La publication, le 25 février dernier, de la circulaire aux recteurs
L’absence de tout cadre structurant renvoie au pilotage rectoral la mise
Le SNESUP condamne le démantèlement des dispositifs de formation des
Le SNESUP rappelle son exigence, pour les lauréats dès les concours 2010,
Le SNESUP condamne fermement l’attitude gouvernementale qui vise à
Le SNESUP
Dans le prolongement des actions de la maternelle à l'université, de la
Paris, le 1er mars 2010
Communiqué du 1 mars
« ACCOMPAGNEMENT ET FORMATION DES STAGIAIRES » :
RETOUR 50 ANS EN ARRIERE !
d’académie portant sur les « dispositifs d’accueil, d’accompagnement et
de formation des enseignants stagiaires des 1er et 2nd degrés et des
personnels d’éducation » confirme les inquiétudes et condamnations que le
SNESUP a formulées dès le 19 février (* ) sur la base des informations
divulguées à la presse. A l’exception du retour à une référence
–bien vague– à l’université concernant la formation continuée, cette
circulaire décrit le pire des scénarii qui pouvait être envisagé. Ce
texte de 6 pages réussit l’exploit de ne jamais citer le terme même
d’IUFM.
en œuvre de principes généraux déclinés en fonction des moyens dont
dispose chaque académie :
avant le 30 août, sur la base d’un volontariat – tout relatif…– est réaffirmé.
formation » piloté par les « cadres du système éducatif (inspecteurs et
chefs d’établissement) », s’inscrit explicitement dans le 1/3 de
formation continuée concédé par le gouvernement suite à la mobilisation
sans qu’aucune quotité ne soit fixée ou même esquissée…
enseignants, et par conséquent le sacrifice de la formation de leurs
futurs élèves, et le développement dans le service public d’éducation
d’inégalités entre académies. Enseigner est un métier qui s’apprend… sauf
pour le gouvernement !
d’une année de véritable formation professionnelle, en tant que
fonctionnaire stagiaire : 1/3 en établissement et 2/3 en formation. Cette
formation doit commencer dès la rentrée et être mise en œuvre avec les
universités, utilisant le potentiel des IUFM et des UFR.
imposer une réforme de la formation et du recrutement des enseignants
régressive et dangereuse contre l’avis quasi unanime de la communauté
universitaire et plus largement de la communauté éducative.
rappelle son exigence de retrait de la réforme actuelle, ainsi que du
retrait de tous les textes d’application publiés, pour que puisse
s’ouvrir une réelle négociation pour une tout autre réforme.
pétition « 100 000 voix pour la formation », de la manifestation du 18
février dernier à Paris, pour le retrait de la réforme de la formation
des enseignants imposée par le gouvernement, de tous ses textes
d'application et l'ouverture de réelles négociations pour une tout autre
réforme, pour des emplois publics à la hauteur des besoins de formation
et de recherche, le SNESUP appelle à s’associer à la mobilisation prévue
dans les collèges et les lycées le 12 mars prochain à Paris et en province.
Communiqué de presse : accompagnement et formations des stagiaires : retour de 50 ans en arrière
Publié le : 01/03/2010