Communiqué de presse : dans quel piège s'est mise V. Pécresse ?

Publié le : 12/02/2009

Communiqué de presse du 11 février

DANS QUEL PIÈGE S'EST MISE VALÉRIE PÉCRESSE  ? 

Après l'exceptionnelle journée de grève et de manifestations du mardi
10 février où plusieurs dizaines de milliers d'enseignants-chercheurs,
d'enseignants, de chercheurs, de personnels techniques et
administratifs étaient activement dans la grève, après des
manifestations qui, partout en France, ont rassemblé près de 100.000
personnes, le gouvernement et singulièrement la ministre de
l'enseignement supérieur et de la recherche ne peuvent s'en tenir à de
pauvres finasseries.

Le SNESUP refuse de se rendre aujourd'hui à une
réunion annoncée comme un "show" et à une véritable mascarade quant à
son ordre du jour.

Le SNESUP porte comme organisation syndicale responsable les quatre
revendications solidaires soutenues par des dizaines de milliers de
collègues et par l'opinion. La réponse du gouvernement ne peut se
limiter à une opération de communication et à la promotion d'une
médiation sans objet puisque nos revendications sont connues et que la
ministre doit assumer la responsabilité des choix politiques du
ministère qu'elle dirige. L'attitude du SNESUP est responsable, porteuse
de sens comme des propositions connues d'améliorations du service public
d'enseignement supérieur et de recherche, améliorations liées aux
moyens, aux statuts, à l'intensité et au respect de la vie démocratique
des établissements et de la communauté scientifique.

  • La ministre est prise à son propre piège. Aujourd'hui, au risque qu'elle
    ne peut pas courir de décrédibiliser les organisations minoritaires et
    ses autres invités de l'après-midi, elle est, selon nous, dans
    l'obligation d'annoncer sans ambiguïtéle retrait du texte statutaire du Conseil d'État,
  • le maintien dans la forme actuelle des concours des professeurs
    d'écoles et CAPES en 2010, avec le nombre requis de postes,
  • le rétablissement des 1030 emplois supprimés en 2009 dans le supérieur
    et la recherche.

Paris, le 11 février 2009