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La lettre d'information de la FSU
Éditée par les syndicats
du supérieur et de la recherche
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La FSU compte, dans l'enseignement supérieur et la recherche, quatre syndicats correspondant aux différents métiers de l'éducation et de la recherche et qui rassemblent tous les personnels. En fonction de votre métier, contactez celui qui répondra à vos questions.
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Élections du Conseil scientifique (CS) et des Conseils scientifiques des instituts (CSI) du CNRS :
Consultez la liste des candidat.e.s FSU ici :
Rappel : Sont électrices et électeurs, les personnels du CNRS et les autres personnels membres d’une UMR CNRS.
Plus que 10 jours avant la date limite de réception des votes : 9 juillet 2018 !
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Aujourd’hui, le gouvernement s’attaque à la Fonction publique. Sans connaître à ce jour les annonces qui seront faites dans le cadre d‘Action Publique 2002, le projet qu’il a mis sur la table est clair : réduction des missions publiques, fin du paritarisme, recrutement massif sur contrat, aucune mesure de revalorisation salariale… Un programme assumé d’effacement de tout ce qui fait l’unité du service public. Un changement de paradigme dont il faut prendre la mesure. C’est, selon les vœux d’Emmanuel Macron, l’État pensé et « géré » comme une entreprise qui prend forme et modifie en profondeur notre modèle social, notre société aussi. (...)
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En 2018 sur les 200 000 agents recensés par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation affectés au programme « enseignement supérieur » (programme 150), 65 % sont titulaires de leur poste et 35 % sont contractuels. À cet effectif, il faut ajouter environ 130 000 vacataires que le ministère a du mal à comptabiliser car, depuis l’autonomie des établissements, ces derniers ne font pas remonter systématiquement cette information. Ce taux de contractuels (agents non titulaires – ANT) est le plus élevé de toute la fonction publique d’État. Il est de 30 % chez les quelques 100 000 personnels enseignant.e.s-chercheur.euse.s et enseignant.e.s , et atteint même 40 % parmi les 100 000 BIATSS. (...)
La FSU défend un plan massif de titularisation et revendique la création de 6 000 emplois titulaires (enseignant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.euse.s, chercheur.euse.s, administratif.ve.s et technicien.ne.s) par an durant les 10 prochaines années.
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Selon les prévisions du SIES, le nombre total d’étudiant.e.s à la rentrée 2017 augmenterait de 1,4 % sur l’ensemble des formations et des cycles de l’enseignement supérieur, soit + 36 000 étudiant.e.s environ. Et à la rentrée 2018, marquée par le boom démographique de l’an 2000, le nombre total d’étudiant.e.s devrait encore s’accroître de 65 000 ! À lui seul, le cursus Licence absorberait près de 40 % de la hausse des effectifs ! (...)
La FSU défendra un accueil des étudiant.e.s de la génération « 2000 » dans des conditions dignes du service public par une augmentation de postes d’enseignant.e.s-chercheur.euse.s titulaires.
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Au nombre approximatif de 14 000 en 2017, ce sont essentiellement des agrégé.e.s (PRAG : 7 700) et des certifié.e.s (PRCE : 5 800). Représentant environ 1/5 ème des enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.euse.s, les PRAG/PRCE et assimilés effectuent environ le tiers des enseignements faits par les titulaires. Ils ont donc un rôle important, notamment en IUT et en ESPÉ. Ces enseignant.e.s ne sont pas détaché.e.s, sauf exception, mais affecté.e.s définitivement. (...)
Le SNESUP-FSU combat une dérive récente des universités qui dérapent de plus en plus vers une « fiche de poste » détaillée et la plupart du temps contraire à nos statuts. Rappelons que les PRAG-PRCE ne sont astreints qu’à de l’enseignement et ont passé un concours pour cela. Toute autre tâche, en lien avec la pédagogie, n’est pas statutaire et ne relève que du volontariat, avec prise en compte selon un tableau d’équivalence horaire des tâches. (...)
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Un des axes phares du programme de « refondation du contrat social avec les agents publics » (plus connu sous le nom de programme Action Publique 2022) du gouvernement est un « élargissement du recours au contrat ». Or, le recours au contrat (CDD, CDI, ...) est déjà massif dans l’enseignement supérieur et la recherche, concernant près de 4 personnels BIATSS sur 10 (39,1 % en 2015 d’après le bilan social du MESRI). Avec des conséquences importantes en termes d’égalité de traitement des personnels et de qualité du service public. (...)
