Les dispositifs d’accompagnement de la crise ne prennent aucunement en compte les besoins de recherche, de formation et de développement des services publics. Sur le plan des revendications spécifiques liées au décret statutaire des enseignants-chercheurs, au brutal démantèlement de la formation des enseignants, et des organismes de recherche, et aux mesures budgétaires régressives (notamment les suppressions massives d'emplois publics), le président de la République comme son premier ministre le même jour ont choisi le passage en force.
Il y a une semaine, ce même premier ministre prétendait qu’il était impossible d’entendre l’ensemble des revendications exprimées en Guadeloupe, mais est contraint aujourd'hui de céder, portant la responsabilité d'avoir avivé les tensions sociales ayant entraîné la mort d'un syndicaliste.
Le SNESUP appelle le monde universitaire à prolonger les actions déterminées de grèves et de manifestations pour faire aboutir des revendications que la société tout entière reconnaît aujourd’hui légitimes. Le 19 février, nos manifestations feront entendre cette colère, notre détermination, nos exigences, nos propositions.
Communiqué SNESUP-FSU du 19 février 2009
Le gouvernement s'acharne dans la voie d'un passage en force
Ce 18 février, le président de la République a encore une fois annoncé la poursuite de la politique du gouvernement, refusant de prendre en compte les revendications pourtant très largement portées par le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche exceptionnellement mobilisé.
Communiqué : Le gouvernement s'acharne dans la voie d'un passage en force
Publié le : 19/02/2009