La détermination des personnels et des étudiants de l'enseignement supérieur et de la recherche est exceptionnelle. Le gouvernement n'a pas pris la mesure de la volonté des enseignants du supérieur, des chercheurs et des personnels techniques, des bibliothèques et de l'administration, de pouvoir exercer pleinement leurs missions de recherche et de formation. L'intervention du premier ministre, mercredi 25 février, marque une inflexion non exempte de calculs. D'une part, le premier ministre répond à la marge aux revendications clairement formulées par le SNESUP, l'Intersyndicale et la coordination nationale des universités. D'autre part, en ayant choisi de rencontrer la seule CPU ce mercredi, il refuse d'entendre ceux qui portent réellement les revendications et aspirations des personnels et sont en capacité de négocier.
Le SNESUP, soucieux d'ouvrir des voies de progrès et des avancées réelles, communique ce jour un ensemble de questions relatives aux quatre grands axes revendicatifs de la communauté universitaire. Il appelle les personnels à amplifier partout sous toutes les formes les actions de grève et de manifestations pour voir enfin apporter à leurs revendications des réponses satisfaisantes. Dans ce cadre, il appelle à se rassembler devant le ministère vendredi 27 février à 10 heures.
En matière d'emplois, de formation et de recrutement des enseignants du premier et du second degrés, nos exigences - l'intervention du premier ministre l'a confirmé - débordent du cadre du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
L'ampleur de la crise dans les établissements d'enseignement supérieur, dans les organismes de recherche, appelle des réponses précises à nos questions. Le SNESUP interpelle le premier ministre pour qu'il s'engage dans cette voie. Les conditions requises pour que le SNESUP participe à des négociations ne sont pas remplies. Il attend du gouvernement des engagements concrets à la hauteur des revendications portées par la mobilisation. Le gouvernement, de manière solidaire, ministre de l'éducation nationale, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, premier ministre, doit répondre avec précision aux interpellations suivantes qui complètent les plateformes intersyndicales et de la coordination nationale des universités. C'est au vu de ces réponses globales, précises et chiffrées que le SNESUP, en convergence avec des organisations syndicales, collectifs et associations, pourra prendre la décision d'engager des négociations avec le pouvoir public le moment venu. Le SNESUP y est prêt.
Communiqué SNESUP-FSU du 26 février 2009
Quelques questions relatives aux grands axes revendicatifs de la communauté universitaire :
A/ La formation et le recrutement des enseignants
B/ Le décret statutaire
C/ Les moyens et l'emploi
D/ La recherche
Communiqué du snesup du 25 fevrier
Publié le : 26/02/2009