Mini-mémo des jeunes chercheurs et chercheuses et des jeunes enseignant·e·s-chercheurs/chercheuses - Édition 2020 - ATER et post-docs

Publié le : 21/10/2026

 

 

 

 

 

 

 

 

                   ATER et post-docs                 

 

      

 

        Sommaire

          Attaché·e temporaire d’enseignement
          et de recherche (ATER)

          Stages post-doctoraux

          Doctorant·e·s et post-docs étranger·e·s

 

 

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Attaché·e temporaire d’enseignement et de recherche (ATER)

Ce dispositif permet d’offrir un emploi à un doctorant ou un jeune docteur durant une année (renouvelable une fois), la dernière année de thèse de doctorat (année de la soutenance) ou l’année qui suit immédiatement la soutenance. Le doctorant ou le docteur est alors recruté comme agent contractuel. Il doit assurer sa recherche sur un mi-temps et assurer sur un second mi-temps un service d’enseignement équivalent à celui d’un maître de conférences (soit l’équivalent annuel de 192 heures de travaux dirigés) sans même bénéficier de l’équivalence TP = TD.

Référence

Décret n° 88-654 du 7 mai 1988 modifié relatif au recrutement d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche dans les établissements publics d’enseignement supérieur

 

Stages post-doctoraux

Ils ne devraient pas constituer une situation d’attente d’un éventuel poste, mais une expérience professionnelle apportant un complément indiscutable à la thèse, en rapport direct avec l’emploi visé à son issue. La montée en force des financements sur appels d’offres a fait exploser le nombre de post-doctorants, créant une masse de chercheurs précaires, ce que le SNESUP-FSU dénonce.

Le SNESUP-FSU ne peut que vous conseiller de porter attention au statut de votre stage, car il impactera la suite de votre carrière. En effet, un stage qui ne s’effectue pas sous contrat de travail ne sera en général pas pris en compte pour déterminer l’échelon auquel est classé l'enseignant-chercheur après son recrutement. Des stages post-doctoraux à l’étranger peuvent être comptabilisés ou non pour la retraite, suivant certaines modalités, en fonction du pays où ils s’effectuent. Certains pays ont par exemple adopté une convention avec la France.

 

 Revendications / Propositions 

Le SNESUP-FSU est favorable au recrutement, au plus près de la thèse, les stages post-doctoraux devant faire partie de la formation continue des enseignants-chercheurs et chercheurs titulaires. Le doctorat doit être reconnu dans les conventions collectives et l’embauche de docteurs dans le public et le privé doit être fortement encouragée.

 

 

Doctorant·e·s et post-docs étranger·e·s

Sauf pour les doctorants et docteurs originaires des pays de l’UE, de l’EEE ou de la Suisse, un passeport en cours de validité est nécessaire pour toute la durée du séjour, ainsi qu’un visa (payant) demandé auprès des autorités consulaires du pays d’origine. Seuls les contrats doctoraux ou post-doctoraux ouvrent droit au statut de « scientifique » et à une autorisation de travail à temps complet.

Référence

www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid56284/ accueil-en-france-des-scientifiques-etrangers.html

 

 Revendications / Propositions 

Le SNESUP-FSU demande que les étrangers en contrat doctoral obtiennent une autorisation de séjour sur le territoire pour l’intégralité de la durée de la thèse. De plus, les doctorants étrangers doivent pouvoir légalement travailler et faire tous l’objet d’une prise en charge médicale. De façon plus générale, les conditions d’accueil des étrangers en France doivent être améliorées.

 

 

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