Dans l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur, la seule réponse apportée à l’opposition des personnels face aux réformes qui détruisent nos services publics d’éducation et de formation et aggravent les inégalités, est le déni. L’attitude du ministère face aux problèmes que la pandémie soulève est encore le déni.
Les pseudo-concertations actent le mépris des ministères quant aux demandes réitérées des organisations syndicales, jamais prises en compte de manière effective. Le sabordage de l’hommage à Samuel Paty et les injonctions contradictoires qui se succèdent au sujet de la gestion de la crise sanitaire illustrent aussi ce mépris de la communauté enseignante. Les enseignant·es doivent être soutenu·es et protégé·es par leurs tutelles et non livré·es à eux/elles-mêmes.
Le 10 novembre, à l’appel unitaire des organisations syndicales et des syndicats de la FSU, les collègues du second et premier degré sont appelé·es à se mobiliser et à se mettre en grève pour protester contre les conditions sanitaires insuffisantes et pour rappeler l’urgence d’un allègement des effectifs et d’un recrutement de personnels pour faire face à la situation sanitaire, dans un service de l’éducation nationale par ailleurs déjà largement malmené en termes de moyens.
Le SNESUP-FSU assure tou.tes les collègues de l’éducation nationale de son plein soutien lors de cette journée de mobilisation dont les revendications rejoignent celles portées par le SNESUP-FSU pour un plan d’urgence massif en faveur de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
UN PREAVIS DE GREVE EST DISPONIBLE ICI