Analyse loi retraites

Publié le : 23/08/2003

Principaux éléments de la Loi votée le 24
juillet 2003

Première analyse en ce qui concerne les fonctionnaires (au 23
août 2003)

Auteur(s) :

Marcel Brissaud

23 août 2003


plan :

Résumé des points les plus importants
développés ci-dessous


  1. La loi comporte 116 articles
  2. Les décrets
  3. Le nouveau calcul d 'une pension de la fonction
    publique
  4. Traitement de référence
  5. n = nombre de trimestres imposé
  6. Décote
  7. La D.A.: Durée d’assurance
  8. L. = âge limite pris en compte
  9. m = nombre de trimestres pris en compte
  10. Le dispositif produit des effets très
    rapides !
  11. Une surcote ?
  12. Femme fonctionnaire mère de 3 enfants
  13. Bonification d’un an pour enfant né avant le
    1/1/2004
  14. Pas de bonification d’un an pour enfant né A
    PARTIR DU 1/1/2004
  15. Bonification (rétablie) pour enfant
  16. Majorations pour enfants
  17. Bonification pour dépaysement
  18. Bonification enseignement technique
  19. Invalidité
  20. Réversion
  21. Rachat d’années d’études
  22. Rachat de services à temps partiel
  23. La neutralité actuarielle d’un rachat
  24. Validations de services
  25. Après la limite d’âge
  26. Pluri-pensionnés
  27. Le minimum garanti
  28. Que devient le CFA ?
  29. Que devient la CPA ?
  30. Jouissance différée
  31. Primes et indemnités
  32. CUMUL
  33. Assimilation
  34. Indexation de la pension
  35. CONCLUSION

  1. La loi comporte 116 articles

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    Pour beaucoup d'entre eux elle
    prévoit des décrets d'application dont nous ne
    connaissons pas la teneur.

    Elle concerne tous les salariés du
    privé, les fonctionnaires des trois fonctions publiques, les
    commerçants, artisans, industriels, professions
    libérales, avocats, et l'agriculture

    L'article 5 s'applique à tous : passage
    à 40 annuités d'ici 2008, puis à 41 années
    (1 trimestre par an jusqu'en 2012), puis une nouvelle augmentation
    fixée en 2012 pour les 5 ans qui suivent et projet de continuer
    pour aller jusqu'en 2020.

  2. Les décrets

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    La FSU exige d'être consultée sur tous
    les projets qui seront rédigés par la Fonction publique,
    les Finances et autres ministères.

    Cela va demander une grande attention de tous pour
    rejeter toute mesure restrictive nouvelle.

    Sur les articles de l'ancien Code qui restent
    appliqués, des décrets existent. La plus grande vigilance
    sera nécessaire pour que des décisions gouvernementales
    autoritaires ne viennent aggraver les choses.

  3. Le nouveau calcul d 'une pension de la
    fonction publique

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    TIB x 75% x (100 - k.d)% x (m/n)

    (m/n) est le coefficient de proratisation (proportionnalité).

    Avec TIB = traitement indiciaire brut (règle
    des 6 mois)

    k = nombre de trimestres manquants

    d = coefficient de décote

    m = nombre de trimestres valables (< n)

    n = nombre de trimestres imposé

    k = mini{k1 ; k2}

    k1 = n - D.A.

    (D.A. = durée d'assurance et n nombre de trimestres
    imposé)

    k2 = L - âge

    (L = âge limite pris en compte)

  4. Traitement de référence

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    (valeur annuelle du point =
    52,49)

    T.I.B. traitement indiciaire brut mensuel = indice x
    valeur du point d’indice/12

    Maintien de LA REFERENCE DES 6 MOIS

    Voir certains cas particuliers de changement de corps

  5. n = nombre de trimestres imposé

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    qui sert dans le calcul de
    proratisation (proportionnalité) (m/n)

    et pour définir k1

    Jusqu’au 31/12/2003, n = 150 (37,5 annuités)
    Puis : n = 152 en 2004,

    n = 154 en 2005,

    n = 156 en 2006,

    n =158 en 2007,

    et n = 160 en 2008

    De ce fait, l’annuité qui valait 75% x 4/150 =
    2% en 2003 ne vaudrait plus que

    75% x 4/152 en 2004

    75% x 4/154 en 2005

    75% x 4/156 en 2006

    75% x 4/158 en 2007

    75% x 4/160 en 2008

    Mais, ce nombre n est celui fixé pour
    l’année où vous remplissez les conditions du
    départ avec une pension immédiate :

    * 60 ans (avec au moins 15 ans de service)

    * pour les femmes mères de 3 enfants : l’année où
    elles ont à la fois 3 enfants et 15 ans de service



    n n’est pas celui de l’année où vous prenez votre
    retraite

  6. Décote

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    Elle commence en 2006 = 0,125

    puis en 2007 = 0,25

    en 2008 = 0,375,

    en 2009 = 0,5,

    en 2010 = 0,625,

    en 2011 = 0,75,

    etc, pour atteindre 1,25 en 2015.

