Les 13 et 18 novembre, les cabinets des ministres de l’éducation
Pour le gouvernement, enseigner n’est pas un métier qui s’apprend et la
Les organisations soussignées estiment ces décisions inacceptables et
Les organisations signataires demandent l’abandon de la réforme
Elles appellent les personnels de l’enseignement supérieur et de la
Elles appellent les personnels et les étudiants à intervenir, organiser
Les organisations signataires estiment nécessaire que toute la
Les organisations signataires entendent aussi exprimer leur opposition à
Signataires : SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, FERC-SUP-CGT,
Communiqué du 23 novembre
Déstructuration de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :
inacceptable !
Réforme de la formation des enseignants : inacceptable !
nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ont
communiqué aux organisations syndicales de personnels et d’étudiants,
exclues de toutes réelles concertations, leurs décisions concernant la
réforme gouvernementale de formation des enseignants. Portant sur la
structure des concours, le calendrier des épreuves (PE, PLC, PLP,
agrégation) ainsi que le cadrage des masters et des stages, ces annonces
condamnent la formation professionnelle des enseignants et les IUFM.
Elles tournent le dos à la mixité sociale du recrutement des futurs
enseignants en rendant extrêmement difficile, en l’absence de toute aide
sociale suffisante, pour des milliers d'étudiants la présentation de
concours désormais dans l’année bac+ 5. Elles engagent un processus de
déstructuration de l’ensemble des masters existants. Au-delà d’une vision
archaïque de la formation des enseignants, faute de postes, c’est la mort
annoncée des concours de la fonction publique et l’extension de la
précarité qui sont programmées, privant ainsi de nombreux jeunes de
l’accès à ces métiers d’enseignants de la Fonction Publique d’Etat.
formation des enfants, des jeunes ne constitue pas une priorité !
considèrent qu’elles rendent impossible la conception de formations
universitaires conformes à la vocation de l'enseignement supérieur
(qualité des contenus, méthode et analyse, esprit critique…) et
permettant aussi, pour le plus grand nombre d’étudiants suivant ces
formations, l’accès et la réussite aux concours.
Cette déclinaison de la politique gouvernementale de formation des
enseignants converge avec les objectifs de celle qui est mise en œuvre
dans les universités et la recherche, aboutit à leur restructuration en
profondeur et en particulier à la dégradation du lien
enseignement-recherche."
gouvernementale et des textes publiés, un retour en totalité sur ce qui a
été engagé pour une tout autre réforme conduisant à une réelle élévation
de la qualification de tous les enseignants et une réelle amélioration de
la formation des enseignants pour l’avenir des élèves, tout en
garantissant la mixité sociale du recrutement.
recherche, ainsi que les étudiants à participer, aux côtés des autres
personnels de l’école, du collège et du lycée ainsi que des lycéens, aux
actions de mobilisation de la journée du 24 novembre : AG, grève,
manifestations
des AG, proposer des motions dans les conseils… pour faire connaître la
situation à tous, acteurs de la formation des maîtres ou non, étudiants
se dirigeant vers ces études ou non.
communauté éducative, les jeunes, les parents, l’ensemble de la
population interviennent ensemble dans les semaines à venir pour imposer
une toute autre réforme de la formation des enseignants au gouvernement.
la déstructuration de l’enseignement supérieur et de la recherche et
imposer d’autres choix au gouvernement. Elles exigent notamment :
de titularisation de tous les précaires et l'arrêt de recrutement de précaires,
l'éducation et de la recherche,
d'assurer la réussite de tous les jeunes.
SNTRS-CGT, Sud Education, Sud Etudiant, UNEF, SLR, SLU.
Paris, le 23 novembre 2009
Communiqué intersyndicale ESR : déstructuration et réformes : inacceptables !
Publié le : 23/11/2009