Le gouvernement bafoue la démocratie et refuse de tenir compte de la protestation qui s'exprime dans le pays comme au Parlement.
Une tout autre réforme des retraites devrait viser l'amélioration des retraites pour tous, préserver les droits à la retraite à 60 ans et la pérennité du système de retraite par répartition.
Les organisations soussignées appellent à élargir la mobilisation et à exprimer les exigences des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche et des étudiants :
Paris le 10 septembre 2010
Retraites : ensemble contre un recul de société
Passer de 60 ans à 62 ans pour l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans pour l'arrêt de la décote va diminuer le niveau des pensions et augmenter le nombre de pré-retraités et retraités vivant sous le seuil de pauvreté. Cela va faire exploser le nombre de seniors au chômage et aggraver les déficits des comptes sociaux (ASSEDIC, RSA, ...).
Le projet gouvernemental n'apporte aucune réponse sur les carrières qui commencent tard, nombreuses dans l'enseignement supérieur et la recherche, ni sur les années travaillées à l'étranger, spécifiques de nos métiers. Il augmente les inégalités à l'encontre des femmes et des emplois précaires. Il va obliger les collègues à rester plus longtemps en poste - y compris au-delà de 67 ans - alors que de nombreux jeunes vivent dans la précarité ou le chômage.
Signataires : FSU (SNESUP- SNCS- SNEP- SNASUB - SNETAP) - CGT (SNTRS - FERC'Sup) - UNSA (SNPTES,°Sup'Recherche ) - Solidaires (Sud Etudiant, Sud Recherche EPST) - CFTC Recherche -SGEN-CFDT Recherche EPST- UNEF -- SLR- SLU
Communiqué Intersyndical: Retraites : ensemble contre un recul de société
Publié le : 11/09/2010
La journée d'action unitaire de grèves et de manifestation du mardi 7 septembre contre le projet de réforme des retraites a été marquée par un niveau inégalé de mobilisation (2,7 millions de manifestants dans toute la France). La grande majorité de salariés, de jeunes et de retraités désapprouve les projets gouvernementaux. Les annonces du Président de la République refusant de revenir sur le fond de la réforme n'en modifient pas le caractère injuste et inacceptable.