    L’étalement progressif de la décote
    essaie de camoufler son application catastrophique qui éclatera
    peu à peu

    Exactement comme ci-dessus, l’année prise en
    référence n’est pas celle du départ, mais celle
    où les conditions sont remplies

  7. La D.A.: Durée d’assurance

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    Notion nouvelle jouant un rôle important pour le
    calcul de la décote

    Puisque k1 = n – D.A.

    D.A. = services civils (titulaire et stagiaire) et
    militaires (avec temps partiels comptés à temps complet)
    + bonifications + services validés + années
    rachetées + durée d’assurance et périodes
    reconnues équivalentes dans d’autres régimes vieillesse

    Le détail du calcul quand un fonctionnaire a eu
    des trimestres dans un autre régime, n’est pas
    précisé pour l’instant

  8. L. = âge limite pris en compte

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    A partir de 2020, ce sera la limite d’âge de nos
    catégories soit 65 ans, mais un système progressif est
    mis en place.

    61 ans en 2006,

    61,5 en 2007,

    62 en 2008,

    62,25 en 2009,

    62,5 en 2010, etc

    puis 64,75 en 2011

    et 65 en 2020

    Exactement comme ci-dessus, rubrique 5, l’année
    n’est pas celle du départ, mais celle où les conditions
    sont remplies

  9. m = nombre de trimestres pris en compte

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    services civils comme titulaire ou stagiaire (avec
    temps partiels comptés selon le prorata de service
    effectué), services militaires + bonifications + services de non
    titulaires validés + années rachetées

    IPES, CPR, ENI, ENS, ENNA, 2èmeannée
    d’IUFM, etc, et les périodes de stage avant titularisation sont
    comptés comme stages depuis de nombreuses années

    (voir Mémento du SNESUP tout savoir sur les
    retraites - 1999)

  10. Le dispositif produit des effets très
    rapides !

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    Avoir 60 ans (ou pour une femme avoir 3 enfants et 15
    ans de services), avant le 31/12/2003 permet d’échapper à
    tout ! MAIS……………

    MAIS : avoir 60 ans et 150 trimestres valables en 2015
    fait chuter le taux de 75% à 61%

    Soit une baisse de pension de 502 euros par mois pour
    un MdC classe normale, par rapport à la situation
    antérieure qui aurait assuré une pension complète.

  11. Une surcote ?

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    Un cadeau : Si vous avez déjà 60 ans et
    40 annuités M. Raffarin vous offre une surcote de 0,75% par
    trimestre d’activité supplémentaire

    Provoque le report de tout recrutement d’un jeune
    diplômé

    Supprimer décote et surcote

  12. Femme fonctionnaire mère de 3 enfants

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    Après 15 années de services. Le texte
    actuel est maintenu, pour l’instant.

    La décote et la proratisation sont celles
    existant quand la mère remplit les 2 conditions quelle que soit
    la date du départ

    Voir rubrique 5

  13. Bonification d’un an pour enfant né
    avant le 1/1/2004

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    Maintien avec condition pour les mères,
    extension aux pères, la condition est celle d’un arrêt
    d’activité. (décret à venir) . Une clause
    rétroactive au 28/5/2003 frappe le dispositif. (enfants
    nés, ou adoptés ou à charge).

    Si enfant né avant recrutement dans un emploi,
    donc sans concrétisation d’un arrêt d’activité = la
    bonification pour mère étudiante à la naissance
    est prévue sous une condition………………………

    La loi parle d’un recrutement intervenu dans un
    délai de 2 ans « après l’obtention du diplôme
    nécessaire pour se présenter au concours »
    (alinéa b bis de l’article L.12).

    Condition paraît ingérable dans notre secteur.

  14. Pas de bonification d’un an pour enfant
    né A PARTIR DU 1/1/2004 MAIS :

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    * Congé parental,
    congé de présence parentale, disponibilité pour
    élever un enfant de moins de 8 ans

    * Temps partiel dit de droit pour élever un enfant

    - enfants légitimes, naturels ou adoptifs,
    nés ou adoptés après le 1er janvier 2004

    Ces congés n’étaient pas pris en compte jusqu’à
    maintenant……………………………

    Un décret doit préciser la prise en compte.

