Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Non, les examens n'auront pas lieu normalement !

Publié le : 01/05/2018

 

Non, les examens n'auront pas lieu normalement !

La session d'examens du second semestre est prévue à partir de mercredi 2 mai. Sa tenue s'inscrit dans un contexte de mobilisation massive contre la loi ORE et le "Plan Etudiants", et de répression policière à l'égard des étudiant.e.s mobilisé.e.s contre la sélection à l'entrée de l'Université. Elle a été organisée dans la précipitation et dans un contexte qui ne permet pas d’assurer des conditions satisfaisantes d’évaluation des étudiant.e.s.

 
L'intersyndicale de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a fait les constats suivants :

•   Présence policière aux entrées des différents sites de l'Université,
•   Délocalisation de certains examens dans des lieux lointains dont l’accessibilité est aléatoire dans le contexte du mouvement social à la SNCF,
•   Flou total pour les personnels, notamment précaires sur leurs obligations de service et sur l’organisation administrative des examens,
•   Fermetures intempestives des différents sites de l'Université et de leurs bibliothèques, ayant jusqu’à présent empêché les étudiant.e.s de préparer leurs examens dans des conditions correctes,
•   Rupture d'égalité entre les étudiant.e.s selon les sites où se tenaient leurs enseignements, et selon leur investissement dans la mobilisation en cours et que nous soutenons.

Elle appelle pour ces raisons la Présidence de l'université à surseoir à la session d'examens. 
En l’état, elle soutient les personnels enseignants qui refusent de tenir leurs examens ainsi que les initiatives qui vont dans ce sens conformément aux préavis de grève déposés.
Elle défend l'idée que les examens doivent évaluer les connaissances des étudiant.e.s, et en aucun cas pénaliser voire réprimer leur mouvement.
Il est aujourd’hui de notre responsabilité à nous, personnels de l’université, de ne pas laisser d’autres personnes bien plus exposées prendre des risques à notre place pour la défense d'une Université publique, accessible à toutes et tous, et démocratique.

CGT-FERCSup, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, Solidaires Étudiant.e.s, SUD Education, UNEF