Malgré la mise en place en 2013 du dispositif Sauvadet qui avait pour but de résorber la précarité dans la fonction publique, de très nombreux ANT du supérieur n’ont pas pu accéder à une titularisation, les conditions d’accès étant très restrictives. La FSU et le SNASUB-FSU continuent de revendiquer leur titularisation massive et la création d’emplois BIATSS titulaires, et dans un premier temps de meilleures conditions d’emploi (temps pleins, possibilité d’évolution salariale, accès aux indemnités et à l’action sociale, etc.). (...)
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Le Ministère vient de publier une note d’information intitulée « Évolution et structure des recrutements en EPST entre 2008 et 2016 ». Pour la première fois est ainsi chiffrée la baisse des recrutements de personnels statutaires dans l’ensemble des EPST, condamnant ceux-ci à court terme à un vieillissement de leurs personnels permanents et à une précarisation croissante.
En effet, dans cette période, les entrées dans les EPST via les concours externes ont baissé de 32 %, et seuls les 4/5 èmes des départs définitifs y ont été remplacés. La situation dans les EPST est donc nettement plus dégradée que dans l’enseignement supérieur. Les effectifs recrutés dans les EPST deviennent dérisoires. (...)
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Dans un contexte de croissance des flux étudiants, la non-création de postes dans l’enseignement supérieur et la recherche, les restrictions budgétaires et la mise en concurrence des établissements poussent ceux-ci à aligner leur « management » sur celui du secteur privé (lequel vient d’être fortement dérégulé). De plus en plus de tâches sont assumées par des contractuels ou vacataires en lieu et place des fonctionnaires et la question précaire est plus que jamais cruciale pour l’avenir du service public.
Dans l’ESR, la précarité était partout, souvent cachée. Elle explose désormais, quantitativement, qualitativement, parfois par le biais des contractuels « LRU ». Le recours – peu coûteux – aux vacataires « extérieurs » est massif. (...)
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Loin d’être un simple outil de préinscription, Parcoursup remet en cause le rôle émancipateur de l’université, en instaurant un changement de paradigme où prédomine une logique de concurrence entre les candidat.e.s et entre les formations. Avec la loi ORE, les lycéen.ne.s deviennent des « entrepreneurs d’eux-mêmes ».
Les CV et lettres de motivation deviennent des critères de sélection auxquels sont attribuées des notes au même titre que les disciplines. Le contrôle continu est détourné de sa fonction pédagogique initiale. Parcoursup n’est pas seulement un outil technique de préinscription. Il instaure bel et bien un changement de paradigme.
La FSU continue d’exiger un autre processus d’affectation plus égalitaire et plus respectueux des vœux des bachelier.e.s.
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Un contexte de violence sociale, de tensions internes fortes et de répressions inacceptables
La situation sociale se dégrade en France. Le gouvernement persiste à vouloir imposer des réformes qui creusent un peu plus le fossé qui sépare les plus riches des moins favorisé.e.s. Ceci est confirmé par un récent rapport de l’OFCE, confirmant que les mesures prises par le gouvernement bénéficieront surtout aux plus aisé.e.s des français.e.s.
La FSU dénonce une politique libérale lourde de conséquences pour les salarié.e.s du privé comme pour celles et ceux du public ainsi que pour les retraité.e.s. Dans les entreprises publiques, dans la santé, dans les transports, dans les universités et dans la Fonction publique, mais aussi dans le privé, les personnels et usagers se mobilisent pour demander la mise en oeuvre d’autres choix stratégiques et opérationnels. (...)
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Lors de la réunion sur la rénovation du dialogue social à la Fonction publique le 22 juin 2018, le gouvernement a présenté exactement le même projet que le 25 mai dernier : possible disparition des CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en les fusionnant avec les CT, ainsi que suppression des compétences des représentants des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires).
La FSU a réaffirmé avec force que ce projet mettrait en place une usine à gaz préjudiciable aux droits des personnels comme au bon fonctionnement des services publics. Elle exige un véritable bilan du fonctionnement des instances paritaires dans leurs champs de compétences et dans la diversité des situations en vue de réaliser les améliorations à y apporter. La FSU demande une nouvelle fois et solennellement au gouvernement de revenir sur son projet.
La FSU appelle les personnels à signer et à faire massivement signer la pétition qu'elle met à leur disposition pour défendre les CAP, les CHSCT et leurs droits :
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FÉDÉRATION SYNDICALE UNITAIRE 104 rue Romain Rolland
93260 Les Lilas www.fsu.fr
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Envoyé par
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