Le rapport reconnaît l’impérieuse nécessité, que l’exceptionnelle
Cependant les réponses apportées sont totalement biaisées. Elles
Le SNESUP refuse l’enseignement à deux vitesses que vise à accélérer la
Stéphane TASSEL, secrétaire général
Michelle LAUTON, secrétaire générale adjointe
Communiqué SNESUP du 20 novembre
Grand Emprunt : Affichage impressionnant, mais accélération de la déstructuration de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
mobilisation des universitaires a contribué à faire apparaître, d’un
immense effort pour rattraper le retard de financement de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche en France. Contrairement à des pressions
exercées, il affecte 16 milliards d’€ pour l’enseignement supérieur et la
recherche à coté de 19 milliards d’€ consacrés au développement « des
secteurs et technologies. »
s’inscrivent dans une logique capitalistique (par exemple seuls les
intérêts du capital des fondations peuvent être utilisés), et elles sont
conditionnées –sous prétexte d’effet de levier- à un partenariat
privé-public qui conduit à sacrifier la recherche de l’intérêt général.
Elles vont à l’encontre d’un développement équilibré sur l’ensemble du
territoire de toutes les universités en renforçant la restructuration en
cours, et accroissent le rôle déjà exorbitant de l’ANR.
concentration des investissements sur quelques campus d’excellence. Il
demande que le PLF 2010 soit modifié pour intégrer la première étape du
plan pluriannuel d’emplois nécessaire pour l’accompagnement des
investissements envisagés. Il demande de modifier le dispositif prévu
pour les investissements sectoriels de manière à assurer l’implication
des PME et non des seuls grands groupes, et à garantir un choix
démocratique et transparent des axes et des projets.
Communiqué SNESUP : Grand emprunt : Affichage impressionnant, mais accélération de la déstructuration de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Publié le : 22/11/2009