Les organisations syndicales soussignées de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, réunies mardi 11 décembre, exigent :
l’augmentation générale des salaires
la défense des services publics
l’abrogation du dispositif Parcoursup et de la loi ORE
l’abrogation des réformes du lycée
l’annulation de la hausse des frais d’inscription pour les étrangers hors UE
La révolte sociale gronde dans le pays face à la politique antisociale du gouvernement Macron. Les lycéen·nes se mobilisent et demandent l’abrogation de Parcoursup et des réformes Blanquer (des bacs, des lycées, de la formation professionnelle et de la formation des enseignants). Nous exigeons du gouvernement, l’arrêt immédiat de la répression inédite contre les lycéen·nes (humiliation, mutilation, …) ainsi que la levée des dispositifs policiers autour des établissements.
Nous appelons :
- à la grève le vendredi 14 décembre et à rejoindre les manifestations ;
- les personnels ainsi que les étudiant·es à se mobiliser dès demain partout aux côtés des lycéen·nes ainsi qu’aux côtés de celles et ceux qui luttent contre la politique anti-sociale du gouvernement ;
- à participer aux mobilisations du jeudi 13 décembre pour l’emploi scientifique et contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiant·es non-communautaires (2770 € pour la licence, 3770 € en master et doctorat) ;
- à généraliser la tenue d’Assemblées Générales dès à présent pour décider de la suite des mobilisations.
Les organisations syndicales signataires se réuniront vendredi soir.
CNT-FTE, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SNESUP-FSU, SUD-Education, SUD-Recherche-EPST, SUNDEP-Solidaires, Solidaires Etudiant·es, UNEF, UNL, UNL-SD