    Prise en compte dans la limite de 3 ans d’un
    congé parental, d’une disponibilité, d’un congé de
    présence parentale, d’un service à temps partiel pour
    enfant, pour le père comme pour la mère.

    Dorénavant ces congés sont inclus dans les 15 ans pour
    avoir droit à une pension F.P. et dans la durée
    d’assurance

    Les congés sont évidemment sans
    traitement

    Le temps partiel est payé au prorata.

    Sans versement de retenue pour pension.

    Un décret doit préciser la prise en compte

  15. Bonification (rétablie) pour enfant

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    Pour femmes fonctionnaires : enfant né
    après le 1/1/2004 et après le recrutement (l’adoption
    n’est pas prise en compte)

    Bonification de 6 MOIS de la durée d’assurance,
    si les congés cités ci-dessus ne sont pas
    supérieurs à 6 mois

    Bonification obtenue à l’arraché lors
    des débats parlementaires

  16. Majorations pour enfants

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    Les 10% pour 3 enfants + 5%

    Père et mère, sans changement. Le texte
    ancien est maintenu.

    Risque de mise en cause lors de discussions
    ministérielles sur la politique familiale

  17. Bonification pour dépaysement

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    Le gouvernement a rétabli les bonifications
    hors Europe, omises dans le projet début mai

    Pas d’autres indications.

    La notion « hors du territoire national » utilisée
    dans le projet de loi, n’est plus évoquée

    Pas de garantie sur le niveau de la bonification qu’il
    s’agisse de services anciens ou nouveaux (1/3, ½ ?). Un
    décret peut tout remettre en cause.

  18. Bonification enseignement technique

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    L’article L.12h est maintenu

    Des concours introduisaient des dispenses
    d’années d’industrie que les intéressés
    découvrent au moment du départ.

    Bonification très souvent mise en cause

  19. Invalidité

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    Pas de changement pour le montant de la pension. Pour
    la rente : 3 fois l’indice 100 de 1948 est remplacé par indice
    681

    Correspond à la situation ancienne.

    Il n’y a pas de décote mais la proratisation (rapport m/n)

    Maintien de l’article L.30

    (50% du traitement si taux au moins 60%)

  20. Réversion

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    50% pour conjoint d’un(e) fonctionnaire.

    Pour conjoint comme pour conjointe, avec jouissance immédiate et
    sans plafond (ce qui est une amélioration)

    Décès d’un(e) retraité(e) (on
    sait quelle est sa pension). Décès d’un(e) actif(ve), il
    n’y a pas de décote mais la proratisation sur 40, 41, 42
    annuités, réduira la pension.

    Il s’agira d’une réversion
    dévalorisée, puisque les pensions initiales seront plus
    faibles

  21. Rachat d’années d’études

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    Jusqu’à 12 trimestres pour années
    d’études aboutissant au diplôme.

    Ceci avec des conditions SCANDALEUSES.

    Il s’agit d’un rachat selon le critère de la neutralité
    actuarielle c’est-à-dire l’intéressé paie tout !

    Le ministère prévoit un coût de
    70% à 130% du traitement annuel par année
    rachetée. Sur un traitement de 2000 euros mensuels il faudrait
    verser 280 euros par mois pendant 5 ans ! Pour obtenir une augmentation
    de 70 euros par mois sur une pension de l’ordre de 3000.

    Un décret doit expliquer tout cela ! Ce sera
    une curiosité.

    Il y a donc refus d’intégration des années de formation
    dans l’ensemble de la carrière, ce qui revient à
    considérer que le niveau de formation des salariés est le
    cadet des soucis du gouvernement actuel.

  22. Rachat de services à temps partiel

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    A partir du 1/1/2004 ils pourront être
    décomptés à temps plein……………………..

    Sous réserve du versement d’une retenue dont le
    taux sera fixé par décret

    Si le gouvernement applique ses principes de
    neutralité actuarielle le coût pour le fonctionnaire sera
    inabordable !

  23. La neutralité actuarielle d’un rachat

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    Terme déjà fortement utilisé par
    le rapport Charpin en 1999. Il consiste à faire verser un rachat
    par l’intéressé à un niveau tel que cela ne
    coûte rien au régime de retraite concerné.

    Actuellement l’intéressé ne paie que la cotisation de
    salarié qu’il aurait payée s’il avait été
    titulaire.

    Dans la logique gouvernementale actuelle, un rachat
    d’une année devrait s’élever pour
    l’intéressé à la majoration de la pension qu’il
    recevra chaque année pour une année supplémentaire
    rachetée.

