Suite à un coup monté et à un simulacre de procès, le journaliste
Transféré à 130 km de Tunis dans la sinistre prison de Saliana,
Dans le même temps, des responsables de l’Union Générale des Étudiants
Le SNESUP-FSU condamne cette politique répressive ; il demande l’arrêt
Stéphane TASSEL, secrétaire général
Michelle LAUTON, secrétaire générale adjointeCommuniqué SNESUP du 4 décembre
STOP à la répression en Tunisie
tunisien Taoufik Ben Brik a été à nouveau arrêté et incarcéré. La vraie
raison de cet acharnement est son opposition publique au régime
dictatorial du général président Zine El Abidine Ben Ali, et ses
commentaires sur la façon caricaturale dont il s'est fait réélire pour la
5ème fois.
quasiment interdit de visite et de médicaments, Taoufik Ben Brik a
observé une grève de la faim de 8 jours et reste très affaibli. Le Comité
de Respect des Libertés et Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) craint
pour sa vie en raison de son état de santé et de ses conditions
déplorables de détention.
Tunisiens (UGET) continuent de subir arrestations, emprisonnements,
poursuites judiciaires et exclusions de l’Université du fait de leurs
mouvements contre des réformes autoritaires, ainsi que des entraves au
fonctionnement de leur organisation syndicale.
des poursuites, la libération et la réhabilitation de Taoufik Ben Brik et
des syndicalistes salariés et étudiants tunisiens poursuivis. Il appelle
les universitaires à prendre des initiatives de solidarité concrète
envers ces militants (pétitions, appels, communiqués de presse …).
À l’instar de la Ligue des Droits de l’Homme et de nombreuses
organisations, le SNESUP demande au gouvernement français de prendre
publiquement position face à l'extrême détérioration des libertés
politiques en Tunisie.
Communiqué SNESUP du 4 décembre : Stop à la répression en Tunisie
Publié le : 04/12/2009