JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES : faisons du 8 mars une journée d’action et de mobilisations !

Publié le : 14/02/2017

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Faisons du 8 mars une journée d’action et de mobilisations !

 

Le 8 mars prochain, la Journée internationale des droits des femmes sera l’occasion, une fois de plus, de dénoncer les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, qu’elles soient salariales ou sociales, ainsi que les violences dont les femmes sont victimes quotidiennement.

Faut-il rappeler que, tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes et que près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent donc d’une discrimination « pure » ? Que la précarité est plus grande chez les femmes ? Que le temps de travail domestique journalier est de près de 3 h 30 pour les femmes contre 2 heures pour les hommes (Insee 2010) ? Faut-il également rappeler qu’une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les trois jours ? Que les femmes sont trois fois plus souvent victimes de violences sexuelles que les hommes ? Qu’entre 2010 et 2012, 83 000 femmes ont été victimes de viols ou tentatives de viols par an ? Qu’une jeune femme sur dix de moins de 20 ans déclare avoir été agressée sexuellement au cours de sa vie ?

L’enseignement supérieur et la recherche (ESR) ne sont pas épargnés par ces problématiques liées au genre. Celles-ci prennent diverses formes entre pratiques discriminantes, machistes, sexistes ou encore homophobes à tous les niveaux, tant chez les étudiant.e.s que chez tous les personnels, enseignants ou administratifs. Le hashtag #PayeTaFac lancé dernièrement sur Twitter dresse une triste réalité et révèle, si besoin était, à quel point le sexisme n’épargne pas l’Université ! Les nombreux témoignages recueillis par le SNESUP-FSU avant la journée du 8 mars vont dans le même sens*. Le harcèlement sous différentes formes, les remarques sexistes sont aussi une réalité dans l’ESR. Nous ne pouvons plus l’ignorer. (...)

La suite ici dans le supplément spécial au mensuel le SNESUP

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