    - C’est le résultat d’un calcul global qui fait intervenir bien
    évidemment la durée moyenne supposée de paiement
    d’une pension (exemple rubrique 21)

    Ce terme a pour résultat de ne pas demander un
    centime à l’employeur alors qu’il bénéficie de la
    qualité de la formation et du travail effectué par le
    fonctionnaire pour la collectivité nationale au cours de cette
    période rachetée et de toute sa carrière.

    De ce fait nous estimons que l’état-employeur doit verser sa
    part.

  24. Validations de services

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    Des délais impératifs :

    - pour les intéressés titularisés avant le 1er
    janvier 2004 le délai extrême est au 31 décembre
    2008

    - pour les nouveaux recrutés dans les 2 ans suivant la
    titularisation L’intéressé a un an (au lieu de 3 mois)
    pour donner son accord final

    Aucune des nouvelles catégorise d’auxiliaires,
    vacataires, moniteurs et allocataires anciens ou nouveaux,
    contractuels, services à temps incomplet, demi-emploi, emploi
    jeune, etc... n’est envisagée pour des validations.

    La loi n’en dit pas un mot. Tout reste entre les mains des
    arrêtés signés par les finances

    Quelles modalités pour les rachats ? Nous
    refusons le principe de la neutralité actuarielle (sans
    participation de l’employeur !) Quels niveaux de
    prélèvements ?

    Nous demandons le plafond des 5% pour les actifs ET pour les
    retraités.

  25. Après la limite d’âge

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    *65 ans dans le cas
    général, 60 ans (anciens instituteurs)

    Tolérance de rester après la limite
    d’âge (65 ans) si les 40 annuités ne sont pas obtenues

    Plafond : les 40 annuités et au plus 10
    trimestres

    Dans la mesure où les 40 deviendront 41, 42,
    etc, c’est une course qui risque d’être perdue d’avance.

  26. Pluri-pensionnés :

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    Sécurité sociale
    puis fonction publique

    L’exposé des motifs du projet de loi
    prévoyait un calcul par trimestres et un prorata entre les
    durées dans les régimes différents

    La loi ne précise pas cet engagement

    Ces dispositifs pourraient faciliter la prise en
    compte des diverses périodes

  27. Le minimum garanti

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    La loi démolit la garantie de l’indice de
    pension fixé actuellement à 216 pour 25 années de
    services effectifs

    Il faudra 40 années de services pour obtenir
    l’indice 227. Après 25 années la baisse de la garantie
    sera de 17,5%

    Beaucoup d’ATOS ayant eu des carrières courtes
    et découpées seront sérieusement frappés
    par ces modifications.

  28. Que devient le CFA ?

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    Il a été mis en extinction par la loi
    votée en décembre 2002

    Pour les personnes déjà en CFA :……….

    le calcul de la pension selon les règles
    applicables au début du CFA.

  29. Que devient la CPA ?

      href="#haut" target="_self"> alt="Pour revenir en haut de cette page !" width="15" height="15"
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    (Le temps en CPA compte
    à temps plein pour le droit à pension et pour la
    durée d’assurance. A temps réel pour la proratisation,
    l’intéressé peut cotiser pour le temps plein.)

    Début possible étalé de 55
    à 57 ans, 33 années de cotisations tous régimes,
    dont 25 années services civils et militaires effectifs Retraite
    à 60 ans si 160 trimestres, puis quand 160 trimestres atteints,
    limite 65 ans.

    Personne déjà en CPA : peut garder l’ancienne
    réglementation, il peut prolonger…………….

    Service de 80% payé 6/7 (les 2 premières
    années) puis 60% payé 70%

    OU

    Service de 50% payé 60% (L’indemnité de 30% qui existait
    est supprimée)



    Prolongation possible jusqu’à 61 ans, 62, 63 selon l’âge.

    Le système de la CPA est complètement
    dénaturé. Début à 55 ans aujourd’hui,
    repoussé progressivement pour atteindre 57 ans à partir
    de 2008.

    Pour les personnes déjà en CPA des textes contradictoires
    concernent le calcul de la pension finale.

  30. Jouissance différée

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    En cas de démission d’un fonctionnaire : calcul
    selon les règles en vigueur au 60ème anniversaire

    Ces règles sont inconnues du
    démissionnaire.

    Précédemment c’étaient les
    règles au jour de la démission, et ainsi
    l’intéressé savait où il s’engageait.

