


  • La
    formation à distance sur l’utilisation de la
    photothèque
    , organisée
    par Frédérique Stain et Agnès Poussin, à
    destination des chargés de communication inscrits, est une
    belle illustration de mutualisation, dont les IUFM peuvent
    s’inspirer. L’application « Gallery »
    permet un accès partagé aux photos des IUFM données
    libres de droit. C’est également un bel exemple
    d’utilisation de l’offre de plate-formes du Portail.


  • Le
    rapport de l’Académie des sciences :
    Il
    est rappelé que Les formateurs doivent envoyer les dossiers
    de candidature à l’opération « Main à
    la pâte » au directeur de leur IUFM. Ce dernier les
    adressera, avant le 13 juillet 2006, à Béatrice
    Ajchenbaum-Boffety. Gilbert Léna, promoteur de l’opération
    , invite à envoyer le plus de candidatures possibles.


  • Compte
    rendu de l’entrevue avec le CLEMI :
    Au
    sein du ministère de l'Education, le CLEMI conçoit et
    développe des programmes d'éducation aux medias, en
    France et dans le monde. Sa première demande, accueillie
    favorablement par l’ensemble des directeurs, concerne l’accord
    de diffusion de la brochure du CLEMI à la rentrée.
    La
    préparation d’un colloque fin 2007 sera également
    soutenue par les IUFM de Caen, qui entretient déjà de
    bons contacts avec eux, et de Clermont-Ferrand . Ils enverront des
    représentants. En revanche, le projet
    d’un séminaire ouvert aux chargés de
    communication à Paris
    rencontre des réserves
    d’une partie de l’assemblée. Cette proposition
    sera, le cas échéant, réexaminée à
    la rentrée.


  • Liens
    avec l’INRP 
    :
    La
    CDIUFM doit se prononcer sur l’élaboration d’une
    convention de partenariat avec l’INRP. (Un document de travail
    envoyé par Max Butlen a été joint au dossier
    des directeurs.) Les directeurs considèrent qu’une
    convention avec l’INRP doit porter sur les modalités
    d’attribution des heures de recherche, avec la nécessité
    de prévenir en amont les directions des IUFM. En revanche,
    des réserves sont émises sur une collaboration avec
    l’INRP concernant la formation de formateurs, considérée
    plutôt comme un ensemble d’actions superfétatoires.