Communiqué de presse
Paris, le 13 mai 2005
Le SNESUP avec l'intersyndicale et SLR ont rompu les discussions amorcées depuis plusieurs semaines avec le Ministère sur le Projet de Loi d'Orientation et de Programmation de la Recherche.
Ensemble ils appellent à la journée nationale du 20 mai pour la recherche et l'enseignement supérieur.
Des raisons de fond sont à l'origine de cette décision, raisons qui tiennent à l'orientation, aux mesures et au projet du Gouvernement.
- refus de prendre en compte réellement les propositions et les revendications exprimées par les organisations syndicales et les Etats Généraux,
- absence d'une programmation des moyens en crédits et en emplois, d'engagements réels, écrits. Le Ministre se limite à des promesses et à des effets d'annonces médiatiques ; à cet égard, le refus de créations d'emplois scientifiques pour l'année en cours est éclairant.
- création d'agences de financement de la recherche anticipant dans un sens libéral le projet du gouvernement, ceci avec d'importantes dotations en crédits, une gestion opaque et technocratique des projets comme de leur évaluation.
- absence de mesures pour résorber la précarité qui frappe particulièrement les jeunes chercheurs et de dispositions effectives pour alléger la charge d'enseignement des enseignants du supérieur.
Le SNESUP dénonce les manoeuvres du gouvernement visant à diviser le mouvement, à exclure les organisations syndicales représentatives des personnels d'une véritable négociation.
Pour toutes ces raisons le SNESUP appelle à faire du vendredi 20 mai une grande journée de mobilisation pour une véritable Loi d'Orientation et de Programmation de la Recherche.
C'est par l'action unie que les personnels, avec leurs organisations syndicales avec SLR pourront imposer au gouvernement la prise en compte de leurs revendications et propositions.