  31. Primes et indemnités, etc

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    (mise en place d’un dispositif
    pouvant mettre en cause le régime de base)

    Création d’un régime public de retraite
    additionnelle obligatoire par points prenant en compte selon une
    fraction maximale les « éléments de
    rémunération de toute nature non pris en compte dans
    l’assiette de calcul des pensions »

    Le système NBI reste ce qu’il était.

    Tout sera précisé dans un décret.

    Cette retraite additionnelle sera versée quand
    l’intéressé aura 60 ans et sera retraité.

    Ce dispositif sera géré par un établissement
    public administratif avec un conseil d’administration

    Le financement proviendra à parts égales
    d’une cotisation du fonctionnaire et de l’Etat-employeur. C’est une
    bonne opération pour lui, car ça lui coûtera bien
    moins cher que si primes et indemnités étaient
    intégrées dans le traitement.

    Le décret fixera cette cotisation.

  32. CUMUL

      href="#haut" target="_self"> alt="Pour revenir en haut de cette page !" width="15" height="15"
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    d’une pension

    et d’une rémunération

    Actuellement, le fonctionnaire doit rompre avec ses
    employeurs, une tolérance de 1/3 de l’indice 216 (3779 euros par
    année civile). Ce dispositif s’appliquait à tous les
    retraités de la fonction publique partant à 60 ans ou
    plus. En cas de dépassement : arrêt de la pension dans sa
    totalité pour toute l’année civile.

    La nouvelle loi supprime ce dispositif.

    Possibilités et blocages ………………………



    ATTENTION

    Le décret du 25 février 1992 n’est pas abrogé, un
    retraité ne peut pas être payé comme vacataire
    d’enseignement dans l’établissement qu’il vient de quitter.

    * cumuls intégralement possibles :

    - pension d’invalidité

    - si le retraité a atteint la limite d’âge avant le
    1/1/2004

    - activité dans le secteur privé

    - activité d’artistes interprètes



    * autres cumuls possibles :

    - production d’œuvres de l’esprit

    - activités juridictionnelles, instances consultatives ou
    délibératives

    * cumuls sous condition de plafonnement :

    activités dans les secteurs suivants : (y compris dans un
    secteur que l’on vient de quitter)

    - administrations de l’Etat et leurs établissement publics

    - collectivités territoriales et hospitalière



    Le plafonnement est de 1/3 de la pension
    (par année civile). En cas de dépassement, l’excédent
    est déduit de la pension
    après application d’un
    abattement. Le blocage total de la pension n’est pas envisagé

  33. Assimilation

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    L’article L.16, mis à mal par Sarkozy en 1993,
    est définitivement abrogé

    Aucune répercussion des réformes
    statutaires pour les retraités qui resteront bloqués
    quelles que soient les évolutions de leurs catégories
    d’origine

    Confirmation de la rupture du lien entre
    retraités et actifs.

  34. Indexation de la pension

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    Rupture totale avec la péréquation qui
    était le lien avec la variation d’indice ou de valeur du point
    d’indice des actifs, ceci pour tous les retraités de la fonction
    publique. Les revalorisations salariales des actifs ne seront pas
    appliquées aux retraité(e)s.



    La notion de pension considérée comme « traitement
    continué », reconnue par la Cour de justice
    européenne, disparaît de la nouvelle loi.

    Chaque année de déroulement de la
    retraite, les pensions acquises au moment du départ seront
    révisées PAR DECRET du ministre des Finances.

    Prévisionnellement, selon l’indice des prix estimé et
    avec ajustement (en plus ou en moins) l’année suivante ( ?)

    Quid de qui en discutera, où, et comment !

    Retour à la situation d’avant 1948 pour
    tous les retraité(e)s. C’est un blocage total de toute
    évolution des pensions qui se profile.

    D’où des responsabilités nouvelles pour les
    retraité(e)s, leurs syndicats, leurs fédérations,
    leurs associations pour obtenir des lieux d’actions et d’interventions
    pour défendre leur place dans la société.

    Le SNESUP prendra toutes les initiatives dans ce sens.

  35. CONCLUSION

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    La loi n’évoque nulle part le financement de
    l’ensemble des régimes de retraites…………...

    ….si ce n’est que le gouvernement par un simple décret pourra
    augmenter le taux de cotisation des salariés.

    La loi d’une manière insidieuse et hypocrite
    conduit à une dégradation accélérée
    du montant des pensions, tant pour les retraités actuels que
    pour tous les futurs retraités.

    Cette politique conduit à des
    dégradations nouvelles de la situation économique et
    sociale : chômage, limitation de la protection sociale, et
    concentration des profits. D’où de nouveaux défis pour le
    mouvement syndical et social.



Prière de signaler toute erreur ou toute
omission :[email protected]