Mercredi, le Premier ministre a confirmé la mise en place d’un âge pivot de 64 ans, la suppression de tous les régimes spéciaux et la fin du code des pensions. Bien que reconnaissant les pertes, il ne propose aucune solution et les renvoie à des discussions sur les carrières et les métiers pour d'hypothétiques revalorisations censées compenser les effets délétères du projet. Les mesures concernant l'application de cette réforme à partir des générations 1975 laissent penser que nous pourrions accepter de laisser l'héritage d’un système des retraites défavorables aux générations à venir. Il maintient le cap, joue la division entre les catégories et les générations, et confirme une réforme qui lèsera tout le monde.
Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation nous a, quant à elle, écrit une lettre la semaine dernière faite de mensonges et de provocations (https://www.snesup.fr/article/courrier-frederique-vidal-et-commentaires). Elle l’a diffusée au sein de la communauté universitaire à travers les canaux officiels, abusant ainsi de sa position. Elle espérait nous « rassurer » et dissuader certaines d'entre nous de ne pas descendre dans la rue le 5 décembre contre le projet gouvernemental de réforme du système des retraites. Mission ratée. Nous serons encore plus nombreux et nombreuses en grève et dans la rue le 17 décembre !
La motion action votée au congrès de la FSU qui s’est clôturé ce jour est en ligne ici.