Communiqué de presse
Conférence de presse mardi 18 novembre 16h
Deux informations dans ce message :
I - Les différentes formes de refus de la formation des enseignants
telle qu'elle est programmée par Xavier Darcos et Valérie Pécresse
ont été fédérées depuis une semaine dans
l' « Appel du 8 novembre. L'éducation nationale en danger. Pour
une vraie formation des enseignants »
(http://appeldu8novembre.fr
).
Pour le lancement public de cet appel, nous organisons avec
les autres signataires une
CONFÉRENCE DE PRESSE
MARDI 18 NOVEMBRE à 16 heures
devant le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
1, rue Descartes - 75005 - PARIS
Nous espérons que vous pourrez y venir.
II - Comme le SNESUP s'y était engagé avec détermination,
le comité technique paritaire convoqué ce jour n'a pu se tenir.
Valérie Pécresse a dû constater le boycott de cette instance
par les élus SNESUP (7), Autonomes (2), FO (1), contestant la remise
en cause du statut national d'enseignant-chercheur.
Cordialement.
Jean Fabbri, Secrétaire général du SNESUP FSU
0659126982
Jean-Louis Fournel, Porte parole et président de SLU
0682453189
PS : Pourquoi une sénatrice verte de la Seine Saint-Denis, des anciens
résistants des FTP-MOI, une multitude de présidents de respectables
sociétés savantes, des syndicats (SNESUP ; UGICT et SNTRS CGT
; SUD) ou des personnalités les plus diverses du monde de la recherche
et de l’enseignement supérieur signent-ils un texte commun sur
la réforme de la formation des enseignants ? Parce qu’ils ont compris
qu’il ne s’agissait ni d’un combat d’arrière-garde
désuet, un peu corporatiste et conservateur, ni d’une question
technique relevant de décisions de "spécialistes" et
d’"experts". Ce qui est en jeu dans cette affaire c’est
à la fois la nature de l’enseignement dispensé aux futures
générations du primaire au supérieur mais aussi la nature
de la production et de la transmission du savoir dans bon nombre des universités
françaises. Cette question d’une importance sociale et scientifique
considérable ne saurait être laissée entre les seules mains
de quelques conseillers de cabinet ministériels ; elle mérite
un vrai débat national. C’est là la première raison
de notre triple demande : un moratoire conséquent, le retrait du projet
de réforme sous sa forme actuelle et l’ouverture sans préalable
d’un débat puis de véritables négociations avec tous
les acteurs de la formation des enseignants.