INTERSYNDICALE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR - RECHERCHE
Par ses tergiversations et son refus de répondre clairement aux
Les organisations soussignées condamnent l’attitude fermée et agressive
Dans de nombreuses universités, les communautés universitaires, dans le
La validation du semestre et l’obtention des diplômes doivent reposer sur
Nous exigeons que la Ministre et les présidents d’universités apportent
La mobilisation particulièrement forte et unitaire dans les universités
SNESUP-FSU - SNCS-FSU - SNEP-FSU - SNTRS-CGT - UNEF - SLU - SLR
Examens universitaires : le gouvernement doit répondre aux revendicationspour permettre à tous les étudiants de valider leur semestre
revendications portées par les personnels et les étudiants depuis 14
semaines, le gouvernement porte aujourd’hui l’entière responsabilité des
conséquences de la poursuite du conflit au sein des universités. Il est
comptable de la situation et de l’avenir des étudiants.
du gouvernement. Elles refusent la dramatisation à laquelle se livre de
manière irresponsable et dangereuse le gouvernement, au travers des
déclarations de V. Pécresse, X. Darcos et F. Fillon. Elles dénoncent la
volonté de la Ministre d’enfermer la mobilisation actuelle dans le débat
sur les examens universitaires pour mieux se défausser de ses propres
responsabilités.
respect des prérogatives des CEVU et CA, ont trouvé des modalités
d’examens, aménagés ou non, qui se mettent déjà en œuvre, ce que le
gouvernement feint d’ignorer. Les discussions se poursuivent ailleurs. La
force de cette exceptionnelle mobilisation réside dans son unité. En
l’absence de réponses du gouvernement, les organisations soussignées
estiment que la mobilisation doit se poursuivre. Ses formes doivent
permettre à tous les étudiants de valider leur semestre et/ou leur
diplôme dans les meilleures conditions.
une juste évaluation des étudiants. Celle-ci suppose la mise en œuvre
d’aménagements de la fin de l’année universitaire (report du calendrier
de sessions d’examens, compléments de formations, cours de rattrapages,
meilleure prise en compte du contrôle continu, modifications du contenu
des épreuves ou de leur forme, etc.). Ces aménagements ne sauraient être
un effacement du mouvement, comme le sous-entend la Ministre. Il
appartient aux étudiants et aux personnels de décider des modalités les
plus adaptées au sein de chaque université, en fonction de la situation
locale afin qu’aucun étudiant ne soit pénalisé.
les garanties suivantes, préalables à une organisation de la fin du
semestre qui ne pénalise aucun étudiant :
-
réalisés pour tous ;
étudiants de leurs droits (suppression des sessions de rattrapage par
exemple) ;
manque d'assiduité.
exige des réponses. La stigmatisation, la dramatisation et les
provocations verbales sont de nature à renforcer l’incompréhension et
l’exaspération au sein des universités. Le gouvernement doit trouver le
chemin du dialogue au lieu de jeter de l’huile sur le feu. C’est à lui,
en satisfaisant les revendications, de créer les conditions qui
permettent aux étudiants de valider leur année.
Paris, le 12 mai 2009
Communiqué de l'Intersyndicale : Examens universitaires
Publié le : 12/05/2009